11- Faro, le mouillage au milieu de la lagune

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Visuel  scénario

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La lagune de Faro avec sa végétation

entre terre et mer,

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nous conduit vers la marina intérieure

de la ville de Faro,

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mais nous préférons, de loin, mouillage,

à l’extérieur, en lagune.

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Textuel calligramme 

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  • La ville n’est jamais totalement endormie : tout comme la nature, elle retentit de ses bruits et, en outre, elle s’éclaire de mille petites lumières, se transformant en halos en son ciel plein d’éther. Le contraste est très dur entre la ville et la nature, ses bruits de craquements, si ce n’est de ruissèlements, même des fois d’aboiements, sont couverts par les urgences : polices, pompiers ou ambulances, qui, chaque heure, mène la danse, ou encore, près de son port,  bruits de sifflements des drisses ou de son aéroport où rugissent décollages d’avions, très forts. Il n’y a  guère qu’en haute mer où, au milieu d’une  grande forêt, que l’on profite d’un endroit discret où un silence profond vous berce, endort comme un bébé en bras de Morphée en un rêve qui  va vous emporter ! Faro, début juillet, beau temps, la nuit tarde à tomber, doucement ! Rondes d’avions décollent, atterrissent chaque minute, d’envols. La ville parait faussement  endormie, sirènes de police locale la divertit. Ses feux s’allument en lagune où soleil brulant cède place à Lune. Au dernier verre de « vino verdé », un oiseau de lagune se met à chanter : concerts, coassements de grenouilles font écho à une faune qui grouille. Hérons et aigrettes, se sont évanouis, autres oiseaux magnifiques aussi. A proximité, on entend un chat miauler, aboiements de chiens enfermés. Drisses en mâts, s’en donnent à cœur joie, lors rafales, ou sautes vents, les atermoient. La vie occupe cet espace de temps de répit qu’hommes accordent à la nature, par dépit. Dépit de ne plus rien avoir à voir dans le noir tandis qu’ils sortent pour fêter le soir, en cet endroit de la Terre où, en hiver comme en été, des bruits étranges sont à écouter. Toujours présente, la nature reste très active, lors la ville dort avec aucune âme qui vive. La nuit dans le fond de la lagune de Faro, vous fait cadeau d’instants des plus beaux.

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Textuel extension

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  •  L’avantage du mouillage en lagune est d’être seul, distant des autres bateaux pour la tranquillité. Aucune ou peu de nuisance sonore ne perturbe votre occupation, aucune rencontre ne perturbe votre isolement volontaire.  L’inconvénient est que lorsque le vent se lève et se met à souffler très fort, il vous faut rester vigilant sur votre ancre pour qu’elle ne se mette à déraper et vous faire dériver.  Là où la terre et la mer, alternent, se mêlent  se confondent. Il y a toujours, des environnements, des vies, qui se répondent. Que ce soit la végétation, animalité, un microcosme s’instaure, autre que celui de l’estran dû exclusivement à l’effet de marée. Au-delà de Lagune, vous trouverez  le marais où une autre vie s’exprime, et le plus souvent en eu douceâtre, voire saumâtre, et la lagune de Faro en est un bon exemple de cette continuité, nous sommes loin des falaises, rochers roses, à pic de Perros.  De mouillage en marina et de marina en mouillage, le programme est varié et adapté à toutes situations ; malgré nos douze mètres de long, explorer tous fonds de baies, de canaux, de rivières, sans compter plages. D’être seul ou presque, et en pleine nature, diffère grandement de la proximité, animation, ponton : les nuits sont de calme olympien sous les étoiles où le noir, troué de petits éclats, a jeté son voile.  Le jour, oiseaux marins, grues, etc. on entend pousser leur chants si ne n’est cris, pêchant, bruits de ville nous parviennent en échos : on est comme en grande bulle de repos. D’autant que …nos deux  adolescentes, courant l’Europe comme leur jardin,  ne sont plus là pour nous distraire de leurs parfums d’atmosphères. Nous irons visiter la grande ville dans l’après-midi puis la soirée, boire un mojito dans un café, animé, pour nous remettre de leur absence.

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Textuel épilogue

  • Jeter l’ancre, mouiller, stationner : qu’importe le nom : immobilisés nous sommes,  pour la nuitée : serons bientôt ensommeillés. Que nenni, bruits de la nuit, bruits de la ville, aéroport, sans parler voilier autrui, chacun y va, sonne fort. Mes oreilles, cerveau,  ne seront sans repos, rêve sera interféré, par éclats réalité. Cette si belle lagune, sous une si belle lune, propulse l’imaginaire en scénarios extraordinaires.  Le bercement émis par flots, par les passages des bateaux, rythme souvenirs de la journée plein d’évènements contrastés ! Le mouvement perpétuel de la mer, que ce soit marées, courants, vagues, ne nous atteint pas ni celui du rivière : la lagune est comme lac qui les tempère. Sanctuaire, pour les oiseaux, s’il en est, On entend toujours leurs chants discrets : s’adressent-ils à eux, à nous, aux poissons,  nuisances de la nature, bien humaines, sont. Avons passé deux nuits dans ce havre de paix, après de longues visites en ville de Faro et port. Si, dix ans plus tard, me relisant, j’y suis encore, c’est que l’image résonne comme si je la revivais.

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Textuels symboliques

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Lagune 

  • Symbolique de forme : Une lagune est étendue d’eau peu profonde, séparée de la mer par un long, et fin cordon littoral, est, souvent, constituée de sable fin. Ce cordon se modifie naturellement, il est vulnérable aux assauts de la mer : tempêtes, tsunamis, artificialisations. Pour le tourisme environnemental, Ria Formosa  est  un sanctuaire naturel, un endroit privilégié pour observer les oiseaux. Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

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Rivière

  • Symbolique de fond : La rivière symbolise le flot des énergies qui coulent en nous : vivifiantes énergies d’essences féminines. Comme le fleuve, la rivière symbolise une notion d’écoulement temporel lors la rivière représente les flots de la jeunesse, tumultueuse et inconsciente, celle qui précède l’âge adulte. http://tristan-moir.fr/riviere

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Corrélations > paysage, lac, berge, flore et faune

  • Liens fond/forme : Un mouillage en lagune est comme en rivière tranquille et à l’abri de toutes fortes tempêtes. Le paysage ressemblerait à celui d’un lac, avec des oiseaux marins tout alentour. Le seul risque est de faire déraper l’ancre, et le bateau avec, et de se retrouver sur  la berge. La rivière est en général d’eau douce : ici, elle est à moitié douce, moitié salée, dotée d’une flore et faune bien spécifiques. Quand elle se jette directement dans la mer, qu’elle soit petite, grande, on l’appelle fleuve. Dans une  rivière, on  pourra, aussi, s’envaser, mais, avec le courant, ce sera plus facile de s’en tirer ! Lagune, lac, delta, rivière, sont mots qui font rêver.   Celle de L’Arvor et Faro ont  des ressemblances : on se sent plus en confort, abri de vents, tempêtes qu’en mouillage en bord de mer, si abrité soit-il !  

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