650 – J’ai omis, vomi, honni, de vous dire

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Visuels suggestion de scénario

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650 1

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J’ai omis de vous dire que

 j’étais déjà prise, engagée en amour !

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J’ai vomi de vous dire que

j’ai rompu avec vous en amour !

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650 3

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J’ai honni de vous dire,

qu’entre nous, rien ne va plus !

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £  On ne se parle plus, on se ne voit plus : non pas par haine mais par inexistence, voire par nonchalance comme vilain et vilaine ! Lors hasard, je vous croise, je change de trottoir, en face, je ne marcherai sur vos traces ni de sorcière ni de bourgeoise. De m’être séparée de vous, m’a libérée du même coup de votre présence, d’haïr même votre souvenir. J’ai omis de vous dire : nous sommes quittes et tout autant quittés, tout bien consommé. J’ai honni de vous dire : je n’en avais pas la force, ne voulant, pas, sur vous médire, que d’amour, vous n’en avez même pas l’amorce.  J’ai omis de vous dire, j’ai vomi de vous dire, j’ai honni de vous dire, qu’on ne se parle plus, que je ne vous aime plus, que de vous voir, je n’en peux plus. Nous étions en même état et nous avions un contrat, nous protégeant contre ça : tromper par nonchalance, tromper par indifférence, tromper par inexistence. Voilà que je vous croise, voilà que je vous toise, voilà que je vous noise, telle votre ennemie d’hier, telle une nouvelle mégère, telle la pire des sorcières. Et si je n’en suis pas fière, si c’est, pour vous, l’enfer, si  c’est une vraie misère : de m’être éloigné de vous, m’être débarrassé de vous, nous rend quitte, voilà tout. Notre union est consommée, notre rupture est consommée, nos souvenirs sont consommés. Il ne reste plus rien de nous deux, il ne nous reste plus rien d’heureux, si ce n’est d’avoir été amoureux !

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  • + Omis… honni… vomi, sont comme autant de musiques bruyantes émanant d’un instrument désaccordé que l’on ne parvient plus à réparer : quelque chose, en lui s’est cassé, définitivement, un ressort qui ne se tend ou ne se détend plus, même en le forçant. Ce n’est pas forcément une tromperie, ça peut être, tout ou rien, la fatigue, la lassitude, et que sais-je encore ! Toujours est-il que le simple fait de voir l’autre réveille en soi tout une batterie de pulsions contraires que les psychanalystes appelleraient « mécanismes de défense » pour porter le focus sur le côté inconscient, malgré soi, incontrôlable, irraisonnable : des comptes à régler, probablement, une impossibilité et revenir en arrière, possiblement, la rage de s’être trompé sur quelqu’un à ce point, certainement, voire les trois à la fois !

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  • & Vous dire : que ce soit omis, vomi, honni, ne changerait rien au fond des choses tant seules, les formes, diffèrent ! Le fond a une couleur négative avec des formes affectives qui nous indisposent. Le temps arrange ou augmente son effet.

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  • # Rien ici

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Textuels symboliques et corrélations

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Ours

  • Symbolique de forme : Nous devons être conscients du fait qu’avant toute chose, l’ours est un symbole contradictoire. D’un côté,  il y a des images d’ours, des  plus  tranquilles, et de l’autre, il y a des images d’ours guerriers et de pouvoir. C’est comme le champ de la patience : le fait que nous pouvons mettre en hibernation nos idées ou nos projets jusqu’à ce que des temps plus favorables se présentent. lefrontal.com/symbolique-de-l-ours

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Taciturne

  • Symbolique de fond : En psychologie, le terme « taciturne » est employé pour désigner personne introvertie, silencieuse, qui a du mal à s’exprimer. Être taciturne n’est pas une maladie, c’est un trait de caractère qui se traduit par une grande inhibition et des difficultés à s’exprimer. Les personnes taciturnes seront qualifiées d’introverties. Caractéristique qui peut entraîner difficultés sociales, en cercle familial, amical, professionnel. sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2739453-taciturne

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Attitude > humeur, gestes, attaque, fuite, s’agiter

  • Liens fond/forme : L’ours est par définition peu causant,  il peut manifester son humeur,  son caractère, par des démarches, par des gestes violents. Il dit que l’homme attaque ou fuit comme lui mais que la femme parle, s’énerve, vitupère. Il faudra s’agiter devant l’ours, non fuir ! Ne tentez pas de lui dire que vous l’aimer pas plus que vous êtes effrayé, il n’en a cure, vous voie comme un danger : un ours averti en vaut deux !

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