1187 – Etre à moitié mort et vingt ans à vivre !

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Textuel poème

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  • Cinquante ans, transformé en légume suite à un accident, et dans le coma, ou paralysie, soudaine, et définitive, ou Alzheimer, ou que sais-je encore ! Vivre encore vingt ans, biologiquement : à quoi bon, pour qui, ne reconnaissant pas ses proches, familiers, et, pas même … soi : épreuve pour entourage, mort psychiquement. Ah bien sûr, on peut revoir le corps, expression d’un visage un peu terne ou un peu abasourdi, car cela reste comme un reflet dans un miroir, non pas sans tain, sans teint quand même. Il faut vingt ans pour faire un homme ; pour le rester, quarante, en somme ; en retraite, vous n’êtes personne ; mort déjà, on vous abandonne. Mort physique, à petit feu ; mort sociale, en désaveu ; mort mentale en gâteux ; mort totale en adieu ! La vie vous transforme vingt ans, c’est énorme, pour conserver la forme : à moins que l’on s’endorme. Nouvelle œuvre ne peut s’accomplir sans contrainte si marmite à faire bouillir ; quand les enfants sont partis, une liberté revient vous donner nouvelle chance de vie, pour rebondir. Il faut rebondir, pour rester soi-même et pas un autre ! Et même si, de votre parcours, vous serez le seul apôtre, votre seule récompense sera, votre temps vécu, le vôtre, vous serez seul responsable si votre avenir se vautre.

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Textuel extensions

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  • A partir de quand aura-t-on la sensation que sa vie commence vraiment et qu’elle sera bientôt finie successivement? Bien évidemment, on peut s’en référer aux statistiques qui vous donneront des valeurs moyennes et plus ou moins réparties, mais basées sur du déclaratif qui n’est pas toujours en correspondance avec le vécu de l’intérieur. Quand on est déprimé à vingt ans, il y a de fortes chances qu’on le soit encore à cinquante et quand on a le moral et la santé, au même âge, on les garderait jusqu’à quatre-vingt ans. Les expressions  de « déjà vieux » et de « petit vieux » contraste avec celui de « jeune retraité » et de « fringant senior ». À chacun de voir selon son parcours et son humeur mais dans la plupart des cas, même si les gens vous considèrent comme vieux, de l’intérieur, rien ne vous empêche de rester jeune, tout au moins d’esprit, pour ne pas mourir socialement, psychologiquement, avant l’heure.  Vingt ans, vint t’en donc, tout le temps qui te reste à vivre et te voilà allongé sur le sol, à moitié mort, tant donc ivre ! Vingt ans, vint t’en donc et déjà complément dépressif ! Alors que normalement, c’est un temps où l’on est jouissif !  Cela peut se produire tout autant, en partant en retraite, ne plus avoir le goût de vivre, que, seul : celui d’en finir et attendre et attendre et attendre et encore et toujours, durant vingt ans que la mort vienne faire son ouvrage, perdant ses amis, repères, souvenirs et, de vivre, rage.  Combien de gens seront déjà à moitié morts, au mi-temps de leur temps, si ce n’est avant, oh, pas physiologiquement : psychiquement, ne sachant plus s’ils habitent au sud ou nord. Je ne parle pas d’Alzheimer ni de dépression, mais gens comme vous et moi, bien partants, qui ont abandonné la lutte pour leur réussite, préférant vivre assistés, en  marge de société ! Supposons j’ai atteint mes soixante-dix ans, un âge respectable, même presque enviable, je peux m’en foutre autant du reste à vivre ! Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

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Textuel fragments

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  • Moitié mort, qu’est-ce que cela veut dire. Moitié vivant, encore vivant : plus positif. La mort physiologique, on sait ce que c’est, toute mort intermédiaire, est-ce maladie ! En cas d’une démence précoce ou Alzheimer, on admet que la personne reste désorientée : pour autant peut-on la qualifier de diminuée, elle peut demeurer longtemps sans lucidités ! Voilà qui demande à clarifier : c’est quoi la vie ! On prône compréhension intermédiaire à la mort qu’on résumera parfois par cette formule simple : en possession des capacités physiques et mentales.  Voilà bien un sujet qui pourra varier entre les gens, sans parler fonction du temps et des médicaments, quelqu’un qui vient d’avoir un AVC ou un infarctus,  l’un s’en sortira presque indemne, et un autre, pas ! Une expression populaire donne parfois le frisson, vous annonçant avoir déjà un pied dans la tombe, je ne vois pas, en un tel cas comment le récupérer, bien qu’au peut vire avec un seul pied, un seul œil. J’espère, garder jusqu’à mort «bon pied, bon œil», en plus tant qu’à faire, mourir dans mon sommeil !

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels

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1187 1

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Ivre sur le sol, presque tous les jours :

vingt ans encore à ne faire que ça !

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Dépression étudiante : rien à faire

de la vie et surtout de la mienne !

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1187 3

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La retraite : l’âge d’être senior,  choix

entre méditation ou médication !

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Voilà chanson qui donne le blues

surtout lors on en prend conscience.

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Textuels symboliques

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Vase/rêve

Symbolique de forme : Le vase s’impose le plus souvent comme objet essentiel du rêve, contenant en lequel le rêveur va trouver comme refuge. Le vase est un contenant. Comme tout contenant, la boite, le coffret, le sac, le vase et un symbole féminin. Dans le vase, on met de l’eau, symbole de la vie, et de la terre et une plante et nombre femmes enceintes voient le vase contenant eau et fleurs.    Modifié, source : signification-reves.fr/Vase

 

Fleurs fanées

Symbolique de fond : Rêve positif de réalisation des possibles, les fleurs représentent également le symbole de l’âme et indiquent le bon avancement du processus d’individuation. Le rêve de fleurs fanées ou de fleurs coupées, aura une autre signification. Cela peut signifier une rupture ou cassure dans la vie réelle, fin d’une relation amoureuse. octissimo.fr/psychologie

 

Corrélations > Mort (à moitié)

Liens fond/forme : les fleurs coupées et les autres, ont des durées de vies, limitées, comme chacun sait : mois, année, une question de cycles et de saisons. Il en est de même pour les générations d’humains : l’hiver est rude et mortifère, vingt dernières années, manque d’air tandis que jeunes pousses prolifèrent toutes les fleurs fanées seraient-elles à moitié vivantes, mortes : qui sait si elles ne le sont déjà, bien avant.

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