329 – Grande randonnée, en sous-bois

<<  Calligramme et symboliques 

.

Visuels suggestion de scénario

.

329 1

.

Au tout départ de notre rando,

nous n’étions guère que  deux,

.

329 2

.

puis nous en avons rattrapé

quatre autres, dans la forêt,

.

329 3

.

pour finir notre belle randonnée

à quarantaine à la queue leu leu.

.


.

Textuels calligramme / extensions

£  +   &  #

  • £  Un sous-bois fait toujours rêver ; un sous-bois est fait pour  se cacher : un sous-bois est, d’amour, une opportunité. Un sous-bois met ses émotions aux abois ; un sous-bois est une  protection de bon aloi ; un sous-bois est en relations, le bon endroit. Un sous-bois est pour Nature, un vrai trésor ; un sous-bois est calme et pur et tout dort ; un sous-bois est Excalibur, aux abords ! Mes pas s’enfoncent mais qu’en surface et doucement dans le tapis des feuilles mortes, jonchant le sol, qui viennent de tomber ces jours dernier au vent, dans une dernière arabesque, dansée entre sous-sol. Cet humus, qui, sans cesse, se renouvelle, abrite centaines d’insectes, et combien d’animaux, divers. Je suis inconscient du poids destructeur de mes pas : je suis un géant au pays des nains et réciproquement. La cime des arbres, accrochant les nuages, sollicite ma vue de leurs chatoiements de couleurs, exfoliées, car, je sens leurs odeurs suaves envelopper mon nez, qu’un flot d’images, en ma mémoire limbique, suscite. Quelle chance d’être bien accompagné en sous-bois pour partager toutes sensations, vibrations, émotions : quelle chance de se retrouver au milieu de nulle part, tant la nature se ressemble, d’est en ouest, et de toutes parts. Le temps maussade ne produit aucun effet sur l’esprit : blues, nostalgie,  mélancolie, que bien vite, cette présence, amie, chasse et me ravit, Adam et Eve n’auraient pas été chassés de ce paradis d’ici !

.

  • + Le sous-bois est recherché pour marcher, autant à cause de sa fraicheur que de sa splendeur. Le soleil est filtré par un voile de feuillage plus ou moins dense, si fait qu’il scintille de lumière par endroit pour augmenter le contraste des zones d’ombre. Quand il pleut, il retient ou retarde la tombée des goutes sur vous, votre tête, votre peau, et puis garde l’humidité si le soleil tape par la suite, très fort. Le sol lui-même exhale des senteurs d’humus sur son tapis de feuilles mortes en automne et en hiver, les oiseaux chantent leurs refrains, voire leurs couplets et l’on peut apercevoir quelques lapins, renards, faisans et autres gibiers. Par contre, il faut savoir se guider car la vue ne porte qu’à une centaine de mètres, au plus et les chemins nombreux, mal bornés, peuvent vous perdre en pleine forêt.

.

  • & On peut randonner tout seul ou avec un chien, mais on peut être à deux ou je ne sais combien. L’essentiel est avancer régulièrement sur terrain, de ne pas se dire, c’est fatiguant, quand c’est la fin ! Moyennant, le plaisir est souvent au rendez-vous. Il ne faut pas oublier que j’humain reste un bipède, un nomade, ayant besoin de pieds, pour se déplacer. La pensée se détend et s’exprime mieux en circulant. Finalement, la marche c’est bon autant pour l’esprit !

.

  • #  La meilleure façon de marcher, c’est surement la nôtre,  c’est de mettre un pied devant l’autre et de recommencer. Extrait, chant scout de Dans la troupe. Marche ou crève, me disait-on à l’armée, quelle idée d’aller faire son service chez les parachutistes. Tant que tu peux parler, tu peux marcher : restait plus qu’à tomber à terre, inanimé. Voilà deux manières d’envisager une rando : je vous dirai pas mot de celle que je préfère.

.


.

Textuels symboliques et corrélations

.

.

Marche

  • Symbolique de forme : Les pieds sont notre base. La base de notre posture, de notre stature en verticalité, de notre ancrage dans la Terre. Ils servent à notre déplacement. Avant l’agriculture, durant le néolithique, sédentarisation, l’homme était un nomade, il marchait quotidiennement de longues distances. Les  pieds permettent la marche et sa manière la plus rapide : la course. Que ce soit en catimini ou à toute allure, lors les pieds permettent de fuir. Ils nous permettent aussi, de sauter et de grimper. leguano.fr/blog/pieds-symbole-de-liberté/2016/09

.

Marcheur

  • Symbolique de fond : Les pieds sont notre base. La base de notre posture, de notre stature en verticalité, de notre ancrage dans la Terre. Ils servent à notre déplacement. Avant l’agriculture, durant le néolithique, sédentarisation, l’homme était un nomade, il marchait quotidiennement de longues distances. Les  pieds permettent la marche et sa façon la plus rapide : la course. Que ce soit en catimini ou à toute allure, lors les pieds permettent de fuir. Ils nous permettent aussi, de sauter et de grimper. leguano.fr/blog/pieds-symbole-de-liberté/2016/09

.

Marcher >

  • Liens fond/forme : Le poids n’aiderait pas à marcher, vite et longtemps. Les champions ont des muscles longilignes, densifiés : à quoi d’autre servent les pieds sinon courir, sauter, nager,  et je n’oublierai pas à danser et sur la pointe des pieds ! J’ai souvent été surpris par réserve d’énergie des enfants, ils se disent fatigués, faut les porter, ils courent à l’arrivée. Je suis peut-être un peu vieux, lors je récupère moins vite, j’aimerais être encore comme eux, me dépenser pour rien : me dépenser uniquement, à marcher, fait du bien.

.

<<  Calligramme et symboliques