807 – Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée

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Visuels scénario

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Il y a des portes accueillantes,

ou on ne peut, plus ouvertes,

mais certaines, en dépit d’aspect

sympathique, sont fermées,

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et d’autres, on dira, fermées à

double tour, négatives, agressives.

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Textuels  extensions

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  • La porte est, avant tout, une ouverture et elle suppose une possibilité de fermeture avec des gonds, des pennes, des serrures, tous étant des grands symboles de culture.  Symbole d’un seuil, d’un passage, entre un extérieur et un intérieur, qui peut être spatial ou temporel, qui peut être conceptuel ou sexuel. Car si un seul concept la définit, cent états l’utilisent, l’illustrent au point que confusion l’emporte si elle reste ni ouverte ni fermée ! Il y a des murs sans portes ni frontières, et des portes sans murs, tel des paradis, enfers. Notre mort elle-même serait une porte, au-delà de laquelle, plus rien n’importe. État d’une porte, non binaire, sauf en informatique ou prison. Fermez la porte aux courants d’air : tout le monde connaît la chanson ! En gros, une porte peut avoir six états : grande ouverte, entrez comme chez vous ; ouverte : demandez-vous s’il y a quelqu’un ; entrouverte : frappez, attendez, poussez ; fermée : frappez, parlez, annoncez-vous ; cadenassée : l’autre ne veut voir personne ; condamnée : il n’y aura personne derrière ! Les portes sont toutes des lieux de passage : elles ont un cadre, des gonds, des battants, des poignées, des clés, des volets, des rideaux. Sur seuil, intermédiaire, vous êtes ni dans le dedans ni le dehors, mais à la frontière. Nos sens sont portes sur l’univers : je ferme ma bouche et je deviens muet ; je ferme mes yeux et j’aveugle ma vue ; je me bouche le nez et je ne sens plus rien ; je ferme mes oreilles et j’assourdis les sons. Une porte peut être pleine, ou transparente ; une porte peut être minuscule ou cochère ; une porte peut être brute, carrée, en ogive ; une porte peut être virtuelle ou symbolique ; une porte peut être simple, double, en sas ; une porte peut être celle du paradis, enfer ; une porte peut ouvrir un véritable avenir. Cent portes donnent accès à cent lieux : porte de cave n’est pas celle de grenier ; porte de chambre n’est pas celle de salon ; porte du paradis est  antichambre de l’enfer ; porte du savoir est l’école de toutes libertés !

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Textuel extension

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  • Toutes ces énumérations n’épuisent pas le concept de porte, à la fois réel et virtuel, physique et métaphorique, et parfois en porte-à-faux ainsi que sa voisine, si ce n’est cousine, de fenêtre, comme ouverture, ou comme fermeture, au monde qui nous entoure, nous enferme ou nous libère.  La porte constitue l’entrée d’une maison, bâtiment : ouverte, fermée, entrebâillée, condamnée … détruite.  Même analogique, en électronique : purement binaire. Même métaphorique en géographie, de l’orient, occident. Il y en a de petites, voire minuscules,  d’autres de grandes et il n’y a pas de reproduction, sans penne, serrure, ni clef ! Au final, même mort on a ou non accès aux portes du paradis.  Quoi de plus banal qu’une porte : il y en a partout et de toutes sortes lors, pas de quoi en faire un fromage, pourtant on ne passe jamais les mêmes. Mais quel genre de porte nous importe ou qu’elle genre de porte nous emporte : porte ouverte sur le réel ou l’imaginaire, une porte ouvre sur tout ou le contraire.  Même qu’il y en aurait une pour Paradis, sans oublier Enfer, pourquoi faire jaloux : une porte cochère pour des plaisirs doux, tandis que l’autre grince, torture, punit ! Porte aura un pêne, poignée, pour ouvrir, parfois serrure, clé, pour mieux la fermer, aujourd’hui remplacé par un code contact secret pour se garder usage en un sésame. Le mot porte est devenu comme mot valise. Je vous porte quelque chose, en mon cœur : portez-vous bien, prenez la porte, au figuré ». Mille expressions comportent le mot «porte». Il y en a qui posent un peu problème : rester sur le seuil, rester entre deux portes. États indécis, imprécis, m’insupportent, situations de fixation ou de sas, angoissent.  Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée, en vrai : sujet de négociation, autorisation : porte close est décevant, et voire frustrant, lors entrée libre permanente, courant d’air.

