.
Textuels : poème, extensions, fragments
.
Textuel poème
.
- Comment ne pas croire en son étoile ! Il y en a tant, en l’Univers sombre, que de les compter en nombres : impossible, incommensurable. Mais la mienne existe bien, la mienne me suit, de loin, et j’ai sa lumière en ma tête, sinon je serais triste…et bête. Elle me préserve de l’ignorance que la Terre est sans importance : l’on peut juste y faire abondance d’idées pour chasser ses souffrances ! Faut-il croire en son étoile pour oser lever le voile sur une œuvre, sur une toile, qui vous dévoile, nu, ou paraître orné d’une belle qualité qui vous fait rêver d’être doué de créativité. Et, si vous ne l’étiez pas, votre ombre survivra, matière de vos pas et vous bercera d’illusions nées de pensée insensée qu’il suffit de l’espérer pour être auteur à succès. Succès, échec confondent votre vitalité, en ondes, cachent, pudibondes, l’intérieur de votre monde. Croire en son étoile, persistante, géniale, c’est oser la diagonale du fou, extraterritoriale. Telle curiosité me mène aux confins d’un poème, où les vertus de mes peines me ramène au : je t’aime ! Je t’aime, non pas moi, l’autre, lecteur d’un labyrinthe devenu vôtre, où l’on se perd, se retrouve, apôtre d’une vérité dans laquelle l’on se vautre. Entre oser dire la vérité toute nue et fabriquer un mensonge éperdu, seule la croyance sera ce fil ténu pour les distinguer, entr’aperçus.
.
Textuel extensions
.
- Il faut croire en son étoile, étoile étant pris au sens figuré, car un étoile, quand on l’aperçoit dans le ciel, est morte depuis des millions d’années, on en perçoit que la lumière et nous-mêmes, un jour, ce sera pareil, je veux dire notre planète Terre. L’étoile est en nous, sa lumière nous éclaire pour voir, avec notre esprit, les confins de notre spiritualité, les limites de notre destinée. C’est la dernière source de lumière, en pleine nuit, quand la Lune ne nous transmet plus le reflet du soleil comme une parabole qui tourne en fonction des lunaisons. Et puis il y a l’étoile polaire qui nous indique le nord et bien d’autres qui constellent le ciel en voûte et ce ne sont donc pas les mêmes, au nord et au sud, aujourd’hui et il y a cent mille ans ! « Il est né sous une bonne étoile », dit-on, de quelqu’un qui a de la chance, de la facilité du succès en tout ce qu’il entreprend. Qui n’espère pas faire partie de ceux-là. Cela veut dire aussi qu’il en existerait de mauvaises : quelle malchance tout de même ! Enlever son voile n’est pas lever le voile sur son étoile. Découvrir voile n’est pas voir son corps nu, ou sa tête. Le voile, ici, est à prendre au sens figuré, hors un visage : il s’agit d’une connaissance d’étoile, qui nous échappe et qui dans son mystère ferait référence à notre Terre. Les astronomes découvrent, de plus en plus, d’étoiles, et ça ne me dit pas, quelle est la mienne, si elle existe mais quand on a beaucoup de réussites, on peut se croire : «né sous une bonne étoile» ! Certains prétendent que le sens de notre vie est dans les étoiles ; d’autres, qu’il est inscrit en nous, en réalité, on le cherche partout ! Lever le voile suppose qu’il y en a un lors à vrai dire, l’on n’en sait trop rien. Au final, on ne peut guère se déterminer : les pieds sur terre, la tête dans les étoiles ! C’est la position d’un sage, qui sait qu’il ne peut s’extraire de sa propre réalité, réalité environnante, qu’il ne peut tout autant s’en satisfaire en conscience : connaissance, science ne lui apportent qu’une part de vérité !
.
Textuel fragments
.
- On vous dit : être né sous une bonne étoile, sans préciser au sens propre ou sens figuré. Au sens propre, difficile à croire : mortes ! Au sens figuré, on vous laisse l’interpréter ! Pour lever le voile en quoi : lumière, ombre, lumière céleste, voire ombre de vous-même. Quelque chose de mort, devenu une lumière, c’est que l’on dira de nous, après avoir vécu. Cela voudrait-il dire que : tout est bien relié, que les étoiles et moi, suivront même destin, un simple voile de connaissance nous sépare. «Divine révélation» : ce ne serait pas le ciel qui tombe sur notre tête, nous qui montons vers lui, cela suppose qu’on ait un bel élan de spiritualité. Mais alors ceux qui n’en auront pas, ou iront-ils : dans un grand «trou noir» en grande constellation, voilà qui interpelle, c’est, pour le moins, troublant ! Expression les pieds sur terre, la tête dans les étoiles évoquera assez bien notre sort distinct des animaux, encore qu’on l’emploie plutôt pour poètes, mystiques, ne me réclamant ni d’un, autre que suis-je, en réalité !
.
.
Illustrations : visuels, scénario et fiction
.
Visuels
.
.
Là-bas dans le fond, par le télescope,
j’ai cru apercevoir mon étoile :
.
.
quelque part entre Pluto et Charon,
et c’est non loin de Nix et de Hydra,
.
.
Mais on me dit que je ne peux voir
que sa lumière car elle est morte !
.
.
sauf projection de flots d’étoiles,
sur un voile constituant sa voute.
.
Textuels symboliques et corrélations
.
.
Voile
- Symbolique de forme : Hijab veut dire, en arabe, ce qui sépare deux choses. On doit parler aux femmes derrière un voile. Il signifie donc, selon qu’on le met ou qu’on l’enlève, la connaissance cachée ou révélée. Prendre le voile, dans la tradition chrétienne monastique, c’est se séparer du Monde. Truchement et obstacle à la fois, le voile, ne cachant qu’à demi, invite à connaître : toutes les coquettes le savent depuis que le monde est monde.
.
Voile
- Symbolique de fond : Le fait de cacher ses cheveux peut, en des contextes, être considéré comme le signe d’une éducation convenable. « Sortir en cheveux », tête-nue, serait une marque de désinvolture pour une femme, de piètre extraction, ou dites de « mauvaise vie ». Dans les années 1960, les femmes françaises de milieux populaires mettaient un voile sur leurs cheveux, en dehors de leur quartier, ainsi qu’en témoignent des reportages d’époque. Source : Wikipédia
.
Croyance >
- Liens fond/forme : Le voile est une projection, une figuration de son destin personnel en son libre-arbitre mais ce n’e serait là autre qu’une croyance qu’une bonne, ou mauvaise, étoile nous gouverne tout au long de notre vie. Etoile est astre, hormis planète, continuant émettre lumière alors qu’elle est morte comment dès lors elle rayonne sur nous : non !
.