519 – En un cauchemar où ma vie bascule !

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Visuels scénario

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Affreux cauchemar, lors endormie,

et toute nue, s‘est abattu sur moi,

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forme dragon, ai voulu le repousser

de toutes mes forces : n’ai pas pu,

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tant et si bien qu’il m’aura dévoré,

à la fois toute nue et… toute crue !

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Textuel calligramme

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  • Se réveiller dans un lit et qui n’est pas le vôtre, avec, non pas votre mari, mais quelqu’un  d’autre, est-ce mésaventure, aventure : qui peut me le dire, à son réveil ! Cela semble être un cauchemar, à se pincer, pour constat de réalité, hélas, un corps étranger est bien là, en fait, pas si inconnu que cela  dès lors qu’il s’agit de votre voisin à qui vous auriez tendu la main, le reste aura suivi, malgré vous : que votre chair est faible, c’est fou ! À vous d’imaginer la suite, sinon un meurtre ou une poursuite, si cela se sait, votre vie va basculer, à votre place, un conseil, je me tairais.  Bien installée en mon train-train, rassuré par répétitions du quotidien, je n’ai pas vu venir événement soudain qui a changé ma vie du jour au lendemain. Cela avait tout l’air de presque rien, un je ne sais quoi qui vous tient votre main de si beau matin mais qui l’aura rendu divin. Était-ce mal, est-ce bien ! Je ne sais pas, je ne sais rien : toujours est-il que beau voisin s’est retrouvé sur mon chemin. Il n’était pas qu’un chaud lapin, c’était un ami, c’était un coquin : qu’avons-nous fait de vilain, je ne m’en souviens plus bien ! Est-ce moi, est-ce lui : choix léonin, j’ai eu presque envie, lui, plus certain, il a profité de son état second, de libertin, pour me coucher nue sur son lit voisin. Me voici prise en flagrant délire humain : peut-être lui aurai-je suggéré : allez viens ! Je le secoue, il ne bouge pas, il ne dit rien : je prends peur et sens venir un grand chagrin. Me réveillant, j’ai poussé un cri si soudain que mon souffle ou mon timbre cristallin, aurait pu réveiller un mort, matin, tant sa main était froide, ses yeux étaient éteints. Qui a commis un tel crime : assassin, hier, dans les bras d’un mari, voisin ! D’inconscience préméditée du malin, je suis désignée coupable en examen. De vie amoureuse, heureuse le matin, tout se bascule, se bouscule demain. J’ai eu beau protester, ce fut en vain, mon avenir en bien plus sombre en devint. Faute de faire attention, à tout et rien, on ne peut jurer ni de vous ni de rien : le marteau a frappé, ce fut la fin !

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Textuel extension

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  •  Se réveiller auprès d’un mort  est un cauchemar, c’est sûr, mais encore, bien plus fort quand il s’agit d’une vraie réalité. Ce n’est pas tant la faute commise d’un adultère que la culpabilité de l’avoir quelque part assassiné, et cela bien malgré soi.  Beau corps de femme prêt à être dévoré pas une si vilaine bête : faites quelque chose, ne demeurez pas là, immobile, spectateur ! Terrassez le dragon et libérer la vierge, qu’elle soit folle ou sage ! Oui mais dans un cauchemar, on ne fait  rien de ce que l’on veut, car l’on assistera,  impuissant, au déroulement des événements. S’il vous plait, réveillez-moi : cela mettra fin à mon cauchemar, je vous promets de transformer dragon en prince charmant !  Voilà une image de notre inconscient, toutes les formes, actions, sont possibles et bien plus encore, sans censure, permises. C’est pire que dans les jeux vidéo, d’horreur : on se fait attaquer ici ou là par des monstres et on ne peut réagir, se défendre, même fuir. La pudeur en toute action, n’est plus de mise, on est seul pour plaisir ou au bord de l’orgie, le sexe devient la porte ouverte au non-dit.  Au réveil, sentiment honte, culpabilité, comme si un démon s’était emparé de notre corps et l’avait dévoyé.

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Textuel épilogue

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  • Cauchemar, y en a marre, je ne dors qu’effrayé par un drame à l’infini. Je me réveille, en sueurs, étranglé par des peurs, je reprends mon souffle avec mes esprits.  Un fantôme de nuit a surgi du fond de l’inconscient lors j’ai basculé du lit pour le fuir, l’éviter. Était-ce un autre ou le mien, ma mort n’est pas si loin : j’y aurai cru un instant, lors cauchemardant. Marre de tout en merdant, ma vie, en pleine figure, me rappelle : il est temps de lever le pied et la tête.

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Textuels symboliques 

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Fantôme

  • Symbolique de forme : Le fantôme fait partie intégrante de nos imaginaires. Que l’on y croit ou pas, tout le monde sait ce qu’est un fantôme, personne n’en a vu. Le fantôme est présence absente plus que réalité. C’est quelqu’un qui rôde entre la vie et la mort mais qui ne serait pas si menaçant que cela, pas comme le zombie qui cherche à tuer. Le rêve de fantôme reset présent chez les enfants et adolescents, aperçus  sans visages. On ne sait pas bien qui ils sont. Ils glissent, créent le frisson. On voit l’attirail du thème : drap blanc, bruit de chaines, Paroles murmurées en un château. doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire- des-reves/reve-de-fantome

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Cauchemar

  • Symbolique de fond : Deux thèmes s’entremêlent autour du cauchemar : celui de la mort, et celui de la chevauchée infernale, sont illustrés la plupart du temps par le sentiment d’oppression, sur la poitrine, sont  ressenties par le rêveur comme l’association d’une angoisse extrême et d’un sentiment de totale impuissance. Plusieurs causes sont à l’origine des cauchemars. Des individus souffrant d’un stress post-traumatique, revivent l’événement traumatisant sous forme de reviviscences, dont ils n’arrivent pas à se défaire. Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations > vont bien ensemble, un vrai, ou un faux

  • Liens fond/forme : Pour sûr, fantôme et cauchemar vont bien ensemble et que ce soit un vrai, ou un faux, n’y changerait rien. Mais cauchemar  rime avec rêve, avec image interne, tandis que fantôme rime avec une perception externe. Cela dit, fantôme évoquera une forme  parmi d’autres et donc ne recouvrerait pas un fond qui est énorme. Quelqu’un vous dit : ma vie est un vrai cauchemar ! Je doute, un peu, beaucoup, qu’il vous  ferait envie ! Or ce n’est pas le cauchemar qui produira l’angoisse  mais bien l’angoisse de vivre qui suscite ce dernier. Voilà ce que c’est d’avoir une conscience coupable : « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn »nous clame Victor Hugo en son poème.

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