920 – Gens faits pour se rencontrer, ne le font pas !

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Visuels scénario

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920 1

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Cela aurait pu marcher : incompatible,

ça ne marchera pas !

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920 2

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Laquelle des deux, je devrais choisir :

et finalement, aucune !

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920 3

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Il arrive de faire une rencontre miracle

à l’occasion d’événement

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Textuel calligramme

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  • Comment se fait-il que des gens qui sont, tout le monde prétend faits, soi-disant, pour se rencontrer, ne le font pas réellement !  Ignorance, pudeur ou mystère, ou bien plus encore, la rencontre entre des gens qui ne sont pas faits pour se marier mais qui le font, et que, même, ça dure. Les agences de rencontres cherchent à rapprocher les caractères semblables mais ne prédisent les contraires compatibles, quand tout amour nait d’une rencontre. Dès lors que l’autre devient indispensable, on ne se préoccupe plus de savoir s’il est aimable ou détestable, on le pratique en aveugle ou bien on attend de voir si c’est l’homme d’une vie ou d’un grand soir, une passade, transitoire ! Comment se fait-il que des gens qui sont faits pour se rencontrer ne le font pas et que des gens que tout sépare le font et dure, en plus : un vrai mystère. Si l’on suit une démarche rationalisée, telle que celle proposée dans les agences de rencontres, les gens cherchent davantage à se caser qu’à produire le coup de foudre. Tout amour nait d’une rencontre, qui peut être capitale ou insignifiante la première fois et au bout d’un nombre de fois le lien se fait. Un détail l’emporte sur l’ensemble. Ce n’est pas que l’ensemble n’ait d’importance : il est nécessaire mais non suffisant : nécessaire pour éliminer, insuffisant pour élire. Il n’est pas nécessaire d’être amoureux pour faire l’amour et il n’est pas suffisant de faire l’amour pour tomber amoureux ! Au final, si l’un ne va plus sans l’autre, les débuts divergent. L’on devient, se sent amoureux lors l’existence de l’autre prend une telle importance que l’on ne se voit plus vivre sans lui, sa proximité, sans projet commun de vie.

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Textuel extension

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  • On ne pardonne rien à celui que l’on n’aime pas et tout à celui qu’on aime, jusqu’à limite à ne franchir, déclenchant le dégoût. Il y a autant de violence et d’indifférence en couple que caresse, tendresse. Amour n’est pas qu’émotion, état, permanent, mais sentiment soumis aux lois du désir ! Ce n’est pas l’acte qu’il faut regarder mais la trajectoire sinon on se trouve dans la posture et l’état mental de l’idiot qui regarde le doigt et non la direction indiquée par ce dernier. Signaux forts et signaux faibles sont d’égale importance : signaux faibles ne sont pas contrôlés par la conscience et sont moins hypocrites, menteurs, calculés. Le plus difficile n’est pas de rencontrer ni de faire l’amour ni de s’aimer mais de faire un choix qui élimine les autres sans impression de perte de liberté, de temps, meilleure opportunité. Les gens qui sortent avec plusieurs personnes à la fois finissent souvent par n’en choisir aucune car elles demeurent en compétition et ils n’ont pas le temps de n’approfondir aucune.  Gens fait pour se rencontrer ne le feront pas obligatoirement. Il suffit d’être déjà pris, ailleurs, suffit de moment de distraction, suffit de ne pas en avoir envie. Mais parfois,  antennes ouvertes, ça marche,  ça colle,  c’est gagné, jusqu’à une prochaine déception : faits pour se rencontrer, séparés !  Les parents, les amis, et les relations auront facilement tendance à l’union des personnes célibataires entre elles : je verrais bien un tel avec une telle !  Et voilà que, par hasard ou arrangement, il et elle, se sont rencontrés, se sont parlés et rien de ce qui était prévu ne s’est passé : à croire qu’ils sont aveugles, voire coincés. Qui sait si, plus tard, en d’autres circonstances, cela n’aurait pas fonctionné et tout de suite. En matière de rencontre, aucune certitude ! « Ce type devrait te plaire » : juste une probabilité.

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Textuel épilogue

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  • Longer longtemps une route, jusqu’à en croiser une autre, et rencontrer enfin quelqu’un qui la continuerait, avec vous, ou bifurquera pour une autre, est ce que beaucoup attendent dans leur cœur, esprit … âme !  Un peu trop en avance ou retard et la rencontre n’aura pas eu lieu : est-ce dû au destin ou au hasard : qui peut le dire, à part le bon dieu qui a autre chose  à faire de sérieux que de s’intéresser à deux amoureux. Quand on croise quelqu’un sur sa route, on demande, c’est la bonne, somme toute, il arrive en effet que ce ne soit pas la bonne ou que de fait, on ne croise jamais personne et on se perd, à jamais dans l’infini du doute. Des gens qui seraient fait pour se rencontrer, ne parviennent pas à le faire, trop occupés dans leurs métiers, communautés, loisirs, si fait que certains restent célibataires.

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Textuels symboliques 

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Route

  • Symbolique de forme : Que ce soit par la médiation des arts plastiques, la littérature, la poésie, la musique, la mythologie, voire  la  philosophie des  sciences, nombre de représentations de routes, de chemins, cheminements, abondent. Cette longue marche de tout être humain vers l’inconditionnel  peut se décrypter derrière toute expérience spirituelle, que celle-ci soit d’ordre esthétique, philosophique, gnostique ou mystique. Le symbole du chemin constitue donc l’un des éléments de l’image archétype que l’être humain se forme de lui-même. Il révèle l’essence humaine comme « être-en-recherche ». universalis.fr/encyclopedie/chemin-symbolisme

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Croiser

  • Symbolique de fond : Lors on est jeune, croiser des gens que l’on connaît, c’est un événement. En secondaire, on regardait  partout autour quand on allait magasiner, voir si on ne reconnaît pas quelqu’un. On sautait en les bras de connaissances que l’on disait nos amis,  on entamait des conversations, joviales et sans fin et dans les bars, l’on sautait aux cous de  plusieurs   personnes, comme si on retrouvait notre ami d’enfance. Modifié, source : lafabriquecrepue.com

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Corrélations > lieux, occasions de rencontre ne manquent pas

  • Liens fond/forme : Les lieux, occasions de rencontre ne manquent pas. À chaque carrefour, feu, rond-point, croisement, on croise les gens, on croise les doigts, pour saluer, ceux que l’on reconnait ou qui nous reconnaissent. Toutes ces formes n’épuiseront le fond  mais l’évoqueront.

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