722 – Des jours avec et des jours sans…sans toi

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème 

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  • Avec et sans, avec qui et sans, comblé, ou frustré, ou pourquoi exister ! Car si je compte l’année, combien de jours … avec, combien de jours …  sans ? La balance penche, mais …  de quel côté ? Sans, c’est évidemment, sans toi : tu es la seule qui compte pour moi ! Qu’en est-il de ta part : pressée ou non de me revoir pour encore se rencontrer.  J’ai eu des jours « avec » et des jours « sans ». Sans qui : sans toi, au demeurant : mes jours « sans » sont surtout « sans toi », toi qui m’accueille, lors j’ai foi en toi ! Je doute de tout, y compris de moi-même, mais de ton amour : pas, hors exception extrême. M’aimeras-tu assez pour supporter mon être, sans cesse hésitant entre « oui, non, peut-être ! » Saches qu’un jour avec compte double avec toi et même triple ou quadruple quand je suis à toi ! Dire que je ne suis rien, ne fait pas, de toi, tout : dépendant, pour sûr, mais, pas toujours et pour tout. Moi, j’ai ma vie à finir de construire et de réaliser mais je pressens qu’elle ne finira pas sans t’aimer. J’ai bien plus de jours «avec» que de jours «sans» avec toi, près de moi, et même loin, où demeurant !

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Textuels extensions

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  • Un jour « sans », n’est jamais tout à fait sans, même si ça peut paraitre paradoxal : tu es là, en pensée. Un jour « avec » peut devenir « sans » si tu ne t’intéresses à moi, réciproquement, bien que tu sois présente. Jamais tout à fait sans, jamais tout à fait « avec » ou le contraire de ceux qui sont toujours collés l’un à l’autre. Certains paraissent «avec» l’autre en communauté, public, et se comporteront en réalité « sans » en privé. Y a des jours « sans » de chaque côté de l’Atlantique bien qu’ « avec » par téléphone, courriel, visiophone. Y a des jours « sans » quand l’autre est parti « avec » un autre et bien plus encore quand il a disparu, définitivement.   Apprendre à faire « sans », on l’a fait pour sa mère dès l’âge de deux ans mais c’est un « sans provisoire quand on se doute bien qu’elle va revenir, qu’elle ne peut que revenir, qu’elle a disparu physiquement mais non affectivement. Il en est de même lorsque les enfants devenus grand s’en vont du foyer familial. C’est au tour des parents de faire « sans » alors que jusqu’à présent, ils avaient toujours fait « avec ». Certains ont du mal, d’autre ne s’en remettent pas ou au bout d’un long temps. Tout le monde emploie l’expression : des jours avec et sans. Avec quoi et sans quoi : la réside la question et la solution… Avec toi, tes  paroles m’envoûtent et au point le plus haut…. Avec toi, ma guitare retrouve sons et accents langoureux …. Avec toi, mon cœur bat fort, lors, sans toi, électro plat … Avec toi, mon sang bout : je perds vite mon sang froid. Sans toi, que deviendrai-je, tu es la moitié de moi ! Amour impliquera non sans, sinon que serait-il vraiment, bien que pauses s’imposent et que peu de couples, osent. L’amour est comme un soupir, l’amour inspire comme expire, même la musique a des silences qui feront comme son d’absence. Ce ne sont pas les absences courtes qui pousseront à tentative tromperie, ce sont les occasions, les opportunités, sachant que chair est faible, esprit aussi. Les premières années du couple, on les subit, les suivantes on les espère, pour elles, on prie, et lorsqu’ainsi vont les choses et ainsi va la vie : l’absence fait prendre du recul, en prendre son parti.

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Textuel fragments

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  • Sans et avec ne serait jamais pareil, ce, en toute occasion,  circonstance, on passerait de l’ennui à… merveille, impensable de les mettre en balance. Avec toi et sans toi, mais cela va de soi, les jours avec sont marqués d’une croix, jours sans sont effacés de mon calendrier, sont comme jours gâchés ou mal appariés. Un jour avec toi, compense la semaine sans ; un jour avec toi,   et me voilà  au firmament ; un jour avec toi,  sera comme sapin de Noël ; un jour avec toi,  lors ma vie sera très belle. C’est dire si tu me manques à  quel point, que sans toi, je me sens n’être plus rien, que chien délaissé attendant à la porte cet être qui, cœur et âme, l’emporte. L’on dirait presque  une supplique, attendant qu’on donne la réplique qui conviendra pour que « sans » se transforme en « avec » autant.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels 

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722 3

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Les jours avec toi : des jeux,

des jours d’amour, les nuits ;

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722 1

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les jours sans toi : des yeux,

des jours de profond ennui ;

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avec toi,  mon cœur s’épanouit ;

 sans toi, mon cœur s’évanouit …

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mes jours avec toi et jours sans toi

se succèderont-ils, jusqu’à l’infini !

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Textuels symboliques et corrélations

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Sapin

  • Symboliques de forme : «En haute montagne, il enlace des roches aux racines puissantes, s’enfonce dans les nuages et produit lui-même, en répandant ses aiguilles, le peu de terrain nourricier dont il a besoin pour vivre. En  plaine,  le sapin commun protège ses rejetons de ses vastes ailes comme une poule des plus majestueuses. La tempête éclate, on entend craquer ; dans leur chute, toutes branches mortes, grincer mystérieusement les cimes qui se heurtent. Magique est l’antique forêt de sapins, magique et sacrée comme notre Mère originelle, comme la venue au monde »   reliance9.free.fr/Page_verte/sapin

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Éphémère

  • Symbolique de fond : La fleur de cerisier dure à peine plus d’une semaine. Sa beauté et sa luminosité ne sont que passagères. Elle symbolisera ainsi la fragilité de la vie, son caractère éphémère. C’est aussi une métaphore de l’impermanence des phénomènes, une notion centrale.    Bouddhisme.   ecoutelebois.com

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Manque > Jour, semaine,

  • Liens fond/forme : Le manque est salutaire, voire destructeur : c’est selon si on le supporte ou pas du tout : un jour ça va, deux jours, ça va … trois …  bonjour les dégâts comme verres d’alcool. On est pressé de faire l’amour, pas différé, peut-être que l’amour est trop sexualisé, ou qu’on a peur de ne plus être aimé.

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