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Visuels suggestion de scénario
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Porte du paradis et long corridor
tunnel avec, au fond, une lumière.
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Derrière l’une : des anges blancs,
derrière l’autre … diables rouges.
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Porte de l’enfer, elle est comme
murée, sans espoir de lumières.
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Textuels calligramme / extensions
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- £ Le paradis et l’enfer sont des valeurs contraires, pour le bonheur, le malheur, le faire, mais dans la vie ils se mêlent intimement et en chacun de nos actes et de nos sentiments et, sans compter, projection, pensée, qui nous traversent, en bien ou en mal ! Il ne saurait y avoir ni paradis ni enfer ; il ne saurait y avoir ni beauté ni laideur ; il ne saurait y avoir ni fortune ni revers ; il ne saurait y avoir ni vérités ni erreurs. Ce ne sont là que de fausses, relatives, valeurs qui constituent des rapports symboliques qui départagent nos bonheurs et malheurs et guident notre sens, vie, pratique. Ils existent, mais le long de curseurs, tantôt en distance, tantôt en hauteur. Ils ressemblent à un mélange qui évoque un air d’espéranto en jouant sur l’équivoque. Considérant une même valeur pour tous, certains et d’autres la trouvent différente. Il n’y a aura jamais d’universelle entente : valeurs et langues sont autant d’histoires de fous. Aspirer à quel sens, à quelles valeurs de vie, représente des questions des plus cruciales, auxquelles on ne peut échapper ou mal, tant notre mort nous rappelle ce souci. Le respect de l’autre comme de soi-même constitue la principale règle à observer. Dans la vie, tout n’est pas du pareil au même sinon c’est vite l’anarchie et la brutalité. Il ne saurait y avoir ni paradis ni enfer, c’est nous qui les inventons, les projetons. A force de vivre en misère ou de travers, ce sont de fausses réalités auxquelles nous croyons.
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- + Pourquoi s’en faire paradis ! Pourquoi paradisiaque enfer ! C’est juste qu’il faut trouver un lieu pour y mettre les hommes de bien et un autre, les suppôts du mal : point barre ! Un paradis où l’on serait seul serait un enfer, un enfer ou l’on serait convivial, serait un paradis ; l’homme n’est pas fait pour vivre seul, ni sur terre ni ailleurs, il communique. L’enfer serait de ne pouvoir satisfaire le moindre de ses désirs, le paradis, de les avoir tous satisfaits mais le paradis se transforme alors en enfer de ne plus avoir aucune envie. L’enfer, c’est la lutte, c’est la fuite mais c’est surtout l’ennui lors le paradis, c’est le bien-être, le plaisir, joie, bonheur ! Chacun a sa propre vision de l’enfer et du paradis. Distinction entre celui qu’on vit sur Terre et celui qu’on projette après la mort : y a que le premier qu’on vit, subit !
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- & Portes du Paradis sont ouvertes sur une grande lumière. Portes de l’Enfer sont condamnées par une entrée en fer. Des anges en Paradis, des démons en Enfer : est-ce nous ou ceux qui nous accueillent ou bien s’occuperont de nous, c’est à chacun d’en décider selon le fruit de son imaginaire.
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- # L’enfer est cité en toutes les religions et il n’est nulle part en même temps : ce n’est pas vraiment un lieu, lequel ? Pas plus vraiment un temps : lequel ? Quelque paradis terrestre aurait existé avec Adam et Ève, sous le nom d’Éden entre Tigre et Euphrate, Mésopotamie, mais parfois ailleurs aussi en des lieux inconnus. Le plus curieux, le plus extraordinaire : enfer et paradis ont traversé les siècles suite à de fausses traductions, croyances : il nous faut croire qu’on a besoin d’eux !
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Textuels symboliques et corrélations
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Lampe
- Symbolique de forme : La lampe, qu’elle soit électrique, ou à huile ou à pétrole, représentera toujours une sorte de lumière intérieure, une énergie, et des capacités, talents que nous maîtrisons. L’homme maîtrise la lumière, avec un pouvoir de l’allumer et de l’éteindre. Psycho2rue.fr/dictionnaire- Des-symboles-de-reve/lampe
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Ampoule
- Symbolique de fond : Eureka ! L’ampoule, symbole de l’idée qui jaillit sans qu’on l’ait vraiment cherchée : hasard heureux, erreur fructueuse ! Tant qu’il s’agisse d’une lampe à huile, à pétrole ou d’une lampe moderne, électrique, elle symbolise l’énergie que nous contrôlons, celle que nous maîtrisons. Dans la bande dessinée et le dessin animé, l’apparition d’une idée est souvent représentée par une lampe à incandescence qui s’allume au-dessus de la tête du personnage.
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Lampe
- Liens fond/forme : La lampe serait éclairée, éclairante, au paradis. La lampe serait éteinte, obsurcissante, en enfer. Sauf que nous n’avons pas de lumières ni sur l’un ni l’autre et que leur obscure clarté, oxymoron, brouille bien notre raison au point de faire une totale confiance dans notre propre imagination.
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