Faire le vide est impossible, la Nature en a horreur et la remplit partout : c’est une image. Faire le vide est nettoyer ses idées blanches, noires, les trier, voire les éliminer de son stock de… souvenirs. Faire le vide est, s’isoler de tout, peu importe où chambre ou nature, pour ne plus voir ni entendre du tout, afin de repartir avec belle âme pure. Faire le vide autour de soi, faire le vide chez soi, en soi, s’allonger sur une chaise longue en terrasse, jardin, sous un beau soleil pour ne plus entendre que le bruissement des feuilles dans les arbres vus à l’envers, entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux qui vous bercent les oreilles et vous charment le cœur. Faire le vide autour de soi, le vide hors de chez soi, en soi, marcher le long d’une grève calme comme sentier d’un tour d’ile en pleine brume pour ne plus entendre que le clapotis de l’eau, accompagné des chants des galets arrondis qui vous inspire le tourment de quelque fantôme ou la crainte de rencontrer un revenant au prochain tournant. Faire le vide autour de soi, le vide d’une rythmique en soi, au milieu d’une foule en assistant à un concert de rock ou de folk ou de rap ou disco pour ne plus entendre qu’un seul instrument qui bat la mesure, dont les notes durent en votre tête comme chanson qui vous entête longtemps après sans que vous deviniez d’où elle vient, en fait. Faire le vide autour de soi, le vide lors d’un repas chez soi lors le débat familial bat son plein que l’on vous parle de tout et de rien pour n’entendre que le son d’une petite voix d’enfant qui, à l’autre bout de la table, vous regarde et qui vous dit par un petit geste : je t’aime comme un trop plein remplissant le vide autour.
+ Faire le vide autour de soi, sidéral quand on est au cœur d’une dispute dont on est prétexte pour régler ses comptes, pas le sien, pour n’entendre que le murmure d’une maman vous chantant berceuse à faire venir marchand de sable vous fermant les yeux plein des rêves vous habitant toute la nuit jusqu’au matin serein. Faire le vide intégral lors un orage gronde, tonnerre éclate zébrant l’air d’éclair fulgurant pour mettre sa tête sous l’oreiller et ne plus entendre qu’un bref bruit étouffé comme si l’orage était hors de portée et se dire que quand il sera passé, on pourra sortir la tête haute de ce refuge improvisé pour courir vers autre fenêtre éclairée.
& Faire le vide, autant autour qu’en soi, est impossible, il s’agit donc d’un vide relatif d’abaissement sensible. Néanmoins, le calme, le repos, un laisser-aller, certain, ne peut qu’y contribuer, et lors, peu à peu, on y parvient. Il ne s’agit pas de rêverie, ni d’hypnagogie, ni de sommeil, il s’agit tout simplement de se fermer les yeux et les oreilles et de ne plus penser à rien, de prendre tout, comme ça vient ! Certains y parviennent comme en un rite de posture, attitude, d’autres s’angoissent, dans trop de silence, ou trop de solitude.
Faire le vide autour de soi : question de poids !
Faire le vide autour de soi, question de solitude !
Faire le vide autour en soi, question de sensations !
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Faire le vide, autant autour qu’en soi, est impossible
Il s’agit donc d’un vide relatif, d’abaissement sensible.
Néanmoins, le calme, le repos, un laisser-aller certain,
Ne peut qu’y contribuer et lors, peu à peu, on y parvient
Il ne s’agit pas de rêverie, ni d’hypnagogie, ni de sommeil
Il s’agit tout simplement de se fermer les yeux et les oreilles
Et de ne plus penser à rien, de prendre tout comme ça vient !
Certains y parviennent comme en un rite de posture, attitude
D’autres s’angoissent, dans trop de silence, ou trop de solitude.