495 – Et si l’amour n’était autre que jeu !

<< Calligramme et symboliques 

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Visuels scénario

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Amour peut être jeu de l’oie ou

jeu d’échecs, ou jeu de dupes.

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Dites, à quoi d’autre jouent ces

flamants roses en séduction.

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Nombre d’unions sont en clair-

obscur, comme feux d’amour !

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Textuel calligramme

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  • Pour sûr, il y a une part de jeu dans toute séduction, élection : on y croit, sans y croire, on s’amuse et puis on se fait prendre au piège et l’on ne peut plus quitter son siège. Un jeu qui comporte une part de douleur, non en perte d’argent mais de sentiment. L’argent se remplace, moins l’amant ! L’argent rassure, l’amour fait peur : ils ne sont en rien équivalents. Un billet n’a pas d’odeur, l’amour si, persistant, et tout jeu s’arrête quand l’autre jette l’éponge.  Et si l’amour  n’était qu’un petit jeu de belles paroles,  de jeux de mots : coucher deviendrait un jeu de peau ; caresser deviendrait une parenthèse comme un bravo. Voilà qui enlèverait du pathos à un acte qui n’en méritait point : partenaire et partenaire conjoints ont rempli creux et bosses. Vrai et beau modèle d’immoralité, jeu banal, ou contrat de réjouissance ; amour, amant : plus de différences. Amour licence  et amante : prostitué ! Amour sublimé : contrat de dupe ! Amour soumis : contrat de  brute ! Amour partagé : contrat  de rut ! Pour finir, amour tarifé : contrat de  pute ! Amour qui touche à toute fleur, sans atteindre le fruit de son cœur, ne peut faire jouir bonheur autre qu’instant profiteur. Amour  est souffrance/douleur pour nous éviter d’avoir peur, il se transforme en des jeux, qui n’ont plus rien de vertueux. Jeu d’amour et amour du jeu sont deux miroirs humains qui en une spirale sans fin, entraine à la mort pour son destin !  Si l’amour n’était qu’un jeu, vie et argent le deviendraient autant et les humains ne seraient que foule de  malheureux. L’amour s’inscrit en deux « je« , se poursuit en un : « si  tu   veux« ,  se construit en « nous, être deux« , s’établit en un « nous serons heureux« . Je et jeu : il y en a plein, dans l’amour sans évoquer les imaginaires qui les courent.

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Textuel extension

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  • Je, jeu, jeux : une seule lettre les sépare, le «jeu», sert le «je» ou l’asservit en passant de l’un à l’autre et sans, pour autant, s’en méfier. Le jeu est apprentissage amour familial chez l’enfant : voire conjugal : «Et si on jouait au papa et à la maman », «Si l’on se mariait, ici, tous les deux pour faire comme eux», voire amical : « Et si l’on se disait être ami, pour toujours » Si ceci, si cela : déclarations ne portant pas à conséquence. Jeux de l’amour et du hasard, feux de toujours, du bazar, on pourrait voir, vivre, l’amour, comme casino sensuel.  L’amour peut n’être qu’un jeu au départ et devenir sérieux au bout d’un moment en se renvoyant la balle, ou être trop sérieux au point qu’il faudra un peu baisser la garde. Il y aurait, presque toujours, une partie du jeu en l’amour, ne serait-ce que parce qu’on l’a déjà pratiqué lors étant un enfant, sous une forme, différente, naïve, ou maladroite, peut-être, mais comme un modèle copié sur les parents et à reproduire.  « Tu m’aimes ou tu m’aimes pas : à quoi tu joues, dis-moi franchement. » On pourrait toujours poser cette question à sa compagne, et vice et versa, son compagnon. La séduction, en elle-même constituera un jeu qu’on contrôle et gagne parfois quand il faudrait perdre pour donner à l’autre une première chance et au coup suivant on inverse et, à chacun, sa revanche. Ainsi de suite, en multipliant jeux, d’amour, d’esprit car la partie est gagnée quand l’autre s’amuse, en rit. Oui mais il y aurait les bons et les mauvais gagnants : gagner à tous les coups, n’est donné qu’à Don Juan. Le jeu deviendra trouble quand on triche ou abuse si séduction se suffit à elle-même, reniant l’autre. Au bout du compte un contrat on devra signer sinon, c’est jeu du profit et en rien d’aimer.

