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Visuels scénario
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Quatre façons de penser, agir,
vivre ensemble avec les autres,
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parfois, se contenter de celle qu’on a,
ne sera pas, longtemps, satisfaisant :
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tant d’envisager une nouvelle vie,
une meilleure, est le rêve humain !
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Textuel calligramme
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- Penser à vivre, vivre en pensant, vivre pour penser, sont des façons d’exister. Penser qu’à soi, penser au monde, penser aux autres sont des façons d’aimer. Pensée totalitaire, pensée individuelle, pensée communautaire, sont des façons de s’intégrer. Pensée unique, pensée nationale, pensée universelle, sont des façons de vivre. Commune manière vivre et penser, point, il n’y a pas d’universalité : chacune prétend la sienne, meilleure, sans, pour autant, assurer le bonheur. L’on assiste au choc des civilisations, confondant autant le mal que le bon, voulant imposer leur culture, civilisation, au-delà de leurs frontières mal définies. Chinois, arabes, africains, américains, dans de nombreux pays, sont expatriés, certains s’isolent formant communauté alors que d’autres préfèrent le dialogue pour échanger leurs rites et traditions. Ces derniers pratiquent des tolérances aboutissant souvent à leur intégration, alors que les premiers se satisferont de l’illusion qu’ils sont chez eux partout, même ici. Inflexibles sur leur manière de penser, des fanatiques pratiquent un prosélytisme, en faisant, de leur religion, un intégrisme : gare à celui qui refuse de la respecter ! Une seule manière de penser, une pensée unique serait, pour l’homme, une vision dramatique : cela tuerait tout son imaginaire, créatif, qui se conjugue au futur et à l’infinitif. Infini, infinitivement évolutif, nous sommes et ce qui fait l’originalité des hommes n’est pas en la reproduction du même mais en nouvelles solutions aux nouveaux problèmes. Le premier d’entre eux serait de traduire la pensée des uns dans celle des autres sans la trahir ni totalement y souscrire, lors mettant en miroir la nôtre et la vôtre. Aucune façon de vivre, ni de penser, n’est meilleure que les autres : toutes sont différentes et, grâce à dieu, toutes sont présentes, pour enrichir nos expériences, nos bonheurs.
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- Ma façon de vivre n’a rien d’universelle et si je la crois meilleure que toute s les autres, ce sera mon tort car il n’y en a pas une pour racheter l’autres, toutes sont équivalentes sur le plan civilisationnel. Je serais né ailleurs dans une autre époque, je ne serais pas ce que je suis, alors qui suis-je : en définitive, que le produit externe d’un pays qui m’a éduqué à être ce que je suis, j’agis, pense du reste du monde. Sa façon de vivre est-il un choix personnel et même sociétal ? En partie oui, et surtout si on l’envisage de manière radicale ! Mais en même temps il s’agit de manipulations ou formatages, sa façon de vivre nous serait inculquée au cours de l’enfance, et toute notre vie, nous appliquons, à la répéter, transmettre. Il n’y a guère que l’émigration qui instaure des changements structurels assez importants pour intégrer d’autres façons. On vit comme on le pense, on pense comme on le vit, ainsi la boucle est bouclée, il n’y aurait rien à rajouter. Sauf que la vie reste linéaire lors la pensée est circulaire : la vie rajoute ses contenus, la pensée n’aura pas retenu tout ce qui est utile au sens, elle se fourvoie, se mélange, l’on veut se croire un ange, diable est fossoyeur de sens. Le pire est de dire que sa vie n’est pas la sienne : formatée non seulement pour l’action, mais plus encore pour penser.
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Textuels symboliques
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Ampoule
- Symbolique de forme : Eureka ! L’ampoule est le symbole de l’idée qui jaillit sans qu’on l’ait vraiment cherchée : hasard heureux, erreur fructueuse, la lampe symbolise l’énergie que nous contrôlons, celle que nous maîtrisons. Dans la bande dessinée, dans le dessin animé, l’apparition d’une idée est souvent représentée par une lampe à incandescence qui s’allume au-dessus de la tête du personnage.
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Pensée
- Symbolique de fond : Il est nécessaire de s’interroger sur les rapports qu’entretiennent ensemble, notre réflexion sur l’existence, c’est-à-dire la recherche des raisons et justifications relatives aux choix, et aux décisions que nous prenons, avec la réalité de notre existence, à notre façon de penser, de la décider ou de la subir : domination éventuelle d’une sur l’autre ? Quel pouvoir peut-il nous être conféré pour agir sur nos vies ? Qu’est-ce qu’une existence réfléchie et qu’est-ce qu’une pensée autonome ?
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Corrélations > si j’ai une pensée autonome, si je suis la norme
- Liens fond/forme : Je me sens, parfois, vivre étant différent des autres, comme si j’étais en la marge voire à contre-courant : ma façon de penser constituant mon propre univers : envie de le partager est prendre le risque d’être ignoré, rejeté. À force de me construire, puis de me reconstruire, je ne sais si j’ai une pensée autonome ou si je suis la norme, et pourtant je vis dans une différence énorme, mais je persiste et signe, ne peux y renoncer. Penser par soi-même, vous n’y pensez pas : sauf en démocratie, vous seriez un déviant. Pour que le Monde progresse, il faut penser comme tout le monde, rimer, et rythmer avec. Dans votre face à face, devant votre glace, vous n’êtes que reflet d’une pensée commune sauf si prenez conscience de votre liberté qui pourra vous procurer une image réelle de ce que vous êtes, et vous désirez.
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