473 – Force d’attraction et force de répulsion

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Visuels  scénario

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« Je t’aime, moi non plus ! » ou bien

« Je te hais, moi aussi ! »

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plus l’aimant est fort, plus l’attirance,

la haine, le sera aussi,

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la preuve : elle a choisi l’homme

puissant quelle jette ensuite !

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Textuel calligramme 

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  • Plaire est un leitmotiv qui vous motive à paraitre mieux que ce que vous êtes en réalité. Plaire à tout le monde est impossible si une ombre accompagne toujours vos lumières. La beauté des femmes, en publicité, est surfaite quand elle est photoshopée. Plaire devient un dictat pour vivre en société. Difficile de plaire en ce monde : impossible de plaire à tout le monde. En ces temps, lieux ou beautés abondent, peu de personnes, avec vous, entièrement vous correspondent. Vous voilà seul, à ce point que l’on vous confond avec toutes les foules de vieux qui se morfondent à ne plus plaire.  De ne plus inspirer aux femmes de romance très féconde, votre de désir d’elles étiole votre âme, la rendant moribonde. Une rousse est plus difficile à séduire qu’une brune, blonde, pourtant, vous en avez laissé plus d’une, en plan, furibonde. Bien qu’encore vos fantasmes, envers toutes…vagabondent, elles vous considèrent désuets, impuissants, immondes. Age, apparence, statut, importent peu, pourvu qu’on réponde  aux critères de choix que vous imposent la société à la ronde. Plaire par vos atours, vos contours, détours, à la seconde, tant le temps est précieux et peu d’occasions surabondent. Vous étiez le premier et vous voilà le dernier choix qui fonde votre statut d’aventurier, soldé pour votre faconde. Mêmes les petites annonces lancées comme autant de sondes sur le marché n’atteignent pas ou plus votre monde. Difficile de plaire si l’on fronde en eau troublante : on gronde.  Femmes grosse ou girondes, en sus, à demi pudibondes, composeront un lot  d’ondes, en sondes, ou bien en bondes.  L’attrait, il est vrai, force le trait, la répulsion force le retrait, l’on ne retient que ce qui nous plait.  Plaire devient dictat nous rendant détestable ou aimable.

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Textuel extension

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  • Plaire est une nécessité vitale, tant chez l’homme que chez les autres animaux, ne serait-ce que pour des besoins de reproduction. A voir les efforts que produisent certains oiseaux pour séduire une belle, allant jusqu’à utiliser des leurres pour l’induire en erreur, à son profit, on est en droit de se demander si l’homme arrive à leur portée. Après, dans le monde humain, il y a l’économie, la culture, la mode qui interfèrent sur son choix purement animal, viscéral, cordial,  mais les mécanismes du leurre resteraient bien apparentés.  Certains hommes, certaine femmes plaisent à tout le monde, d’autres à personne ou presque : allez comprendre pourquoi ? « J’ai un piège à filles » disait la chanson … de Jacques Dutronc,  « Elles tombent toutes à mes genoux », comme en… adoration ! Peut-on séduire par la seule force, beauté, de son esprit : non parce que l’apparence favorisera l’attrait direct ; l’esprit, non ! D’ailleurs ça marche aussi en sens inverse : avoir la répulsion.  Attraction et répulsion sont les deux pointes d’un fort aimant. Tout autant que les deux faces d’une même monnaie d’échange.  On parle plus souvent, en amour, d’attraction bien plus que de répulsion, le reste n’est qu’intérêt ou indifférence n’entrainant, en ce sens, aucune passion. Si un être plait par présence, élocution, esprit, en politiques, en arts, en société, on dira, de lui, qu’il a de l’influence, qu’il a un certain charisme : ce qu’il est, ce qu’il fait, imposerait sa crédibilité. Il en serait de même en amour, certains, certaines plaisent à tout le monde ou presque, sauf répulsion, tandis que d’autres transparents passent inaperçus, le moment de se déclarer sera, toujours, le malvenu.

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Textuels symboliques 

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Bouteille

  • Symbolique de forme : Il y a peu de temps encore, le vin relevait de la compétence de la seule gent masculine. Si les femmes pouvaient boire et apprécier le vin, il semblait, en effet, contraire aux usages qu’elles le manipulent, notamment en débouchant les  bouteilles, voire, qui plus est, en le servant à table. Quelle est donc l’origine de cet interdit ? Pourquoi dira-t-on qu’il fait davantage «Tourner la tête» de bien des femmes ? Sont-ce les mêmes raisons qui empêchent qu’une femme débouche les bouteilles de vin et de découper la viande à table ? journals.openedition.org/lhomme/23718

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Séduction

  • Symbolique de fond : Séduction compulsive, excessive… on utilise ces termes à tort et à travers, sous couvert de jugements moralisateurs. Qui n’a jamais entendu dire, à propos d’une femme : « Cette fille est une séductrice, vraie compulsive, à chaque soirée, elle drague un nouvel homme ». Au grand dam des femmes, le fait d’aimer plaire, de le montrer, est associé à un comportement négatif. En même cas, l’homme sera qualifié de « Don Juan », ayant côté dramaturge presque noble. Modifié, source : marieclaire.fr

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Corrélations > art naturel, subterfuge, manipulation d’autres

  • Liens fond/forme : La séduction est un art naturel chez les uns, un subterfuge ou manipulation chez d’autres. Ici la bouteille est entourée de paille comme pour mieux cacher ou pour mettre en valeur le contenu. Le tout rime parfaitement avec la cible de séduction, telle une enveloppe renforçant  autant le fond que la forme, sans les superposer, confondre, les laissant face à face. Séduire est autant le fait des femmes que des hommes et même si la séduction serait perçue diversement, elle resterait indispensable à toute reproduction, comme animaux qui ne pourraient s’en priver. Mais si séduire peut utiliser artifice ou leurre, il y a un moment où comme un boomerang, la réalité reprend le dessus et vlan, dehors.

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