761 – Imagine, un instant, que tu sois ma muse

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Visuels suggestion de scénario

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Muse classique !

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Muse romantique !

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Muse philosophique

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Une muse, sujet d’inspiration, support d’une cristallisation, d’une idée, objet, action, pour faire une création.  Peut-on s’en passer, en avoir plusieurs, voire artificielles lors inventés ! Etre la muse de quelqu’un, est-ce un cadeau ou est-ce bien divin. Divin ou devin ou du vin, ce dernier a inspiré plus d’un poète, d’un romancier, écrivain, qui de lui, d’elle, s’en amuse !  Imagine, un instant que tu sois ma muse. Quoi ! Ah cela t’amuse ! Un brouillon, pour mon inspiration !  Encore que, de là, à être, pour moi, l’unique veine de mes projections : ce serait un peu trop, si je m’abuse. Cela voudrait dire, en somme, que tu synthétises et que tu cristallises, à la fois, beauté et grâce féminine, du moins pour moi, à mes yeux et qu’il ne serait point de mise, dès lors, de laisser longtemps en sourdine une telle « muse » toute aussi coquine que divine. J’aimerais dessiner les arabesques de ta forme sous mon doigt livresque, écrire une partition, sans fausses notes, avec autant d’harmoniques qui dénotent la passion que je te voue, que je chante à tes oreilles attentives et charmées par ce trait, venu de fond d’encrier, qui coule sur moi et me hante. C’est vrai que je délire un max mais, pour peu que ton âme déteigne, un tant soit peu, sur moi, je deviendrais tantôt ton esclave et tantôt ton roi. Esclave de ta créativité qui m’obsède et qui me possède, selon tes caprices, et roi de ta sensualité qui m’érige et qui me fustige, selon tes envies. J’irais même jusqu’à t’adresser le vœu que tu restes ce que tu es, c’est à dire : autant « esprit ma muse » que « corps ne m’use », autant  « tu me méduses » que « tu m’amuses », autant «  tu me confuses » que « tu me transfuses ». Tant il est du plus bel effet, crois-moi, que ton sang, à mes vers, ne transfuse les flux et les flots de tes inspirations, qui feront de toi, un être d’exception, car c’est le courant qui passe, et fort, qui nous rend tous les deux vivants. Oui je sais à quel point il est insensé de prétendre que cela puisse arriver mais la poésie parfois nous sublime, et nous fait grimper jusqu’à la cime.

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  • + La cime de quoi, tu te le demandes ! La cime d’un abîme où je me pende avec toi, mais, si profond qu’il soit, je ne regrette pas qu’attrait et souhait m’y noient avec toi mais ma muse ne meurt pas, réapparait à chaque fois que je me trouve face à une page blanche, qu’elle m’aide à noircir.

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  • & Toutes les muses ….  ne m’amusent ! Ce n’est pas tant qu’elles m’exaspèrent, certaines ne répondent pas à mes prières. Celle de la poésie m’ayant prise sous ses ailes, je tente de voler avec la mienne sous ma plume.  Lors si, avec le temps, mes inspirations s’usent, ternissent, s’achèvent : autre, en moi, perfuse.

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  • # Est-ce à dire que chaque artiste, chaque écrivain aurait sa muse : cela en ferait beaucoup, en piste, tandis qu’à s’inspirer, l’on s’use ! Ou c’est une femme très idéalisée ou c’est l’amante qui nous séduit, dont son fantasme nous poursuit comme si c’était l’âme-sœur née.  J’aimerais bien en trouver une, mais autant croire en une lune : bien qu’entrevue, blonde, brune, je fais avec mon talent et lacunes.

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Textuels symboliques et corrélations

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Femme

  • Symbolique de forme : Tout le XIXème siècle est imprégné d’images négatives de la femme, véhiculées par la littérature et les arts. Lors ce contexte se reflète en peinture, en laquelle s’opposent, cohabitent, deux visions de la femme : l’une idéalisée et asexuée, séraphique ou androgyne, l’autre, au contraire, castratrice, fatale, mante religieuse, liant Éros et Thanatos, illustre aussi l’ambiguïté des rapports homme/femme.    julien.gadier.free.fr/femmemain

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Muses

  • Symbolique de fond : Dans la mythologie grecque, les Muses sont les neuf filles de Zeus et de Mnémosyne présidant aux arts libéraux. La plus éminente des Muses, Calliope, dont le nom signifiait «À la  belle voix»    présidait à la poésie et à l’éloquence. Et dans certaines légendes, elle eut  deux fils  d’Apollon ou  du dieu-fleuve Onagre : Orphée et Linos, fils d’Uranie. Dans les arts,  elle est souvent représentée, la tête  couronnée de lauriers et tenant des tablettes, un stylet ou un rouleau de papyrus.  Source : blog.ac-versailles.fr/frisson4e/index.php/ Les-Muses-et-la-poésie

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Ecriture  > angoisse, page blanche, muse, couleurs

  • Liens fond/forme : Rien d’autre, ici, que cette angoisse de la page blanche que ma muse dissipe dès que je pense à elle et qu’elle vole vers moi à  tire d’aile, pour pouvoir enfin écrire, sous son aile, ce qu’elle m’inspire, en noir, en gris, en couleurs, ou blanc.

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