1194 – Douze suicidés sous trains : triste bilan !

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Le suicide est un acte extrême, la mort étant la décision suprême, prise par les autres, par requiem,  mais plus rarement par soi-même.

 

Car on laisse son entourage sidéré par une incompréhension totale, même pour certains, culpabilisés, par un manque d’empathie fatale. Ne parlons pas courage, lâcheté : le suicide est en deçà des mots, le suicide est au-delà des maux, en tous cas, un geste désespéré. Douze suicidés sous les trains,  triste bilan, pour un week-end de Pentecôte, où, aux apôtres ; douze langues de feu sur tête leur apportaient l’esprit saint. Langue de feu d’autre nature, celle d’un rail qui tronçonne en deux une belle personne, en plein marasme no futur. Quelle cause à ces actes, et des plus désespérés : nul vraiment ne le sait, traces par leurs impacts sur voyageurs : retardés, sur employés émotionnés, sur des médias amplifiés, qui donnent grains à méditer. Dix mille par année de suicidés, une petite ville entière, sans compter ceux qui se ratent, ceux que l’on rattrape !

 

+ Le suicide, vaste problème, autant personnel que sociétal. Que serait une société suicidaire : une bande lemmings qui iraient se jeter du haut de la falaise pour réguler sa surpopulation par rapport à la nourriture ou danger !  On a vu ce comportement pour l’Union Soviétique à travers consommation d’alcools et autres drogues et chez nous à travers les SDF et les immigrés. Le suicide personnel provoque plus de résonnances et de compassions parce qu’on peut d’y projeter plus aisément et qu’il ne dépend, en définitive que de soi. En réalité, il y a autant de raisons de se suicider que de rester en vie. Ce n’est donc pas l’argumentation qui prévaut, mais le goût, la motivation, l’énergie vitale, la force de lutter contre les événements qui nous touche, d’y faire front, de les surmonter. Il y en a qui touchent le fond et qui remontent et d’autres qui creusent  encore et finissent par  trouver leur propre tombe. Il arrive que le suicide flirte avec l’acte gratuit, le passage à l’acte pour voir, pour en finir alors qu’il aurait suffi d’une présence, d’une écoute, d’une main tendue à ce moment-là.  Crise d’angoisse aigue, soudaine  et insurmontable, appelée, «raptus anxieux» disent les psychos, qu’importe ! Dans de tel cas, il n’y a pas de lettre d’explication de son geste lisser sur la table …

 

& Suicide sous un train est aucune chance se rater, chance de s’éparpiller, déchiqueté en morceaux, et ce ne sera guère mieux, en voiture qu’à pied. Pourquoi en arriver là, sans accident, imprévu : sans doute parce qu’une pression sur le cerveau donne à penser que, la vie, la sienne, est foutue. Le train, l’auto et le piéton, déraillent ensemble ! En outre, une publicité de son suicide, est assurée d’avantage que, s’empoisonner, ou se défenestrer !

 

 

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On se doute bien, en regardant cette image, qu’il y a eu un drame

 

 

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et là, un autre suicide en une station de métro et en pleine ville,

 

 

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 là c’est une voiture  qui s’est faite percutée au passage à niveau !

 

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Suicide sous un train : aucune chance se rater,

Chance de s’éparpiller déchiqueté en morceaux

Et ce ne sera guère mieux en voiture qu’à pied !

 Pourquoi en arriver là, sans accident imprévu :

Sans doute parce qu’une pression sur le cerveau

Donne à penser que, la vie, la sienne, est foutue,

Le train et l’auto et le piéton déraillent ensemble.

En outre ,une publicité de son suicide est assurée

D’avantage que s’empoisonner ou se défenestrer.