Femmes : on vous adore plus qu’on vous hait !

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Femme en maillot de bain, vue de dos,

bras en croix, sur un ponton ;

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la même, au cours d’une de ses nombreuses

pérégrinations, en ville :

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la même, dans un en face à face privé,

tout sourire et attentionnée !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Femme : on vous adore, plus qu’on ne vous hait, au singulier tout d’abord et encore mieux au pluriel, si l’on vous plait ! Femmes : forcément ténors, dans notre monde très surfait lors notre boussole a perdu le Nord sur nos intentions qui vous attraient. Femmes : on vous honore, en vos alcôves et pour vos secrets, que volontiers vous nous confierez comme à de grands benêts. Femme : on vous adore, lorsque vous vous fâchez fort, jusqu’à finir par rire de vos torts, quand trop vous nous chicanez. Femmes : on vous dévore, des yeux, des mains et des dents : si l’on est quelqu’un, en or, nous traiterez comme un bon amant ! Femmes : on vous honore même si avec vous l’on perd du temps ou lors vous nous mettez dehors alors qu’on est si bien dedans. Femmes : à raison ou à tort, vous nous priverez de notre cap, quand liberté nous attire, attrape, vous nous confinez en votre port. Femmes : on vous adore, lors on sait qui vous êtes, femmes on vous dévore lors vos rencontres et vos contacts égalent les fêtes ! Avec vous, on aura autant de jouissances que de souffrances et de renaissances, lors on vous propose perversions jusqu’à l’indécence. Vite, à notre place,  vous nous remettez, lors comptant nos jours de présence, d’absence : on vous manque un peu mais pas trop assez. Femmes, que l’on vous adore ou que l’on vous abhorre : en bateaux, tout mâle restera capitaine à bord. Adorer, aimer, détester, haïr, à en pleurer ou à en jouir : jeux de mots ou de mains, à en être gentil ou vilain, on ne peut s’en passer, de vous,  malgré tout ce que l’on endure, à vous aimer ou vous haïr  car, pour en finir, votre souvenir nous hante à tel point qu’on se soumet à toutes vos volontés, envies et désirs, sans parler voluptés !

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  • + Femmes on vous adore, femmes, on vous abhorre : il y a juste un petit glissement phonétique qui sépare ces deux mots, comme si l’un et l’autre étaient si proches qu’on pourrait les confondre ou ne pas les dissocier. Cela dit, les misogynes ne recherchent que rarement la compagnie des femmes, en tous cas ne leur confient pas leurs secret d’intimité sans pour autant les ignorer voire les mépriser.

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  • & La femme, de tous temps, était, est, et restera, multiple et courtisée, l’homme la veut confinée à fin procréatives, utilitaires, contrastées : amante et mère d’un côté, pute et ventrière de l’autre, aux extrêmes. L’hommage à une femme, en tant que déesse, parce trouvé trop belle. Après trois ans de passion, chute de piédestal, est transformée réelle, son image devient blême alors qu’elle avait été un temps suprême. Femme, on l’adore avant qu’on ne la hait, parce que plus nous plait.

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  • # On hait ce qu’on a adoré … plus que l’inverse, même si cela s’est déjà produit jusque marié : l’adoration naitrait d’un très haute estimation, la haine naitrait d’une tromperie ou déception. Si l’amour vous fait souhaiter bien des bonheurs à celui ou ceux que vous aimez le plus au monde, la haine fait espérer tous les malheurs possibles à ceux que vous détestez comme des toxiques ! Ne pas haïr quelqu’un ne suffit pas à l’aimer, tant de gens nous sont plutôt indifférents. Haine évoquerait l’ennemi, l’haine-mi, celui-là même dont l’existence, l’on nie.

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Textuels symboliques et corrélations

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Femme

  • Symbolique de forme : La femme a une symbolique très riche et qui a évolué au fil du temps et des cultures. Toutefois, elle aura toujours évoqué la fécondité, la pureté, et aussi le vice. Au début du XXe siècle les mouvements féministes sont apparus  pour tenter de rétablir un équilibre  entre hommes et femmes et affirmer les droits des femmes.  Modifié, source ; 1001 symboles

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Métaphore

  • Symbolique de fond : « D’où s’attrape la structure ? » questionne Lacan dans « Radiophonie ». La tournure qu’il utilise motive notre lecture : « du point où le symbolique prend corps ». Le « corps du symbolique », écrit-il, « Il faut l’entendre comme de nulle métaphore ». « À preuve que rien que lui n’isole le corps, À prendre au sens naïf, soit celui dont l’être qui s’en soutient ne sait pas que c’est le langage qui le lui décerne, au point qu’il n’y serait pas, faute d’en pouvoir parler. » cairn.info/l-insistance-du-reel–9782749205687-page-201

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Balance> haïr, adoré, chute, culbute, parachute 

  • Liens fond/forme : L’on dit qu’on hait mieux ce qu’on a d’abord adoré, par  mouvement de balancier : plus haut, l’on sera monté, plus fort, l’on s’est trompé, plus dure sera la chute. Lors, faisant belle culbute, sans moindre parachute : le vous aurai … prévenu.

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