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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Ouah… quelle vision dramatique de notre sort, en tant qu’humains, qui ne chante plus, des lendemains, nous laissant espérer : sympathique. Une farce tragi-comique de théâtre : on tourne en rond en l’amphithéâtre de nos valeurs, misères et bonheurs sans trouver d’issue à nos malheurs. L’immortalité, appelée de nos vœux, nous donnerait-elle sort plus envieux : rien n’est moins sûr ni moins fâcheux que s’ennuyer en dehors propres cieux. Et si la vie n’était qu’une farce, et si le monde n’était qu’une illusion : jouons les deux le mieux possible pour n’avoir ni remords ni regrets : profitons-en en fantasmes concrets. Et si la vie n’est qu’une vraie garce, ne le cédons en rien à cette tentation de devenir ces monstres horribles, vivants de sang, de crimes, de secrets, que la bonne société, hier a produit et qu’elle produira, sans doute encore, demain. Nous sommes sur Terre et non sur Mars et nous sommes humains, non électrons, quoique parmi tous les mondes possibles, cela, pour nous, en rien, nous changerait, nous serions autant mortels qu’imparfaits. Vivons notre vie de façon intense, si éparse, en y mettant autant de raison que de passion, notre destinée finale demeure toujours risible au regard du Cosmos qui du Big-Bang nous percevons sa lumière tant qu’humanité est. Est condamnée à explorer, sonder, comprendre, expliquer le Monde, moitié, ridicule, l’autre moitié reculant sans cesse à notre observation. Entre farce et calcul, l’univers oscille, pendule, nous avons inventé l’heure pour nous faire raison.
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Textuel extensions
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- Et si la vie n’était qu’une marche, pour aller ailleurs, dans une autre dimension, un autre temps, autre espace, sans aucun lien avec notre Monde, notre Terre, notre perception de l’Univers ! Et si la vie n’était qu’une arche, un pont jeté entre naitre et disparaitre, entre larve et papillon, chrysalide enfermé en cocon de sa propre illusion : on dirait Platon avait raison mais si sa caverne n’est elle-même que reflet, que voit-on ! La vie, dirait l’existentialiste, est ce qu’elle est rien d’autre. Nous voilà plus avancé : c’est une tautologie : la vie est ce que l’on en fait dira qui croit qu’avec le progrès humain, il se dégagera de ses origines animales pour devenir un dieu bionique parvenant à retarder, abolir sa mort fatale. La vie, cadeau, pour qui s’en contente ; poison, pour autres. Mort et farce forment un oxymoron, quoique parfois ils se rejoignent lors quelqu’un croit qu’on va le sauver alors qu’on va en réalité l’assassiner de manière cynique. Un des exemples connu au cinéma, le film : « La vie est belle » de Roberto Benigni de 1997 commence par joie d’un enfant, d’aller faire un séjour en colonie de vacances pour juifs en 45. Je ne vous raconterai pas la suite : cette fable moderne terrifie. Ces mots disent la main, le tact de celui, qui sait bien, que l’avenir de la vie, est la mort d’une voix qui peu à peu s’essouffle. Tout comme l’on grave une épitaphe dans le granit de dalle, pierre tombale, nous gravons les voix de chers familiers et nous leur tiront, à volonté, leurs portraits pour tenter de les prolonger, après leur mort en des souvenirs tenant lieu de leur éternité. L’ironie tient à ce que l’on a beau dire et faire, la majorité des «sans noms, sans voix, visages», disparaitront en l’oubli total, de déménagement en déménagements, de génération en générations !
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Textuel fragments
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Pour un couple sérieux : la vie
des autres ressemble à une farce
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avec problèmes et conflits quotidiens,
exagérés, par des jeux d’acteurs,
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qu’on regarde autant en famille
pour s’en distraire ou délecter !
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si la vie n’est qu’une farce orchestrée
autant l’imaginer finir, à sa manière !
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Textuels symboliques
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Ironie
Symbolique de forme : Indifférence, parfois parasitisme de la mimique, souvent uniformément souriante et détachée, donnant une impression superficielle d’ironie, non adaptée à tous les contenus gai, et voire triste du discours. À l’extrême, on peut observer notamment rires immotivés ou au contraire, colères, sans raison suffisante, des sourires, grimaces, asynergie mimique peut être les seules expressions d’états thymiques parasites. psychologies.com/Dico-Psycho/Mimique-inadaptee
Tête de mort
Symbolique de fond : La tête de mort est un symbole qui représente un crâne humain recouvrant, surmontant, selon les cas, une paire de tibias et associée à la Mort, vanités humaines, la symbolique du crâne, trouve racine dès l’antiquité, continue de susciter l’intérêt en nos sociétés contemporaines. Aussi terrifiante que fascinante lors la tête de mort est souvent associée à l’expression latine « memento mori » signifiant « Rappelle-toi que tu vas mourir ». wikipedia.org/wiki/Tête_de_mort
Corrélations > Farce,
Liens fond/forme : On se sert d’un dessin de tête de mort dans bon nombre de fêtes, cérémonies, notamment en Afrique, et Halloween. C’est nul doute pour exorciser la mort, tout en se moquant d’elle, bien qu’elle se moquera encore bien plus de nous. C’est aussi emblème drapeau pirates, ce qui ne laisse présager rien de bon.
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