Je n’ai pas le choix de naître et mourir !

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On ne choisit pas de vivre, on ne choisit pas…son sexe, on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas…son pays, on ne choisit pas d’avenir. Les deux tiers d’avenir sont conditionnés par son passé, son statut. Avant de naitre, on a déjà un passé et la santé en est un, par la génétique, par l’hérédité.

 

Personne n’a jamais demandé à vivre, n’a choisi ni son sexe, ni son prénom, ni ses parents et ni même sa religion : qu’en sera-t-il de son destin, à suivre. Combien de choix au cours d’une vie, nous sont imposés, forcés, extérieurs, ne se préoccupant du moindre souci, de notre bien-être bonheur intérieur. La mort nous demeure si étrangère qu’aucun ne peut lui conter bergère, refuser seul, d’en devenir dépendant, en grabataire ou sénile ou Elsheimer. Lors, à charge entière de nos enfants, choix à mourir en paix et en être fier demeure la dernière liberté, et volonté, qui nous soit donné de nous appliquer. Et là, notre mort est naissance à l’envers, nous ne pouvons guère être notre mère, mais ce Globe Terre, qui nous aura nourris, peut nous absorber comme un enfant de lui. 

 

+ C’est parfois une injustice que de naitre dans une famille pauvre et traditionnelle qui ne laisse aucun avenir à ses enfants autre que la sienne. Pour  autant, dans bien des cas, ce n’est pas une fatalité si l’enfant prend conscience de son handicap éducationnel et culturel et se met en quête de le dépasser ? Il en n’est de même pour la santé : autre handicap, parfois génétique, ou en tous cas, héréditaire mais là aussi, il peut y avoir des portes de sortie pour peu que les parents s’y prennent le plus tôt possible. Rien n’est donc totalement joué d’avance et rien ne dit que celui qui n’a pas eu sa chance au départ, ne l’aura pas à l’arrivée et inversement, qu’un enfant de riche ne gâche totalement sa vie en dépit ou voir à cause de tout ce qu’on lui a donné, dès sa naissance ! Quant à mourir, la prolongation de la vie ne s’achète pas comme une assurance, au mieux on peut espérer la prolonger à coups de médicaments mais non l’éviter.

 

& Celui qui meurt en naissant, peut-on dire qu’il a vécu sa vie et celui qui meurt, à cent ans, peut-on dire qu’il l’a épuisé ? Ça change quoi, que fait-on de ses actes, pensées, souvenirs. Que veut dire épargné par la mort suite à accident, maladie ! Et puis si certains acceptent de mourir, d’autres y rechignent ! Certains s’y préparent, allant en retraite, autres font l’autruche ! L’important, finalement, n’est ni le début ni la fin mais le chemin !

 

 

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Naître n’est pas de son propre fait mais du désiré des parents ou accident !

 

 

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 Le choix de vivre une fois qu’on en a pris conscience dépend de nous seul !

 

 

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Mourir n’est pas négociable : pour la retarder, faut voir ; précipiter, aussi ! 

 

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Celui qui meurt en naissant, peut-on dire qu’il a vécu sa vie

Et celui qui meurt, à cent ans, peut-on dire qu’il l’a épuisé ?

Ça change quoi, que fait-on de ses actes, pensées, souvenirs.

Que veut dire épargné par la mort suite à accident, maladie !

Et puis si certains acceptent de mourir, d’autres y rechignent !

Certains s’y préparent, allant en retraite, autres font l’autruche !

L’important, finalement, n’est ni le début ni la fin mais le chemin !