545 – Dix jours à t’attendre et autant de nuits

<<  Calligramme et symboliques 

.

Visuels  scénario

.

545 1

.

Dix jours, que c’est long, surtout la nuit,

 à ne pas pouvoir dormir ;

.

545 2

.

moi, pendant les pauses, je n’en peux plus,

 je rêve en pensant à toi ;

.

545 3

.

ne vous faites pas de soucis pour moi,

je ne fais que cela : attendre !

.

.

Textuel calligramme

.

  • Dix jours, c’est rien, mais c’est une éternité  si chaque jour, qui vient, est à pointer, sur le calendrier, comme un de plus à atteindre, ou un de moins, à t’attendre pour, et enfin, entendre ma peine s’éteindre. Ce n’est pas tant le jour que la nuit que je me sens amant bien que tu ne sois au lit, je me retourne et ton fantôme, j’étreins dans mes bras vides, j’imagine bien : sweet home avec toi comme compagne tant je me déclare avide de battre ta campagne.  Dix jours à t’attendre, autant de nuits à suspendre le rêve inachevé de t’entendre me dire des mots doux et tendres. J’ai mon cœur qui se serre et bât chaque fois que je pense à toi : j’ai beau t’imaginer, te désirer, tu n’es pas là, et il n’y a que toi qui me comprennes dans tes bras. Ce n’est pas vrai, diras-tu, car qu’est-ce que dix jours, si nous avons la vie devant nous, toujours ! L’amour que tu souhaites après année de vie commune, ne serait que vœu pieux que ton cerveau embrume. Quand bien même je ne sais trop si tu m’aimes, laisse-moi en rêver jusqu’au matin blême qui me ramène à cette réalité morose : sans toi, je ne suis pas grand-chose. Depuis dix jours, je t’attends avec mon cœur aimant, avec mes sentiments, et ce n’est pas du vent.

.

.

Textuel extension

.

  • Voilà bien, s’il en est, une belle déclaration d’amour, et qui réfute toute contradiction, toute répudiation. L’absence et le manque sont toujours trop prégnants quand on aime ! Pour combler cette absence, rien de mieux que d’occuper, à fond, ses jours, d’un tas d’activités qui nous en divertit mais que faire la nuit, quand on se réveille et ne s’endort plus ! Dix jours c’est rien, contre soixante si ce n’est le double ou triple, pour des couples qui sont séparés par trop de distance pour se rencontrer physiquement mais pas virtuellement ! C’est là que tout se joue dans la communication quotidienne qui fait que quoiqu’il advienne, autres envies, sollicitations, c’est le lien qui tient, qui prévaut, qui l’emporte sur le reste. Tant que la passion amoureuse dure, le manque est présente et fort, suite à quoi elle se transforme en attachement qui fait qu’on souffre moins d’absence et on diffère plus facilement. Différer, est le maître mot, pour que son désir soit encore plus fort au lieu de consommer en l’instant, mécaniquement tant notre cerveau a cette capacité de réguler nos hormones.  Dix jours, c’est rien, ce n’est pas une année, une éternité mais si on les compte ou que les soupire et souvent, c’est frustrant, c’est manquant, c’est embêtant, à ce point que l’on souhaite d’y être arrivé ! Quel jour on est déjà, quand tu seras là, tant de t’attendre, je ne fais que ça et je m’ennuie de tout et de toi, comme un toutou qui aboie et sa maîtresse ne l’entend pas !  L’attente est période affreuse ou délicieuse : tout dépend si l’on est à même de différer, ou non, désir, plaisir, devient tyrannique ! Il y en a pensant : je veux tout, tout de suite, l’impatience devient comme une obsession ; d’autres  qui s’occupent, font autres choses, et la veille, se réveille comme par merveille ; le reste qui, dès qu’ils auront du temps libre, se mettront dans l’idée à repenser à l’aimé ! L’attente est entre cauchemar, pause, rêverie : ce n’est pas tant le jour qui posera problème que la nuit, où les stimulations se réduisent et laissent le champ libre à l’inconscient : contre ce dernier, impossible de lutter !

.

.

Textuels symboliques 

.

.

Toupie

  • Symbolique de forme :  » Comme la vie d’un Homme, la toupie lancée cherche son équilibre sur son axe et rapidement tourbillonne avec une régularité et un brio semblant avoir l’éternité devant, avant de perdre petit à petit sa vitesse, s’épuiser et au final, s’arrêter au sol, terrassée par sa course folle contre les forces physiques qui régissent notre Univers » !     toupie-shop.com/ toupie-symbole

.

Sablier

  • Symbolique de fond : Le sablier est un instrument servant à mesurer le temps. Il symbolise : la tempérance, l’éternité, la prudence, le recommencement. Lors, est associé au temps cyclique. Tant cet instrument peut être retourné indéfiniment, et c’est donc le même sable qui s’écoule dans le récipient opposé. Il symbolise l’éternel recommencement. 1001symboles.net/symbole /sens-de-sablier

 .

Corrélations >Attente, jours, nuits, manque, éternité, tourbillon

  • Liens fond/forme : les nuits, plus courtes que les jours, en été se ressentent plus longues en état d’attente. C’est bien pire encore l’hiver quand les nuits n’en finissent plus, et que l’obscurité, totale, favorise projection aimé sur écran interne. Le manque parait insoluble, et voire éternel. C’est alors que l’on entre dans un tourbillon et sa spirale nous entraine  en déprime.

.

<<  Calligramme et symboliques