891 – Etre tourné vers soi ou tourné vers les autres

<< Calligramme et symboliques 

.

Visuels scénario

.

891 1

.

De n’être tourné que vers soi,

 serait être un «pur» égoïste,

.

891 2

.

être intéressé par les autres,

le serait, déjà, énormément moins,

.

891 3

.

leur donner de son temps, argent

de son art gratuitement, plus du tout.

.

.

Textuel calligramme 

.

  • Égoïsme contre altruisme ou un mélange des deux ! Un intérêt, très personnel, peut satisfaire l’universel comme ouvrir une entreprise, pour faire des bénéfices, crée de nouveaux emplois, parfois salariés, heureux. Et le contraire, autant : un intérêt, dit général, peut servir un intérêt personnel. Difficile donc de les opposer sans se tromper ! Avant de prétendre être bien altruiste : peser le pour et le contre pour en extraire sa finalité. On a coutume d’opposer les gens qui sont tournés vers les autres à ceux tournés vers eux-mêmes, en désignant les premiers  comme des altruistes ; les seconds, comme des égoïstes.  Selon moi, la réalité est plus simple et plus brutale que cela : nous sommes tous égoïstes, point final, avec un point de vue qui tire parti de notre histoire, notre intérêt, notre éducation. Après, c’est une question de degrés, de contextes, de périodes, de solidarités mais nous ne nous effaçons pas pour épouser entièrement le point de vue de quelqu’un d’autre. Ce n’est pas en se regardant le nombril que l’on va découvrir qui on est réellement. Le point de vue d’autrui est prééminent sur le sien, instamment. C’est plus à travers les autres qu’à l’intérieur de soi-même que l’on cernera sa personnalité. Cela dit, quand Socrate dit « Connais-toi toi-même » il inclut les deux. Le va et vient, croisement entre les deux, intérieur et extérieur, permet de découvrir, compléter affiner au mieux les constantes et les dynamiques de notre identité. J’ai l’air de parler, ici, comme un livre mais il s’agit d’une réalité tangible et perceptible : celui qui n’écoute personne en parlant de lui, parlant des autres, des évènements, du monde, n’en sait rien.  Il ne fait que projeter sur ces derniers ses propres fantasmes ou représentations : nourri que de l’intérieur, arrive temps où l’on se dessèche faute d’élément, de remise en cause. C’est pourquoi, par exemple, plutôt que de s’autoproclamer poète, philosophe, écrivain, artiste,  il vaut mieux se laisser « nommer » par ses lecteurs comme « sans étiquette ».  C’est aussi à travers les histoires des autres que la fiction gagne encore plus en réalité, en véracité, pour le moins, vraisemblance. Les témoignages directs laissent moins de champ à toute projection. Aller vers les autres c’est rechercher ce qui fait sens commun, ce qui ressemble et diffère entre eux et d’avec nous.

.

.

Textuel extension

.

  • Tout porte, dans notre éducation, société, à être individualiste et que «les meilleurs gagnent» et si, beaucoup, ce sera mérité ! Avec des contextes, et des arguments de ce type : être altruiste, devient une vocation qui va bien au-delà de l’intention d’aider. En réalité la plupart des gens sont entre deux, alternativement, ils donnent sous le coup du moment, de l’émotion, de l’actualité et le reste du temps, ils capitalisent, et se servent : eux d’abord.  L’idéal serait de trouver l’équilibre entre tourné vers soi, vers les autres : trop tourné vers soi, fait de vous égoïste,  et trop vers les autres, fatigue de n’être pas. Il en est ainsi dans de nombreuses associations : le matin pour y contribuer, la faire durer, aimer, l’après-midi pour ses loisirs, passions, hobbys. Mais je m’en tiens là aux inactifs, retraités.  Les jeunes aussi donnent de leur temps, ils n’ont encore ni métier ni enfants. C’est plus dur pour les parents, altruistes pour leurs enfants. .

.

.

Textuels symboliques 

.

.

Coiffe

  • Symbolique de forme : La coiffe est une forme de couvre-chef en tissu porté par les femmes. Autrefois destinée au double usage de dissimulation du visage, de chevelure, protection de la tête, la coiffe est devenue, dans le civil, un accessoire de mode. On recensera, dans la plupart des provinces françaises, des coiffes. Si lors, certaines  ne concernent qu’une seule commune de région, la coiffe est désormais un élément du costume  folklorique, mais aussi du costume de certains ordres religieux.

 .

Affirmer (s’)

  • Symbolique de fond : S’affirmer c’est le nouveau courage. Que ce soit au bureau, entre amis, en famille, le besoin de s’affirmer n’a jamais été aussi présent. Dire oui, non, oser s’engager, sans violence, agressivité, relèveraient même d’une nouvelle forme de bravoure, nous explique clairement le philosophe Michel Lacroix. Notre sensibilité collective et individuelle, évoluent : lors ce qui nous faisait vibrer il y a trente ans, ne nous intéresse plus forcément aujourd’hui. Modifié, source : psuychologie.com

 

Corrélations > C’est bien cela la maitresse femme bretonne 

  • Liens fond/forme : S’affirmer est une nécessité dans le monde. Déjà, pour se faire connaitre, puis reconnaitre, autant pour ne pas se faire marcher sur les pieds mais s’affirmer c’est aussi s’assurer et s’assumer.  Il est certain que les femmes le font plus qu’hier mais ce n’est pas aux dépends des hommes, ’est juste à leur côté et différemment. Je ne vais pas me faire le chantre ni du macho ni de la féministe, dans leur lutte de substitution. Voilà une jeune femme qui s’affirme haut et fort. On a connu des hommes en chapeau haut de forme, elle mixte en fait un peu les deux dans une égalité dominante par sa coiffe, dominée par son voile, c’est cela même la maitresse femme bretonne !  Elle correspond, pour partie, au fond, tournée vers elle pour se parer, s’affirmer vers autres pour aider, diriger !

.

<< Calligramme et symboliques