851 – Homme est pile s’usant avec le temps (II)

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Visuels scénario

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Il est certain que l’on s’use moins

vite quand l’on demeure très zen,

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et vrai aussi que tout le monde ne

 dispose pas de la même énergie

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et notre espérance de vie calcule

ce qui nous reste, sauf accident !

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Textuel calligramme 

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  • Gérer son énergie : tout un programme ! Si on dort trop, on se sent fatigué, vidé ! Un comble tout de même, à y penser ! Comme si sa pile était rendue surchargée ! On peut dormir, en une seule traite, ou préférer un sommeil fragmenté : à chacun de voir ce qui lui convient, c’est ce que font les chats et les chiens. L’important est de pouvoir, non pas rester éveillé mais le plus concentré possible et le plus longtemps possible et, quand la tension baisse : se reposer. Facile à dire moins à faire. Ecrire demande, souvent, une constante attention : vous avez quatre heures pour tel sujet,  à la fin, vous vous sentez totalement vidé. Chacun fait ce qu’il veut de son énergie, a sa propre vision de ce à quoi elle lui sert. Il y a ceux qui ont besoin de peu de sommeil, se lèvent à six heures, se couchent à minuit. Il y a ceux qui tentent de le faire et se retrouvent très vite en dette de sommeil,  d’énergie et ils se trainent du matin au soir, sans pour autant s’allonger au lit, se reposer. Il y a ceux qui font une petite sieste après le repas du midi, ceux qui ne le font pas, en prétextant : c’est pour les vieux.  Il y en a qui privilégient la concentration et la tension maximales et d’autres qui sont toujours à moitié réveillés. La variation d’énergie entre jeune et vieux n’est pas si importante que cela et qu’elle joue surtout, comme pour l’effort physique, sur la vitesse de récupération par le sommeil. Il faut gérer l’énergie différemment, non pas parce qu’on en a moins mais parce que les temps de rechargements sont plus longs : autrement dit la pile s’use et elle finit même par ne plus se recharger : la lampe s’éteint comme une bougie ! La pile est autant réalité que métaphore. Au premier degré, elle concerne l’énergie stockée, stockable ; second, l’espérance de vie et la coupure de courant (court-circuit).

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Textuel extension

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  • Le nombre de personnes qui meurent ainsi est petit : la grande majorité meure d’accidents, de maladies, d’organes qui flanchent (infarctus, AVC). Sans oublier les suicides, les dépressions, les drogues, les attentats, empoisonnements plus ou moins volontaires et l’euthanasie. Cette dernière pose d’ailleurs un véritable problème sociétal et philosophique sans parler de religion. S’il n’existe qu’une seule manière de naitre par les voies naturelles, l’homme en a trouvé cent de mourir dont certaines frisent l’absurdité (étourderie), folie (génocide).  On dit que certains usent leur vie et profitent par tous les bouts et que cela ne les empêche pas d’atteindre quatre-vingt-dix ans. A croire qu’il y a comme une sorte d’inégalité, voire d’injustice entre les gens sur question bonne santé, énergie, durée de vie ! Et il y a même des gens qui paraissent avoir une santé fragile, et qui vivront plus longtemps que tous les pronostics avancés. A croire que mort est un accident, interne ou externe, destiné.   D’accord on connait la fin et on n’y peut rien mais rien ne nous empêchera de la repousser par des soins, bonne alimentation, vie saine. Toutefois, nous ne sommes pas génétiquement égaux  et puis, tout comme en une pile, un court-circuit et tout disjoncte, et pour rétablir le courant, retrouver sa force, l’énergie initiale, le moral, il faudra du temps et des sursauts d’énergie. L’accident n’est pas un « burn-out » ni une dépression, le coup vient de l’extérieur, écrase, endommage, parfois de manière remédiable ou irrémédiable, la pile, voire les piles, censées nous électriser. Il est vrai que le corps à des ressources cachées voire capable en cas de manque d’en fabriquer.

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Textuel épilogue

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  • Le temps de notre propre vie,  le temps de notre Humanité, est court, voire infinitésimal, par rapport à l’origine de l’Univers ! Autant dire,  rien ou presque, lors que le temps soit inventé ou non, n’a pas d’importance : sommes appelés à disparaitre.  Mais l’énergie, elle, demeure, mais l’énergie, elle, ne meurt, elle se transforme en Univers passé, futur : endroit, envers ! Une pile qui s’use se décharge pour alimenter autre énergie, elle ne crée ni elle ne se perd : sa mort la transforme ailleurs. Est-ce à dire mort est autre vie ! Ce serait soulever voile mystère. L’on ne peut qu’espérer y croire : on le saura le jour du grand soir. On pourrait penser que ceux qui consomment beaucoup d’énergie, précipiteraient peut-être leur fin,  or il n’en serait rien tant nos piles sont de taille et de charge diverses, certains savent mieux les recharger.

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Textuels symboliques

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Pile

  • Symbolique de forme : Je tiens la pile dans la main, tout à coup, elle se désintègre sous mes yeux. Par terre, je vois ce qu’il en reste, des petits fils noirs qui sautent. La pile est une source d’énergie autonome. Elle se rapporte donc au sujet, son énergie interne, vitalité. Les rêves qui montrent des batteries usagées, des appareils dont la batterie tombera en panne, besoin d’acheter nouvelles piles électriques, disent, symboliquement, la nécessité de retrouver son potentiel d’énergie. signification-reves.fr/pile-electrique

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ADN

  • Symbolique de fond : Connaître son espérance de vie grâce à un test ADN serait bientôt possible ? Une start-up américaine dit avoir développé un système capable de connaître espérance de vie grâce à une simple prise de sang de façon régulière. Le test s’attachera au patrimoine génétique et au style de vie réel de la personne. Connaître exactement le nombre d’années restantes à vivre paraît, cependant, compliqué en l’état actuel des recherches mais ce test permettrait de mesurer si l’on a  déjà connu  un vieillissement moléculaire ? Modifié,: ouest-france.fr/sante

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Corrélations > Énergie/temps : libre de dépenser son  énergie

  • Liens fond/forme : L’énergie n’est, certes pas, notre ADN, qui ne fonctionne pas comme une pile mais bien plutôt comme un programme qui néanmoins, ne peut se passer d’énergie jusqu’à ce que sa mèche, ampoule, s’éteigne. Bien  souvent, l’on part, avant, en morceaux, si ce n’est pas par un accident, une maladie ! La forme du poème correspondrait à une pile, le fond n’est pas fait d’éléments qu’on dépile. Chacun reste libre de dépenser son  énergie comme il lui convient, la recharger selon possibilités, besoins.

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