574 – Je me demande si mon plaisir n’est pas leurre

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Visuels scénario

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Néons ou leds qui flashent, la nuit,

leurs messages incitatifs.

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Profusion de boutons, colorés,

sur toute les chaines de ma vie.

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Deux visages qui masquent

la forme de vase qu’on perçoit en creux.

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Textuel calligramme 

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  • Plaisir est un mot qui fait jouir, déplaisir n’est pas son absence mais le contraire, désagrément empêchant tout contentement. Mais il en existerait mille et un pour satisfaire tout un chacun : aucun n’est petit, ne vaut rien, et les grands, je les vaux bien. Plaisirs et leurres vont de pair ; plaisirs sont souvent de chair : plaisirs peuvent s’avérer chers ; plaisir d’être père ou mère. Beaucoup confondent le plaisir avec la joie, le bonheur, le loisir. A force de pratiquer, il s’émousse : d’en changer, culture nous pousse. Je me demande si mon plaisir n’est pas leurre, si je ne confonds pas joie et loisir, malheur et bonheur. Un malheur, si petit, mesquin, titille, on le raconte alors qu’un bonheur est beaucoup plus subtil, on ne le conte à personne, mis à part celui ou celle qui partage entre nous sa présence en intime amitié à nous marier. Je me demande si mon plaisir n’est pas leurre alors que ravissement sans jouir est de toute heure comme si, renouvelé de l’intérieur, complétude, il s’autoalimente. S’il varie entre douceur et ardeur, il ne tarit pas tant qu’amour, bonheur, est sans trépas. On est tout joyeux, heureux, farceur, on ne croit pas que cela puisse cesser sur l’heure. Je me demande si mon plaisir ne se tarira, à force  de jouir et finira s’il n’est pas un vrai bonheur en soi. Mais le plaisir n’est pas quelque chose qu’on acquiert, qu’on accumule : il est comme un bon repas, à renouveler, comme celui de travailler,  voyager,  faire des rencontres,  nourrir ses rêves avant de les réaliser et de les laisser tomber pour d’autres, ainsi de suite, jusqu’à la fin.

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Textuel extension

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  • Je me demande si mon plaisir n’est pas frère jumeau de mon désir et que le jour où celui-ci  disparaîtra, mon plaisir aussitôt le suivra. Mon plaisir est sous dépendance de mon corps ; mon désir, sous celui de mon esprit : ils s’entretiennent mutuellement, se renforcent constamment, par un processus qui peut échapper à ma lucidité et à ma conscience de pouvoir le décider, le contrôler, le changer : prisonnier ! Je me demande si mon plaisir entraîne celui du partenaire, de la famille, des amis, s’il n’est pas imposé aux autres comme étant le seul à pouvoir les satisfaire, comme la référence finale et intime de mon être, égoïstement ! Son principe est auto-stimulant du corps, esprit, plaisir recherché, mais qui s’avère, en fait, conditionné. Le plaisir, pour être poussé au paroxysme a besoin de stimulations, et, d’excitations, dans un climat de liberté, et, d’épicurisme, afin de prendre, le meilleur, de  l’addiction ! Le problème est que lors la tension retombe l’on se sent triste comme dans une tombe ! L’on recherche d’autres excitations et ainsi, on se rend dépendant, prisonnier de leurre, sans s’en rendre compte comme un aliéné.  Le plaisir, seul, ne parviendra guère à assouvir le désir comme pulsion. On aime, pas besoin de stimulant, il se trouve synthétisé en cerveau. Et ce dernier en ferait, du plaisir, un état qui durerait un certain temps, lors sexe appellerait  renouvellement fréquent, pour ne pas dire incessant. Plaisir est leurre, s’il ne fait que compenser un manque de sensations, de sentiment, d’amour ; plaisir est bonheur  dès lors qu’il satisfait autant le sexe que le corps, le cœur, l’esprit, et l’âme.

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Textuels symboliques 

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Brosse (cheveux)

  • Symbolique de forme : Rêver de se brosser ou peigner  ses cheveux représente le fait de corriger des pensées, attitudes, opinions qui concernent votre problème : mettez les situations au clair. Revebible.com/cheveux.html  En plus d’apporter brillance, brosser ses cheveux, stimule la circulation de votre cuir chevelu et il permettrait ainsi de relancer la pousse plus rapide… mais encore faut-il procéder correctement.   Madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

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Brosse (cheveux)

  • Symbolique de fond : Rêver de se brosser ou peigner  ses cheveux représente le fait de corriger des pensées, attitudes, opinions qui concernent votre problème : mettez les situations au clair. Revebible.com/cheveux.html En plus d’apporter brillance, brosser ses cheveux, stimule la circulation de votre cuir chevelu et il permettrait ainsi de relancer la pousse plus rapide… mais encore faut-il procéder correctement.   Madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

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Corrélations > désir, plaisir, séduction, illusion, fantasme  

  • Liens fond/forme : Se brosser les cheveux demeure une préoccupation plus féminine que masculine qui parlerait plutôt de se raser, au matin, de très près. Parler et voire rêver, mais de quoi : de désir, de plaisir, de séduction, sinon de fantasme ou d’illusion. Je ne me brosse pas les cheveux, pas davantage que je me rase ! Pourquoi : je suis frisé et barbu.

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