966 – J’ai longtemps cru j’étais quelqu’un de bien

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Visuels suggestion de scénario

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Un homme droit dans ses bottes

et sous son chapeau, selon Folon,

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966 2

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et puis j’ai vu que certains me collaient

un masque d’identité autre,

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tant lorsque je m’exprime, ces derniers

ne me comprennent en rien.

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

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  •   £  Se croire quelqu’un de bien : n’est-ce pas péché d’orgueil ! Même avec tous les sacrements, il manquerait un peu d’humilité. Quand on demande aux gens de définir : quelqu’un de bien, ils disent souvent : comme moi, ou différent, le contraire de moi. Voilà qui révèle une subjectivité : quelqu’un de bien ici peut être mal perçu en un autre pays ou en une autre religion. L’on me croit quelqu’un de bien, je me prends pour quelqu’un de bien, je prends les autres pour gens pas bien, e crois que je définis moi-même le bien. J’ai longtemps cru que j’étais quelqu’un de bien, pour, un jour, m’apercevoir qu’il n’en était rien, rien que simple élément d’une chaine humaine, se reproduisant sur terre, et travaillant en vain ! Enfin quand même il y a la famille, les enfants, sans compter les nombreux amis et les parents, ta femme, voire plusieurs pour remplir ta vie, prenant soin de toi et du moindre de tes soucis. A conjuguer jeunesse au passé plus qu’au présent maintenant, je me perçois en fantôme habitant corps moins plaisant à regarder, en ma carcasse : mes traits d’esprits lassent s’ils n’embarrassent ! De temps à autre ton corps te rappelle qu’il existe, ton cou se tord encore, pied se cogne, dos en pâtit de trop d’efforts pour t’activer lorsque tu persistes, rester concentré, vigilant, éveillé trop tard, nuit. Je vais ici, je vais là, me promène, bouge, voyage, et de lieux en lieux, de jours en jours je partage mes impressions, mes sentiments, mes émotions avec les êtres que je croise en grande discussion ! Mais leur souvenir se tait, se tarit et l’on t’oublie, et personne ne songe plus à toi quand tu es parti, ne compatit aux affres, douleurs d’une existence, que tu mènes entre deux bonheurs et malchances. J’ai quatre enfants, tous semblables, tous différents, je me reconnais en chacun, et en aucun, vraiment : voilà ce que c’est d’être, et de reproduire éléments, qui vont me survivre avec d’autres tempéraments ! Tu t’es fait par toi-même et avec d’autres, construit, quand tu aimes, tu te dis que ce n’est pas toi, c’est lui, sais-tu seulement de quoi, pourquoi, tu vis aujourd’hui, je vais te le dire, comme tout le monde … pour le profit ! Je n’ai pas demandé à naitre même pas choisi mon paraître : mais je souhaiterais mieux me connaître avant de disparaître.  

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  • + Rien ici

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  • & Etre quelqu’un de bien : difficile à dire !  Nous sommes tous des êtres ambivalents : avant l’on nous parlait des «bien-pensants » mais qui que l’on soit, il y aura toujours à redire. on finit par trouver crevasse, à défaut de cuirasse.

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  • #  Quelqu’un de bien ou une bonne personne : deux énoncés qui seront difficiles à cerner, sachant que l’on est « bien », ou « bonne » selon des critères de nature très subjective. L’enfant, n’est pas méchant, il a un bon fond, on n’est pas loin du bon sauvage de Rousseau, ce sont les aberrations, injustices, de la société qui le conditionne à devenir plus rustre, agressif.

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Textuels symboliques et corrélations

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Personne 

  • Symbolique de forme : « Il y a dans ce compliment global quelque chose de l’ordre de la position infantile : l’autre est fantasmé comme le “tout bon”, en  bloc, et c’est ainsi que l’enfant voit son parent, indique  Korolitski. La position adulte est l’opposé : elle signifie avoir conscience des ambivalences intrinsèques de l’autre, qui ne peut pas être qu’une belle personne ». Source : Psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres

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Personne 

  • Symbolique de forme : « Il y a dans ce compliment global quelque chose de l’ordre de la position infantile : l’autre est fantasmé comme le “tout bon”, en  bloc, et c’est ainsi que l’enfant voit son parent, indique  Korolitski. La position adulte est l’opposé : elle signifie avoir conscience des ambivalences intrinsèques de l’autre, qui ne peut pas être qu’une belle personne ». Source : Psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres

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Personne > respectée étant bien, bonne, belle personne

  • Liens fond/forme : Qu’est-ce de c’est qu’être une personne et d’être traitée comme telle, respectée ! Si cela peut vous paraitre  un minimum, en certaines sociétés, ça ne va pas de soi. Alors qu’est-ce qu’être une belle personne : est-ce quelqu’un qui répond si on le sonne, quelqu’un qui aime la vie, toujours positif, quelqu’un que vous aimez  pour ce qu’il est, auquel il faut ajouter bien, ou beau, ou bon, ou voire les trois à la fois et ça n’existe pas ! Bien évoque bienveillant, voire bienheureux, beau évoque  qui me plait, voire qui m’attire, bon évoque cœur sur la main, voire, généreux. Je ne pense pas être dans aucun de ces trois cas mais c’est aux autres d’en décider subjectivement moi, je ne peux me voir tel que je suis, égoïstement.

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