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Textuels symboliques 

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Femmes

  • Symbolique de forme : Femmes opportunistes se retrouvent là où leur intérêt est assuré et lors, dès qu’une nouvelle opportunité d’avancer, dans la vie, se présente, elles la saisissent. C’est bien d’évoluer dans la vie mais le  danger, parfois, c’est de prendre des chemins tortueux pour gravir, plus vite, des échelons, et penser que ce n’est juste que de l’opportunisme. Pour rappel, l’opportunisme n’est pas mauvais en soi. marsialbenissan.overblog.com

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Jeu

  • Symbolique de fond : En tout début de relation, le «jeu du chat et de la souris» est normal, même amusant. Cela attise les désirs d’amants en les poussant  à  chercher la présence/absence de l’autre : laisser quelques jours  entre tous les appels, tous les messages ; ne pas accepter toutes les invitations ;  inviter l’autre à terminer la nuit chez soi. Toutefois, lors il devient clair que l’on est officiellement dans une relation  durable, ce jeu peut devenir déstabilisant, voire même usant. Peu de personnes aimeront savoir que l’autre joue avec notre sensibilité jusqu’à la rendre incertaine.

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Corrélations > L’amour pas sérieux, ce n’est que jeu : dire, fin

  • Liens fond/forme : L’amour c’est pas sérieux, ce n’est que jeu, prétendent certains, que cela arrange bien quand il faut l’assumer, ça devient sérieux, il n’y a plus qu’à dire, fin, et autre feu. On s’y chauffe les mains, on grille  son cerveau. Le jeu fait partie d’actes sexuels d’amours mais s’il n’est que cela, le face à face s’étoilera, ne prendra pas une forme qui aurait un fond, tant il rime  avec la légèreté,  la disponibilité : je ne joue plus, je suis sérieuse : moi non plus. là le jeu s’arrêtera où il aura commencé : dans un néant de promesses de gains réciproques.

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Jeu

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Activité physique ou mentale

Et purement gratuite, et qui n’a,

En conscience de personne s’y livrant,

D’autre but que le plaisir  qu’elle procure :

Amusement  ou divertissement  ou récréation

Cette activité organisée par un système de règles

Définissant un succès et échec, un gain et une perte.

Le jeu s’avère être beaucoup plus qu’un passe-temps,

Il demeure, composante  de la culture, universelle.

Quelles que soient leurs origines  ou coutumes,

Tous les hommes, en jouant, communiquent

Spontanément, naturellement entre eux.

Le jeu est un symbole de luttes contre,

Les forces hostiles (jeux guerriers)

Les éléments (jeux agraires)

La mort (jeux funéraires),

Soi-même (doutes).

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 « On sait que les jeunes enfants ne font pas de discrimination entre ce qui est jeu et ce qui ne l’est pas. Leur jeu est aussi sérieux que le reste. « Le jeu est le travail de l’enfant ». Cette parole du psychologue évoque le côté formateur du jeu et en laisse deviner la valeur symbolique: le jeu est une tranche de vie mimée et vécue dans un cadre précis et fixé à l’avance : les règles du jeu. »

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Un vieux  grenier  sont entassé depuis plusieurs générations des jouets en bois qui se réveillent un à un et se remettent à jouer comme si le temps avait repris son cours. Une salle de jeu vidéo avec 5 alignements à l’infini de consoles et de personnes y jouant  et des cadeaux tombant du plafond quand l’un d’eux, gagne, agitant les bras.

 

Combat, hasard, simulacre ou vertige, le jeu est à lui seul un univers dans lequel il convient avec chances et risques, de trouver sa place. Le jeu associe les notions de totalité, de règle et de liberté. Les diverses combinaisons du jeu sont autant de vies réelles, personnelles et sociales. Mais sous le respect des règles, le jeu laisse percer la spontanéité la plus profonde, les réactions les plus personnelles aux contraintes extérieures.

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Le jeu suractive l’imagination, stimule l’émotivité.

Jouer est un rite d’entrée  et prépare le chemin

Vers l’adaptation à l’objet réel, la vie réelle

Le jeu dans le rêve est un révélateur

De nos comportements sociaux.

Jeu en solitaire ou en équipe ?

Et la façon dont on organise

Un jeu correspond à celle

Dont  on organise  sa vie !

Coopératif, individualiste ?

Respect de règles, tendance à tricher

Nous voyons-nous perdants ou gagnants ?

Le voyons-nous comme puéril ou évolué ?

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