386 – Il existe trois façons de … voyager !

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Visuels suggestion de scénario

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Se déplacer ; quoi de plus facile, normal,

 fréquent, pour aller voir ailleurs !

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S’informer, oui, mais, de quoi, et à quel source,

fiable ou non, et pourquoi !

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S’imaginer être seul sur une île déserte :

d’accord, mais quel ennui guette !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Voyager se fait en trois dimensions : la surface et la profondeur, faciles; la largeur de vues et d’explorations dépend du voyageur, dépendra des ustensiles qu’il utilise et qu’il maitrise : photos, ciseaux, pinceaux, plumes ou micro. Le désir de percer en soi son miroir n’est qu’un reflet de sa lumière noire. On ne peut la voir sans l’interpréter, sans symboliser toutes ses réalités. Le voyage en poésie n’est autorisé que si l’on abandonne le sens littéral. Pour chaque mot, chaque événement, chaque chose banale, le poète reprendra ou révèlera son sens caché. Voyager autour, en soi, qui n’en rêve pas, jusqu’à former autant de poupées gigognes que l’on élève en récits à tiroirs.  Il existe trois façons de voyager : la première consiste à se déplacer, d’un point à l’autre, assez de temps, y demeurer, pour devenir résident; la seconde consiste à s’informer, par les livres, les documents guidés pour se faire une idée du lieu visé ; la troisième consiste à  s’imaginer, et associer toutes bribes, pensées, qui viennent à l’esprit, déformées. Qui de vous est allé au pôle nord : personne ; qui de vous a marché sur la Lune : personne ; sans parler de confins de l’Univers, Big bang, et pourtant l’esprit se les représente, comme familiers. De proche, en proche, l’on étend sa portée sur les lieux, les choses et les gens, abordés, mais sur nous-mêmes, nous avons peu de connaissance quant à notre existence. Si l’on s’y enfonce, on découvrira une Terra Incognita.

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  • + Il existe un grand nombre de connaissances acquises par abstraction ou par imagination et dont on ne peut faire l’expérience par soi-même. De dire que toute connaissance nous vient par les sens paraitra faux. A l’inverse toute connaissance par essence qui n’aura pas été vérifiée peut s’avérer fausse. Vérités et croyances ; il y a peu de croyance qui se transforment en vérité et aucune vérité, en croyance ! L’univers de la connaissance étant par nature exponentielle, contradictoire et infini, le voyage pour la maitriser s’avère aussi impensable que d’aller jusqu’aux confins de l’Univers. Contentons-nous de maitriser d’abord le nôtre ! Oui, mais c’est par comparaison, par référence aux autres que l’on peut approcher et qualifier le sien. Ce voyage impossible à terminer est pourtant le seul qui nous soit proposé en la vie.

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  • & Voyager, est d’abord et avant tout, se déplacer d’un point à l’autre et plus particulièrement, pour découvrir des nouveaux horizons ! C’est aussi s’informer sur ce qui se trouve, se passe, en ces lieux, c’est autant, s’imaginer sa vie, différente de la sienne, à vivre et ce dernier point est essentiel pour se projeter en l’autre sinon, ce n’est que le décor qui change, voire la météo, et l’on en revient comme si on avait été au cinéma.

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  • # Il existe trois façons de voyager qui n’auront rien de prioritaire :  en restant, toujours, sur place,  consultant des documentaires ;  en parcourant le vaste Monde, pendant ses congés, vacances ;  en faisant appel à l’imaginaire pour rédiger textes ou poèmes.

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Textuels symboliques et corrélations

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Ciel

  • Symbolique de forme : Le ciel est universellement le symbole des puissances supérieures, et en tout, à l’homme, bienveillantes ou redoutables. C’est l’insondable immensité, la sphère des rythmes universels, celle des grands luminaires, le gardien des secrets de la destinée, le séjour des divinités, de toute puissance divine et des bienheureux ? Bouddhisme, Islam, chrétienté distingueront sept cieux comme autant d’états spirituels, gravis un par un. Les langues modernes distinguent le ciel religieux du ciel atmosphérique, y compris par les Gaulois comme une voûte, d’où la crainte qu’il ne leur tombe sur la tête.

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Imaginaire

  • Symbolique de fond : L’imaginaire peut être défini sommairement fruit de l’imagination d’un individu, d’un groupe ou une société, produisant des images, des représentations, des récits ou des mythes plus ou moins détachés de ce qu’il est d’usage de définir comme la réalité. Il s’agit de la capacité d’un groupe ou d’un individu à se représenter le Monde à l’aide de réseau d’association d’images qui lui donnent un sens.  Wikipédia : imaginaire

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Voyager >

  • Liens fond/forme : Le ciel est, par nature, un lieu de projection, on y voit et  la Lune, et le Soleil, et les étoiles, mais aussi, les nuages blancs et noirs, passer. Tout cela ne peut que nous inciter à voyager. Chacun sait que l’espace est de l’imaginaire, que chaque lieu en produit, malgré nous. Voyager nous transporte en autre ciel que celui que l’on voit tous les jours, renouvelle sans cesse la curiosité, pour ne pas dire amours : ainsi toujours !

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