698 – Dire au revoir à quelqu’un est déchirant

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Visuels suggestion de scénario

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En voiture, au moment du départ,

faire un dernier salut, de la main.

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Ou dans un train ; et par la vitre, un

dernier baiser pour se dire au revoir.

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Ou autant au téléphone, le premier

qui raccroche vous dit : Good bye !

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £ Au revoir, comme son nom l’indique, est un espoir de se revoir, bientôt ; adieu, de s’en remettre à Dieu, c’est à dire un autre monde. Déchirant, parce que frustrant de ne plus percevoir quelqu’un en chair, et en os, et bien vivant, pour ne plus mélanger joie, chagrin. Au revoir est provisoire, adieu, définitif, adieu est sans futur ; au revoir, infinitif. Je n’ai même pas pu lui dire «au revoir» clame l’amant, parti sans aucun espoir. Un au revoir, joyeux, pour : à bientôt ; au revoir, triste, pour : pas de sitôt ; au revoir mitigé pour peut-être : autant accents bien, mal-être. Dire au revoir à quelqu’un est toujours un peu déchirant mais adieu, l’on n’osera point, parce qu’il représente un mourant. Pourtant la vie est bien faite ainsi qu’on s’attache, qu’on se détache, lors enfant, adolescent, et potache, l’on égrène un beau chapelet d’amis ! Quand une page est enfin tournée, c’est fini mais, qu’à cela ne tienne, car autre vie se sera déjà amorcée avec des morceaux de l’ancienne. Toutes les passions sont mortelles et il en est de même de ses sentiments, mais elles regorgent d’autres, plus belles, auxquelles on consacre son temps. Dire au-revoir à quel qu’être humain est prendre le risque majeur de l’oublier, et dire adieu à une aventure de marins, c’est finir de la penser pour lendemain ! Dire au-revoir à un bel objet, ou bateau, est comme arracher quelque chose de soi comme si une belle chose tombait à l’eau, alors que l’on y tenait, en toute bonne foi. Quelle morale pour cette histoire : aucune ! A chacun de décider de sa bonne fortune ! On ne peut tout entreprendre en sa vie : tout choix est dramatique et est fini. Il est fini quand on lui dit adieu et il ne s’agit pas des cieux, pas plus que de merveilleux mais de ses yeux, déjà ailleurs, à cette heure, où tous ses bonheurs, ses malheurs sont finis.

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  • + Dire au revoir, c’est couper un lien qui nous convenait lors circonstances nous obligent à le faire ou qu’autre, qui nous aimait bien, s’en va. Aucune chance ni aucun souhait de le rencontrer à nouveau, même par hasard ou dans une autre vie. Le plus simple st de le remplacer le plus vite possible mais il y a du chemin à faire entre l’idée et la réalité quand l’autre vous manque à ce point qu’il est irremplaçable et à vie.

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  • & Que ce soit  à pied, en vélo, en voiture, en train, en avion : de dire au revoir, sera toujours un moment d’émotions ! Certains embrassent, autres lèvent le bras, lance un baiser, et il y en a même qui se prennent en photos, en selfies ! Et puis il y a ceux qui s’en vont, sans rien dire ni faire, sans se retourner, un geste, ayant horreur de quitter l’être aimé auquel ils éprouvent  du mal à s’arracher.

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  • # On se dit au revoir, on espère bien qu’on ne se reverra  jamais ; on se revoit  volontiers  quand on s’est dit adieu. Si l’on confond avec adieu, c’est sous influence religion tout autant  qu’intention  de… Dans  la réalité,  l’un et l’autre, s’emploient en se contredisant. L’on n’arrête plus,  de nos jours, de se quitter et puis de se revoir, relations s’égrènent en pointillés avec temps morts et temps forts, c’est cela la vie jusqu’à sa mort.

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Textuels symboliques et corrélations

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Bombe

  • Symbolique de forme : Sadako, victime de la bombe, est devenue un symbole d’espoir. Âgée de deux ans au moment du bombardement atomique de 1945, elle aura succombé à une leucémie à douze ans. Entre la découverte de sa maladie fin 1954 et son décès l’année suivante, elle aura plié mille grues de papier, de plus en plus petites à mesure que ses forces déclinaient. Car une légende raconte que celui qui fait un vœu en pliant ses mille grues sera exaucé, or Sadako Ne voulait pas mourir. Source : lemonde.fr/asie-pacifique/article/sadako-victime-de-la-bombe

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Meurtre

  • Symbolique de fond : Le meurtre, dans le rêve est attaque symbolique.

C’est le conflit frontal entre deux parties, l’une cherchant à éliminer l’autre. Cela  exprime  une  situation vécue, où le rêveur, ou  la rêveuse, n’a pas suffisamment conscience de ce que ses relations comportent d’opposition. Cette opposition  peut  se manifester à l’intérieur de la psyché du rêveur, et là, un aspect de sa personnalité veut prendre le pas et refouler, de façon décisive, un autre aspect  du rêveur, rêveuse, en plein conflit interne. Love-Sexe/Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-d-un-meurtre-notre-interpretation

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Au-revoir > situation dramatique, monte jusqu’à Dieu, absence

  • Liens fond/forme : Une bombe provoque un meurtre ; un meurtre fait l’effet d’une bombe. Ce sont des situations dramatiques où tout au-revoir devient définitif dès lors qu’il monte jusqu’à Dieu ! Les enfants ont  parfois  bien du mal à se projeter longtemps en absence, plus encore en mort d’un proche !

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