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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Parmi les morts, lesquels survivent en mémoire, traversent générations : peu en vérité, sur nombre d’écrivains ! Je ne parle pas d’une généalogie familiale mais d’une sorte de culture collective d’art d’écrire, d’imaginer, de conter et d’illustrer. Curieusement des gens bien réels, écrivains, scénaristes, se font doubler par leurs personnages virtuels sur l’autel de la célébrité, voir l’immortalité. On se souvient de légende du Roi Arthur, moins de ceux qui en sont à l’origine et elle connue dans le monde entier. Soyez sûr, nous allons tous mourir un jour, même si nous ne faisons que courir toujours, ne change rien aux histoires communes d’amours que nous avons comme vies opportunes en secours de l’au-delà de ces formes apparentes tout autour. Si vous croyez à la prolongation de vie vous préserve de l’oubli, allez donc voir les derniers centenaires, enterrés dans le cimetière : plus personne n’honore leur mémoire. Tapis dans leur trou noir, ce ne sont pas eux qui diront le contraire, ils manquent tous d’air, quoique certains voisins, morts trop jeunes, accidentés, assassinés, font durer un temps encore leur histoire, car, devenu notoire, elle avait ébranlé la communauté, pays, s’en étant ému ici. Idem existent des personnages de roman, fruit d’auteurs délirants, mort-nés mais perdurant, vivant sans fin : tel Morgane et Merlin, des acteurs virtuels, des légendes de jadis, Batman ou Persépolis, qui sont comme fabrications des mémoires collectives d’histoires, qu’on se raconte et même que l’on poursuit, tenues pour être en vie. Tant le vrai et le faux, le durable et le fugace s’interférent de plus en plus en nos cerveaux, faites-vous assassinez et vous prendrez place en ce cimetière d’âmes sans cesse revivifiées.
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Textuel extensions
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- On est déjà mort quand on a soi-même perdu sa mémoire, si les autres n’ont que vague souvenir, toute trace de nous, de corps et d’esprit, disparu de Terre. Traverser les années, générations, siècles, civilisations, l’Histoire avec un H, très peu d’humains y sont parvenus, à part saints dont on porte le prénom. Quelques rois, empereurs, notamment guerriers ou conquérants, comme Alexandre le Grand, Napoléon. Quelques grands explorateurs comme Christophe Colomb, Marco Polo, quelques écrivains comme Shakespeare, Victor Hugo, tous au Panthéon des immortels, éternels vivants. Beaucoup de morts, pendant les guerres et Dieu sait s’il y en a eu ! Combien laissent un souvenir encore vivant si on peut parler ainsi. Combien de gens célèbres, indispensables en leur temps et ignorés. A présent : seuls quelques auteurs gardant la réputation mondiale échappent à oubli sont cités de manière récurrente par les médias. Des monuments aux morts, de la Guerre 14-18, il y en a partout en villages de France et ailleurs. Y en aura-t-il autant, en Ukraine, après la paix ! Dieu seul le sait mais, de mémoires, je parierais. Cela dit, non-morts, pour leur patrie, y en aussi : des politiciens, savants, des découvreurs, artistes puis combien de noms sur plaques de rue en ville sans compter des salles de spectacles et de sports !
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Textuel fragments
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Nombreux monuments aux morts,
lieux par excellence du souvenir
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Victor Hugo : une figure emblématique
d’un certain humanisme…
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Les morts enterrés Panthéon Patrie
une sorte de ciel de laïcité.
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Textuels symboliques
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Cadavre
Symbolique de forme : Les représentations de la mort et du cadavre en littérature policière peuvent être considérées comme macabres s’attachant aux représentations du corps mort qui se déroule en deux étapes, la cadavérisation et la putréfaction où les romans donnent à voir les représentations de la mort, qui s’imprime dans la corporalité cadavérisée. L’autopsie devient l’étape, indispensable, des rites de séparation d’avec le mort, par la reconnaissance de souffrances et la découverte puis le châtiment du tueur. journals.openedition.org /socio-anthropologie/2150
Accident
Symbolique de fond : Le mot accident évoque événement qui modifie ou interrompt de façon momentanée ou définitive un processus. L’événement en question est en général imprévu, malheureux, dommageable à degrés divers. Ce n’est pas tant l’objet (voiture, avion, etc.) qui compte que le fait de vivre l’accident qui importe. Dans un rêve d’accident, il est souvent question de la situation que vous vivez actuellement. L’accident le plus fréquent concerne la voiture.
Corrélations > Mémoires
Liens fond/forme : Des morts par accidents ou crimes, on en recense une foule, tous les ans, ceux de pandémies parfois anonymes, viendront souvent, gonfler leurs rangs. Quelques personnalités auront un droit à leur résidence permanente Panthéon. Ils seront, peut-être, les seuls, dont on entretient la mémoire, chaque année en tant qu’héros de quelque progrès ou de quelques combats de libertés.
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