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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Le cyclotourisme reste une activité pour tous les âges, pour toutes bourses, un loisir de découverte, plaisant, à part entière. La civilisation des loisirs, jointe à celle du temps libre, par le tourisme, et la nature, par l’écologie et l’économie, encourage toute les réalisations : voies bleues, rouges, vertes, sont prises en pratiques par les randonneurs et vélocyclistes amateurs. C’est un attrait supplémentaire pour visiter et pour séjourner en Bretagne intérieure, tonique par tous les temps, que ce soit en groupes, en familles, en couples, bien qu’une majorité des touristes se massent sur une bande étroite, le long des parcours côtiers, pour marcher, se baigner ou faire des sports nautiques. En Bretagne, il y a tant de richesses architecturales (chapelles, églises, manoirs, châteaux, cité de caractère, etc.) trésors naturels que nous offre sa nature des plus sauvages (des forêts, des cours d’eau, des lacs, des vallées, des monts) qu’on pourrait lui consacrer un été tout entier. Il est vrai qu’une météo « temps variable avec éclaircie » participe du risque à courir certains jours mais ce ne sont pas quelques gouttes d’eau qui feront fondre l’envie irrésistible de chevaucher la campagne à travers ses champs, ses cultures et ses prés. A la mi-mai, le temps est encore frais, encore frisquet, mais l’on se protège du froid avec une petite laine, du vent et de la pluie avec un très bon ciré, des coups de blues et de spleen avec un calva fort. Et l’on pédale tout droit sur le plat, plus penché, dans les descentes, et plus rond, dans les côtes. Quand les reins prennent, les genoux trainent, les pieds freinent. Au long de cours d’eau parsemés d’écluses, les maisons d’éclusiers rythment les chemins de halage qui n’ont vus de péniches marchandes depuis près d’un siècle, de Nantes à Brest, de même que pour les anciennes voies ferrées : les maisons des gardes-barrières, entre deux gares désaffectées, témoins d’autre d’activité, sont, aujourd’hui, dépassées.
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Textuel extensions
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- Cyclisme et cyclotourisme vont de pair, même quand il pleut et que tout va de travers avec le vent de face ou de côté. Traverser la Bretagne à vélo ou en faire le tour, n’est pas un pari stupide, n’est pas infaisable pour peu d’avoir du temps devant soi et des muscles aux mollets et de l’enthousiasme. Une sacrée ballade en cyclotouriste tout de même : quelques petites routes, et des arrêts, découvertes, des chemins de diverses natures, conforts, dangers, pour pédaler côte à côte et de concert en se parlant, ou l’un derrière l’autre, et en passant tantôt devant. Au bout de la journée, ça nous a fait un bien extrême. En Bretagne en France, Europe, ce ne sont pas les tours qui feront défaut, avec, chacun, leurs charmes et atours. On trouve sur Internet, foule de conseils pour s’équiper en vue du cyclotourisme. Choix du bon, meilleur vélo tout d’abord : plus votre voyage, long, plus serez chargé. Type de sacoches : sac à dos, mauvais idée, une devant et deux, derrière, mais légères ! Parcours sont siglés de flèche avec 2 cercles: Jaune, local ; rouge «Grande Traversée VTT» Je n’en dirai pas plus, je me suis documenté, ici, auprès du site de la Fédération Française de Cyclotourisme, qui est bien fait et bien avisé : faites en autant, ce ne sera pas du temps gâché.
Textuel fragments
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- Le cyclotourisme en France est un loisir bien développé, moins qu’en pays du Nord, mais qui progresse bien fort. La Bretagne attire par le dénivelé peu prononcé mais permanent, ça monte et ça descend tout le temps, tant et si bien qu’on est bien vite… fatigué. On peut en faire, du vélo musculaire comme de l’électrique : on dit assisté, avec un vélo de ville ou avec VTT : chacun a son rythme, et à sa manière. Pas question de perdre… les pédales, on reste lucide et l’on freine à temps. Parfois on se trouvera comme en dédale, en des terrains caillouteux crevant. L’avantage avec le vélo est d’aller partout et si le terrain est trop boueux ou trop pentu, on pourra le prendre à l’épaule c’est tout : aucun obstacle ne lui renâcle… c’est sa vertu.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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On part à fond, sur pédales
on fait la course, on force le trait,
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on se fait doubler par apparition
d’un futur pilote champion formule 1,
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dès lors on ralentit, on musarde,
on est là pour découvrir belle région,
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On rentre par chemin campagne,
raccourci à pied : attention cailloux !
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Textuels symboliques et corrélations
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Cyclotouristes
- Symbolique de forme : Vélo tandem à deux places, deux pédaliers, est volontiers associé, en l’imaginaire collectif, aux premiers congés payés. Bien que rares, aujourd’hui, il a encore de fervents adeptes parmi les cyclotouristes. Il est le symbole du couple uni dans l’effort d’économiser ses forces contre le vent et les frottements de la route. En proximité, propice À la conversation. Il permet de faire découvrir à une personne plus faible ou moins assurée, les joies de la randonnée cycliste. Modifié, source : Wikipédia
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Bicyclette
- Symbolique de fond : La bicyclette apparaît dans nombre de rêves modernes. Elle évoque trois caractéristiques : 1) Moyen de transport mu par la personne qui la monte ; 2) L’équilibre n’est assuré que par le mouvement en avant ; 3) Une seule personne à la fois peut l’enfourcher, cavalier seul. Le rêveur enfourche son inconscient, se porte en avant par ses propres moyens, au lieu de perdre les pédales par sa stagnation. Il peut compter sur lui-même et prendre son indépendance, sa personnalité, qui lui sont propres.
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Chemins >
- Liens fond/forme : Le cyclotourisme a bien des vertus, tant vrai, qu’à vélo, on va partout. Sur les chemins caillouteux, pentus, on s’aventure, on pédale, on risque tout. En couple, c’est bien, en famille, c’est mieux, on partage les découvertes, les sensations. Il y en a pour les jeunes, et pour les vieux. On ne s’en lasse pas, si on en a la passion.
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