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Textuels symboliques 

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Porte

  • Symbolique de forme : La porte symbolise le lieu de passage entre deux états, le passage entre deux mondes,  entre  le connu, inconnu, la  lumière et  les  ténèbres, le trésor  et  le  dénuement. Elle ouvre sur un mystère allant du profane au sacré : porte cathédrale … temple. Les villes  chinoises  étaient à quatre portes  cardinales. Le symbolisme des  gardiens d’entrée  interdite,  secrète. En traditions judéo-chrétiennes, la porte donne accès à révélation.

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Serrure

  • Symbolique de fond : La serrure est liée au symbolisme de la  clé. Les portes  représentent notre  ouverture d’esprit mais aussi notre ouverture aux autres, notre capacité à laisser  rentrer  l’amour dans notre vie. Les portes sont également le signe d’une bonne communication Interne et externe entre Inconscient/ inconscient. Po rte fermée représentera blocage,  fermeture, manque de communication. Serrure est symbole de blocage.  psycho2rue.fr : serrure

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Corrélations > passage lieu, état, à autre, accès libre/ fermé

  • Liens fond/forme : Concept de porte est utilisé comme passage d’un lieu, ou état, à un autre, c’est en ce sens que la porte du paradis prend  son sens  entre la Terre et le Ciel, tout comme entre vie, mort, résurrection. Lors porte de l’enfer entre vie et damnation, curieusement les deux  ouvrent sur l’Éternité. Une porte doit procurer un accès libre et facile, ce qui n’est pas les cas, contrainte, fermée à clef. La porte  peut n’être  qu’entourage, maçonné. Au sens figuré, elle est virtuelle, ou spirituelle ! 

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Porte

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Une ouverture aménagée dans l’enceinte

D’une ville pour permettre le passage.

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Ouverture aménagée, dans un mur,

Ou clôture pour permettre passage;

L’encadrement de cette ouverture.

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Pour ce qui est mécanique, véhicule :

Portes d’un wagon, d’une automobile,

On dit aussi la portière d’un avion, etc.

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Les besoins de surveillance de l’entrée ont créé

Les métiers de guichetier ou portier ou concierge

Élément de tout cadre de vie, la porte maintenant

S’équipe de surveillance automatique : domotique.

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 « Les villes chinoises étaient à quatre portes cardinales. Cela les rapproche d’un symbolisme de gardiens de l’entrée interdite, secrète. Dans les traditions judéo-chrétiennes, la porte donne accès à la révélation : il nous faut choisir entre porte du paradis et de l’enfer.»

 

En tant que protection contre le monde extérieur, la porte nous garantit de notre intimité.  On ne peut la dissocier de la clé qui l’ouvre et qui la ferme. La porte qu’on défonce peut s’apparenter à un viol (violation  de domicile, de l’intimité psychique, du corps féminin)

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La porte symbolise le lieu de passage entre deux états, deux mondes, le connu et l’inconnu, la lumière et les ténèbres, le trésor et le dénuement. La porte s’ouvre sur un mystère, du profane au sacré (porte des cathédrales, des temples)

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L’idée de passage et d’ouverture est évidente.

Elle permet d’accéder à un nouvel espace,

De découvrir  ce qui se cache  derrière,

Si, du moins, elle accepte de s’ouvrir.

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Ce peut être promesse de bonheur

Comme d’une menace ou danger.

La porte ouvrira sur un mystère.

Si elle vous indique un passage,

Elle invite, aussi,  à le franchir,

En voyage… vers un … au-delà.

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Symbole de séparation et de réunion,

Sa forme peut être anthropomorphique,

Religieuse philosophique ou politique,

Mais toujours : constante de porte.

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La porte est la bouche, voire le nez,

À côté des deux fenêtres-yeux maison de famille

Dessinée par l’enfant, maturation psychologique,

Cela quel que soit l’époque, l’endroit où il habite.

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