816 – Demeurons-nous prisonniers de nos choix !

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Visuels scénario

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Choix ne seraient pas  équivalents

si nous avons routes divergentes,

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comme le choix d’avoir un bébé

 seule, qu’il soit assumé, et désiré ou non,

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comme le choix de nos études,

métiers, voire branches professionnelles.

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Textuel calligramme 

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  • On se croit malin d’avoir un choix infini pour métier, pour se marier, lors on est enfant, adolescent, et soudain on nous force à choisir et à nous en tenir ! « J’ai toujours rêvé de devenir pilote, pompier » : on est là dans un rêve, une société fantasmée. « J’ai toujours rêvée d’épouser un blond » : on est là en rêve de poupée Barbie, sans raison ou sous manipulation, comme faire accepter une idée à son chef en faisant en sorte qu’il croit qu’elle vient de lui. La situation se renverse si on est en échec : ce n’est pas moi qui suis drogué, c’est la société ! Personne ne vous force à boire, fumer, jointer, creuser fossé entre vous et la société. De toute évidence depuis notre enfance, nous sommes prisonniers de nos choix : choix d’un métier, conjoint, résidence, lieux de voyages, séjours, vacances, des moyens : voiture, bateau, avion, bien que des choix soient plus impliquant : choisir ou non d’avoir un enfant impacte notre vie, sans retour en arrière possible. Le manque, la restriction de notre liberté sont souvent attribués à autrui, par contingence, et l’on s’acharne à les quitter pour délivrance. Il en est ainsi du divorce, changement de métier : changer devient remède à tous ses maux. Quand on fait sa valise, on emmène avec soi, ses problèmes, à l’intérieur ou on les diffère en les laissant derrière. On retrouve une liberté nous apparaissant « vraie »  avant d’être fausseté. Nous nous rendons prisonniers d’alcool drogue, tabac, petite manie, objet auquel on tient, comme à ses yeux, qui, s’il manquait, nous rendrait nerveux, envieux. Je suis prisonnier d’écriture qui me colle à la peau. La seule façon de m’en libérer est de la pratiquer jusqu’à ce qu’elle me lâche, rendu saturé. Nous creusons le fossé entre nous autant qu’avec le monde !

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Textuel extension

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  •  Nous nous considérons prisonnier avant de réaliser que c’est nous seuls qui avons jeté nos clefs et non quelqu’un d’autre qui nous les a volés. Ne pas choisir, c’est laisser à l’autre le choix de ce qu’il veut ou qu’on veut faire de soi : on le comprend ou pas mais c’est comme cela. Choisir, c’est assumer le risque de ne pouvoir accuser personne d’autre à sa place ! C’est dire à quel point nous construisons notre prison par nos engagements auxquels nous tenons. Nous limitons ainsi notre rayon d’action lorsque l’on définit et souscrit ce à quoi seuls ou en priorité, nous tenons !  La prison évoque, impose quelque privation, autant d’ordre physique que d’ordre moral, mais être le prisonnier de ses propres choix n’a rien à voir avec quelque  incarcération ! Prison, sens métaphorique, est enfermement,  un repli sur soi, persistance dans son erreur, que seul parvient à briser quelqu’un extérieur : Tour d’ivoire, sans fenêtres, pour ne plus voir : la prison rassure lors on peut toucher ses murs.  Le choix, en philosophie, renvoie à l’existence, ou non, du libre arbitre, une volonté libre, non contrainte, opposée au déterminisme et au fatalisme.  Certains disent que nos choix sont prédéfinis par notre éducation, notre société, civilisation tandis qu’autres invoquent une force supérieure qui nous guide, par la morale, la croyance, la foi !   Choisir est acte quasi quotidien : la vie est en faite et de même que de demander conseil pour certains, toutefois, de fréquents manques et erreurs de choix  indiqueront partie perte d’autonomie de ses libertés. Choix forcé, choix risqué, choix en toute connaissance, constitueront trois degrés de contrôle de sa propre vie : le choix d’une profession, d’un conjoint, enfant, maison. Les principaux, non obligés, mais des regrets si on les a ratés.

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Textuels symboliques 

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Fenêtre

  • Symbolique de forme : Une fenêtre considérée condamnée ou fenêtre  impossible à ouvrir  parce que rouillée, par suite de la poignée manquante,   obstruée par des volets, constitue un signe qu’esprit du rêveur s’est enfermé  ,dans le quotidien bien trop lourd d’où qu’il ne peut jamais s’évader pour participer à la construction de vie beaucoup plus ouverte sur les aspirations profondes de tout être humain, de celles qui en font sa particularité,  son originalité. signification-reves.fr/Fenetre

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Prison

  • Symbolique de fond : Bien des rêves de prison seraient liés à des sortes d’enfermements mentaux, un sentiment de liberté restreinte dans la réalité de vie qui échappe à notre contrôle. Cet enfermement serait, parfois, généré par  un long  sentiment  de  culpabilité ; faute commise, dont la raison échappe, mais dont la prison serait sanction. Solitude est  emprisonnement ou un sentiment symbolisé par la prison familière où nous sommes enfermés, seul. psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/ Dictionnaire-des-reves/Prison

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Corrélations > On prend privation de liberté pour contrainte.

  • Liens fond/forme : On peut se livrer, certes, à la médiation, la poésie,  mais, la plupart du temps,  c’est un grand ennui.  On se sentirait aussi prisonnier, si l’on a des attaches, voire un attachement choisi librement ou imposé et qu’on ne trouve pas de porte de sortie de tel labyrinthe. On prend la moindre privation de liberté pour une contrainte. Lors même il n’y aurait d’enfermement, que virtuel, comme dans une secte, famille, religion, parti.  Porte de notre prison, c’est nous qui l’aurions fermée, et fenêtre idem, condamnée de l’intérieur ou de l’extérieur. La prison est illustrée par sa porte d’entrée. 

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