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Visuels scénario
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Bleu, c’est bleu y compris un trou
en forme de cœur dans les nuages.
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Là, ce n’est pas du tout bleu, c’est
même bien rouge sang, ça saigne.
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Tout s’arrange quand on est deux :
deux cœurs et deux yeux bleus !
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Textuel calligramme
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- Quand tout baigne, rien ne saigne ; quand tout va mal : glande lacrymale ! Les battements du cœur sont plus lents, irréguliers, on pense à se réfugier à l’intérieur de soi-même ! Soucis, peines vous submergent, votre imaginaire gamberge lors le moindre petit problème prend la dimension extrême. Vous prenez un médicament censé fait pour réguler l’humeur : s’agissant du relationnel, du cœur, il ne peut pas agir efficacement. Votre parole et l’écoute d’un ami, à qui, en toute confiance, l’on se confie, dans une majorité des cas, suffit à sauver votre journée, sinon votre nuit. J’ai un bleu à l’âme, mon cœur saigne lors personne, aujourd’hui, ne daigne prendre en considération mes peines d’amour, d’amitié, qui ne sont vaines. Peut-on tout dire à un ami, une amie ! Non, peut-être, bien qu’en principe oui ! De le mettre, souvent, en porte-à-faux, il finira un jour par vous faire défaut. Quelle est la limite à ne pas franchir ; quelle est la dose de pleurs, de rires, pour ne pas le gêner, le faire souffrir et comment faire pour s’en retenir ? Combien d’amis vivent de souvenirs : au moins, d’eux, ils n’ont plus à pâtir. Tout fait présent est dur à circonvenir, s’il met l’autre en danger d’advenir, sans coup férir, pour lui aussi, un jour, que ce soit d’enfant, d’argent, d’amour. Vos amis vous ressemblent toujours : marginaux, originaux, ils ne vous seront d’aucun secours. J’ai un bleu à l’âme mon cœur saigne, lors personne, aujourd’hui, ne daigne m’assurer que, lors de déveines, il sera à mes côtés et me plaigne.
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Textuel extension
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- J’ai un bleu à l’âme, mon cœur saigne : quels médicaments peuvent réellement, durablement m’en guérir ! Ils pourront m’en soulager, c’est mieux que rien, mais pas assez pour stopper l’hémorragie de mes plaintes et douleurs. Mes amis, à qui je me confie volontiers, n’y peuvent pas souvent grand-chose mais déjà, écouter, ce n’est pas rien : ça soulage et ça fait du bien, et, quand on est mal, on revient vers celui qui vous a prêté l’oreille, compris, soutenu. Un bleu à l’âme est impensable : si l’âme est en un corps, elle ne peut souffrir comme lui. Un bleu au corps, au cœur, à la limite, au cerveau, d’accord. On peut remplacer « l’âme » par « l’humeur » mais ça ne fait plus crédible tant l’humeur est versatile, faite pour exprimer un état intérieur ! Un bleu ne saigne pas, le sang reste à l’intérieur, mais une blessure écorchée, oui et le sang coule, ce qui fait toute la différence entre ces deux états, le premier demeure invisible ; le second, visible ! Mais le bleu peut devenir rouge, réciproquement, et si, certains perçoivent la blessure, d’autres pas : les premiers croient, autres comme saint Thomas et il y a des bleus à l’âme, qui ne se guérissent pas, si ce n’est parfois du sang de cœur qui ne tarit pas. Un bleu n’est pas une blessure, une déchirure, on l’appelle hématome, comme tome de sang, qui est contenu dans un muscle, sur une peau, et qui mettra un temps certain pour se résorber. Un bleu à l’âme ne sera guéri qu’au bout d’un temps, y a pas d’urgence ni d’intervention chirurgicale, seuls les soins affectifs et la libération de la parole, peuvent aider à résorber telle souffrance mentale.
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Textuels symboliques
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Lance
- Symbolique de forme : La symbolique phallique, liée à la lance, remonterait à la plus haute préhistoire. La lance est ici une image du sexe masculin et son pouvoir viril de fécondation. Cette symbolique phallique a particulièrement survécu dans la tradition grecque et celte. Chez ces derniers, il existait la coutume de calmer le feu de la lance en la trempant en chaudron sacré. Dictionnaire des symboles », Jean Chevalier et Alain Gheerbrant
Blessures
- Symbolique de fond : Les «blessures symboliques» sont ici les rites d’initiation dont l’auteur recherche la signification par rapport aux explications anthropologiques et psychanalytiques, notamment celles présentées par Freud dans Totem et Tabou. «Les hypothèses de la horde primitive et de la circoncision en tant que castration symbolique ont été considérées comme des faits, en raison, je pense, de l’application d’un modèle biologique figé et peu convaincant, qui a d’ailleurs conduit à d’autres errements la pensée psychanalytique.» B. Bettelheim. gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/ Tel/Les-blessures-symboliques#
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Corrélations > Bleu âme, choc, soigner, hémorragie souffrance
- Liens fond/forme : Tout le monde sait ce qu’est un bleu sur sa peau et l’instrument ou le choc qui le provoque et comment le soigner. Ça peut être pointe, arrête, coup, poids. Une blessure, une hémorragie interne, reste bien plus difficile à diagnostiquer. Un bleu à l’âme, parait bien improbable si c’est une souffrance tellement nerveuse voire insidieuse, qu’elle nous parait inexprimable !
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