157 – Fête, défilé chars, costumes, San Bartholome

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Visuels scénario

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Le village de San Bartholome,

sa chapelle blanche et pierres noires,

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le stand des réjouissances pour concert

et danse est des plus colorés,

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sur le côté du village à flanc de coteau,

une statue des plus étranges.

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Textuel calligramme

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  • Une fête folklorique traditionnelle non arrangée pour les touristes, c’est ce que nous avons vu à La Palma. Une fête où tous étaient costumés, avec chars défilants et nourrissants les habitants et visiteurs en passant, et le plus curieux, le tout, gratuitement. La fête, sur la place centrale du village, s’est poursuivie, terminée par des danses, salsas et mambos avec des chants populaires, avec force bières et force vins, à toutes fins d’égayer l’atmosphère. Le village est petit, une centaine d’habitants, en rassemblement de maisons coquettes autour d’une église et d’une place centrale, où un podium, pour le concert, a été installé : salsa, cumbia et autres danses sont au programme. Le défilé est, en lui-même, un pur morceau d’ethnologie canarienne, composé de sept chars, chacun s’arrêtant tous les cent mètres pour distribuer aux gens des nourritures, pommes de terre, boulettes de viandes, gâteaux de goffio, morceaux de fromage : le tout, arrosé par un vin très léger du pays et à volonté. L’ambiance est bon enfant. Les gens d’ici sont habitués à ces festivités. Pas de stress, d’agressivité ! Seule mission : faire la fête, boire, manger, danser, chanter. Les chars continuent à distribuer aux gens, arrivés près de l’église, victuailles et boissons, accompagnés de groupes de chants folkloriques, tandis que l’orchestre salsa-cumbia fait danser le peuple, jeunes et vieux, sans aucune distinction, sans aucune gêne. Le côté religieux et le côté païen semblent ici s’être confondus en un seul et même défilé de générosité, d’action de grâces, reconnaissance et bombance. Nous sommes rentrés après minuit, le cœur en liesse, tout émoustillé par le côté populaire et sympathique de cette fête de village comme on n’en trouve pas chez nous et qui, pourtant, semble être, ici, une tradition ancestrale, réunissant, dans un même élan, quelques centaines de gens. Ce qu’il en est de la vie quotidienne, toute l’année  à La Palma : nous ne le saurons pas.

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Textuel extension

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  • Nous sommes des touristes de passage mais, nous aurons, retenu cette leçon de vie : les gens isolés du reste du monde sur une île savent prendre la vie du bon côté dans un esprit bon enfant, et gratuitement, ce qui n’est pas le cas de nos festivités, à caractères commerciales sur le continent ! Une fête, une église, une cloche, un village, rien de très ostentatoire : décoré chichement, un défilé de chars, où  l’on vous  sert à manger, le tout dans un calme, un recueillement à prier, un orchestre de salsas et de musiques à danser. Nous sommes dans l’authenticité et simplicité de l’âme d’un peuple et des plus vivants !  En général, s’il y a à manger, voire  un repas, cela se passe à la fin du défilé, sur la Place, ici ce sont les chars qui en cours de route, vous servant des plats à base de patates. Il s’agit là, sans doute, d’une  tradition ancestrale, du temps où la nourriture était plus rare. C’est en tous cas, ce que je me suis porté à croire, à défaut d’en connaitre le fin mot de l’histoire. Fête religieuse et/ou païenne, qu’importe, ce qui compte est de rassembler, en gaieté, ceux qui travaillent et vivent là toute l’année : autres, envieux, moqueurs, balayent devant leur porte.

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Textuels symboliques 

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Cloches

  • Symbolique de forme : Les cloches rythment la vie quotidienne, tant profane : indication des heures et des moments de l’emploi du temps, que sacrée : matines,  angélus,  messe, vêpres, mariage, baptême, enterrement. Les cloches ou clochettes accompagnent et ponctuent les cérémonies et les processions, à l’intérieur et à l’extérieur des édifices. On pourrait parler d’un langage des cloches, riche et bien varié. fr.wikipedia.org/wiki/Cloche

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Cloches

  • Symbolique de fond : Pour l’Église orthodoxe russe, les cloches sont des êtres  animés d’un  nom, d’un corps et de sentiments. Par ailleurs, la forme creuse et arrondie de la cloche, l’assimile au corps féminin, battant et manche évoquent un phallus. Ces connotations sexuelles contribuent au symbolisme de la cloche et du petit sceptre, souvent employés, simultanément, dans les rituels tibétains. grandrêve1234.blogspot.com

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Corrélationsindiquer l’heure, fêter, sacraliser, repérer

  • Liens fond/forme : Comment se fait-il qu’on trouvera des cloches, des petites ou grandes dans le monde entier ou presque, Y compris, parfois, sur des animaux : elles servent à indiquer l’heure tout autant qu’à fêter notre bonne humeur, à sacraliser un rituel religieux, voire laïc, à repérer un lieu, se repérer en un endroit. Il y en même sur certains bateaux servant de corne de brume ou de signal pour les repas. Voilà bien l’instrument  qu’on a mis à toutes les sauces, traditions, religions et autres !

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