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Textuels : poème, extensions, fragments
Textuel poème
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- La violence est partout, sur les ondes, les écrans, les journaux, en nos mots : à croire qu’elle est enracinée en nous, ou fait partie de notre Adn génétique. La violence, pour ici, c’est le sexe ; la violence, pour là-bas, les armes ? Elle est visible, d’ordre physique, ou invisible, d’ordre psychique. Violence d’attentats meurtriers repasse en boucle fermée pour nous apeurer, conditionner, préparer à un Monde où personne ne sera plus en sécurité et cela, nulle part : le Monde sera toujours en danger. En notre monde de violence, c’est devenu presqu’évidence : ce qu’on nous montre, cinéma, âme sensible n’appréciera pas. C’est quoi, une âme sensible : une âme pas mûre, enfantine, qui ne trouve normale, risible, torrent de sang, hémoglobine. Mais la violence se fait douce, quand elle manipule nos cœurs, quand vers la mort nous pousse, pour ne plus voir nos malheurs ! Violence, soumission vont de pair, nous enfoncent peu à peu en enfer, jusqu’à nous rendre forts et blindés, face aux souffrances de l’humanité ! Ames sensibles s’abstenir mais de quoi, est-ce que la vraie vie ne se montre pas sous son vrai jour, sans feinte, répulsion, âmes sensibles, sentez, voyez : tenez bon !
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Textuel extensions
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- En notre monde de violence, celle-ci devient de plus en plus banale, de plus en plus normal, de plus en plus animale : où est l’homme raisonnable et sociable, où est l’humanité qui croient en sa « culture fraternité » et à son projet de « vivre ensemble ». La violence n’est pas que physique, elle est aussi psychologique, elle est aussi morale. Elle est destructrice de la confiance en l’autre qui peut me faire du mal. La violence verbale, intraduisible en justice, a trouvé un succédané de plainte dans le « harcèlement » et la proposition sexuelle dans « l’agression », en tant que deux comportements inappropriés. On a établi enfin une différence entre l’influence, la pression et la subordination verbale. La première est considérée comme normale en toute relation, la seconde comme tolérable du fait que l’autre peut s’en défendre, la troisième, inacceptable parce qu’il n’y a plus de lien d’égalité. « Il m’a dit ça, tu te rends compte, c’est violent, qu’est-ce que je peux lui répondre, sans conséquence, c’est mon chef, c’est pas la première fois, il veut que je me soumette ou que je démissionne. » La violence est de tous les temps, les âges, les sexes, nations, situations. Gendarmerie lutte contre la violence par la contrainte, en manifestation, mais s’il est impossible de l’éradiquer, pourrait-on du moins la canaliser ? Souvent on la remplace par de de violence verbale, psychologique, mentale. Qu’est-ce qui peut bien la justifier sinon le désir de domination, vengeance ! Selon certains, le seul fait de naitre, s’accompagnerait déjà de violences : le premier cri, en serait son témoin, que l’on soit fils de roi ou… de rien. Dès lors on ne peut y échapper sans se faire violence, et volontairement, mais violence agie et violence subie n’ont pas les mêmes conséquences. Il est sain, il est humain, il est normal, de lutter contre violences très animales, mais l’on ne pourra guère éradiquer ce mal, il est inscrit dans notre barbarie… ancestrale !
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Textuel fragments
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- La violence devient un thème récurrent, non seulement dans nombre de médias mais dans bon nombre de conversations. On nous détaille crimes, guerres, exactions, des polars nous invitent à soulever son voile : un fait, elle devient de plus en plus présente. Elle envahit notre imaginaire basé sur réalité, on la trouve en écoles en forme d’harcèlement, on se tourne vers punitions plus qu’éducations. Aux USA, vente et possession d’armes reste licite : suffirait-il de les interdire, ce serait bien innocent : l’arme ne commet de crime : la main qui l’utilise ! En matière de violence, tous les coups sont permis, et dieu sait comme en torture, l’imagination règne, prise d’otages est classique du genre marchandage. On en serait arrivé au point ou un dirigeant prônant la non-violence aura plus de chance d’être assassiné qu’un dictateur devenant tyran, bourreau, boucher ! La violence appelle la violence comme la vengeance, je ne vous apprends rien par cela : la racine du mal est-elle le ferment des sociétés ou chacun de nous. On peut se poser la question dès lors que millions de citoyens élieront un malade comme président : s’en apercevant, n’ont aucun moyen d’éviction !
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Un manifestant cagoulé contre
un policier avec un bouclier.
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avec renfort, le manifestant vient
d’être interpellé, neutralisé.
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suivi de violence d’un interrogatoire
pour le moins musclé.
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Harcelé même par cyberviolences
d’un détecteur de mensonge.
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Textuels symboliques
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Verre
Symbolique de forme : Un verre est récipient utilisé pour boire, de forme tubulaire et dont les parois sont solidaires et hermétiques, et destiné à recevoir des liquides. Il est constitué d’une paraison, contenant verre, d’une jambe puis d’un pied. Le terme désigne aussi par métonymie, le contenu de ce récipient : Boire un verre d’eau. wikipedia.org/wiki/Verre_(récipient)
Bris de verre
Symbolique de fond : Superstitions liées aux rêves de bris de verre. Si vous avez déjà cassé du verre ou si vous en avez rêvé, depuis l’Antiquité, les gens pensent que briser du verre est un mauvais signe car dans la plupart des cas, on pense que verre brisé est symbole de malheur. Ce rêve signifie que vous échouerez dans de nombreux aspects de votre vie et manquerez des opportunités très importantes. fr.sr76beerworks.com/broken-glass-meaning
Corrélations > Violence, verre, chocs, fragilité, vulnérabilité
Liens fond/forme : Un verre, chacun sait, est fragile, il ne supportera pas de gros chocs, toute violence contre lui, l’achève ! Un verre en étain, voire en carton, se déforme mais reste utilisable, et il en est ainsi des humains : certains fragiles, ou solides. Fragile veut dire vulnérable, solide veut dire inébranlable, les autres, un peu entre les deux, s’accommodent de violence.
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