1128 – Devant Dieu, devant les hommes, soi-même

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Visuels suggestion de scénario

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Devant  la justice de Dieu.

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Devant la justice des hommes.

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Devant soi-même, en son âme et conscience.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Devant Dieu, devant les hommes, soi-même : voilà trois repères connus et pratiqués qui nous positionnent, en appelle aussitôt à un jugement sur son innocence ou sa culpabilité en plein Occident, sinon son honneur ou sa honte en Extrême-Orient. Certains font plus grand cas de Dieu que des hommes et si ce n’est Dieu, d’une Conscience externe qui connaitrait tout de leurs actes et de pensées : un œil regardait Caïn, de Victor Hugo. Certains font plus grand cas des hommes que d’eux-mêmes dès lors qu’ils sont athées : « pas vu, pas pris ». N’existe de faute en réalité que prouvée par les hommes et qu’on ne peut contester. Certains font grand cas d’eux-mêmes et se culpabilisent pour un rien et ont peur de faire du mal à quelqu’un d’autre malgré eux. C’est comme s’ils commettaient des actes en lesquels ils ne se reconnaissent pas : ce n’est pas moi, je ne suis pas comme cela ! Dieu pardonne ou condamne et c’est lui seul en décide, qu’on ait fait plus de bien que de mal, à la fin, ce sera, et à lui seul, d’en juger : Dieu est grand, Dieu est infaillible, Dieu est miséricorde. Les hommes ont défini une justice au-dessous des hommes car elle dépasse tous les cas individuels particuliers. Elle en devrait jamais se tromper, or il existe réellement des erreurs judiciaires. La conscience est plus souple et plus lâche car elle est à la fois dans le rôle du juge et de l’assassin et elle choisit souvent la relaxe pour circonstances atténuantes, doute sur l’intention.

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  • +  Jurer devant Dieu ne concerne pas le bien ou le mal mais le parjure, c’est-à-dire le mensonge volontaire ; Jurer devant l’Amérique revient au même. Jurer devant soi ne sert à rien. On ne peut pas échapper à un jugement en cas de crime, de violence ou de faute grave mais on peut faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre en fabriquant même des preuves irréfutables. C’est l’engrenage des doutes : plus vous clamer votre innocence et plus l’on s’acharnera à vous rendre coupable. Moralité : dès qu’on a affaire à la justice des hommes, coupable ou pas, on est dans le pétrin et on en sort jamais blanchi, par la grande porte. Utile à savoir au moment de porter plainte, elle peut se retourner contre vous et vous aurez beau jurer devant Dieu, devant les hommes, devant vous-même : la machine vous écrasera ! 

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  • & Dieu voit tout, Dieu juge de tout, Dieu est en tout. Il est le seul à comprendre nos intentions, actions. Justice d’Etat émane des lois dépassant l’individu, connue et la même pour tous : simple à appliquer. «En son âme et conscience», est un point de vue moral, intériorisé, conditionné, culpabilisant, s’accusant ! Dieu n’a rien vu, Justice n’a de preuve, moi cynique. «Péché avoué est à moitié pardonné» contre «un péché non avoué, péché non condamné».  

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  • # Quand j’étais enfant …  j’étais très effrayé par cette vérité qui n’avait pas d’échappée : Dieu voit tout, n’oublie, ne laisse rien passer !  Je n’avais pourtant pas encore lu Gorge Orwell, qui, à sa manière, en 1984, défait le communisme. Maintenant je me rends compte que c’est possible. Internet voit tout, lit-tout, et peut analyser tout ! Les informations sur la vie privée de quelqu’un, ce n’est pas Dieu qui les interprète : c’est l’homme.  Je pense que ce n’est pas mieux, c’est pire : on aura chassé Dieu et autre le remplace, après vous, chaque jour, part en chasse.

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Textuels symboliques et corrélations

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Fontaine

  • Symbolique de forme : La fontaine est le symbole de l’immortalité, la purification et de la régénérescence et en continu. La fontaine de jouvence est une fontaine mythique dont l’eau à le pouvoir de régénérer le corps et l’âme de celui qui la boit, aussi, elle guérit toutes les maladies, et les chagrins et rend immortel et plusieurs mythes feront références  à cette fontaine : dans la mythologie romaine, Jupiter transforme la nymphe Jouvence  en une fontaine qui a la vertu de rajeunir de manière quasi  perpétuelle.  Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-fontaine

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Jaillissement

  • Symbolique de fond : Tous les hommes vivent constamment au milieu de sentiments plus ou moins profonds mais il est difficile de les percevoir avec finesse et de les rendre dans la langue humaine, car souvent ils se cachent ou nous oppressent. De même qu’il prend dans ses poumons, l’air de l’atmosphère et absorbe dans son organisme l’eau des sources et les éléments de la terre, l’être humain grandit et chemine au rythme des sentiments. Alors qu’il invente, crée, pense et s’extériorise, l’être humain, jaillissement de sentiments, tantôt sereins et tantôt troublés, tantôt à peine esquissés et tantôt débordants.  keulmadang.com/2011/01/13/archives/essais/le-sentiment-dans-les-poesies

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Tribunal >

  • Liens fond/forme : On parle de jaillissement d’eaux pour une source ou une fontaine : jaillissement de la pensée au figuré, de la justice quand le couperet tombe. Oui mais  comment faire  se rejoindre celui des lois et celui de sa conscience : la conscience sourd de terre ou du ciel, la justice est une construction sociale !

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