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Visuels suggestion de scénario
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Nuit d’insomnie passagère : je me tourne
et me retourne dans mon lit.
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Bien que chat ronronne à mes pieds,
je continue à compter les moutons.
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Là, ça devient sérieux, ennuyeux :
je n’ai pas fermé l’œil de la nuit !
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Textuels calligramme / extensions
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- £ Souvent je prends un livre que j’appelle de chevet : une histoire à épisodes et à rebondissements. J’en lis une douzaine de pages et, soudain, mes yeux se troublent, je ne vois plus très bien. Mais cette fois, aujourd’hui, rien n’y fait, j’ai lu quarante lignes, je suis assoupi, puis réveillé, recommencé, la lecture m’ennuie. Je n’arrive pas à dormir, je m’ennuie. Mon esprit vagabonde toute la nuit, d’un être, d’une idée à l’autre, pour finir par retomber sur qui : devine ! Encore une fois, sur toi, chérie. J’aimerais que l’on m’extraie de la tête les souvenirs de tous ces jours de fête qui me font encore rêver, à l’instant. Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant, quand c’est de toi, très excitant. Je somnole, je rêvasse, je papillonne, et là encore, que l’on me pardonne, mais je me tourne, je me retourne sans cesse vers toi, pour me rassurer que tu es toujours là. Je crois que tu t’éclipses sous mon nez chaque fois que je m’endors à tes côtés pour disparaître à jamais car mon sort est celui d’insomniaque retors à ce que tu sois mort. Sans le moindre support aphrodisiaque, mon cerveau te cherche au plus profond de moi et je perds ta trace en ce lit paradisiaque de ton corps à force de te tourner en rond. Apprends-moi à mieux dormir sans toi ! De penser à ton retour me fait rêver d’amour. Apprends-moi à bien me passer de toi ! De penser à ton amour m’endort en retour. Je finis la nuit en somnolant la tête sur l’oreiller où je m’enfonce enfin dans un sommeil léger, dans mon rêve, je te revois auréolée de neige, cette fois. Blanche-Neige tu ne l’es pourtant pas, et moi je n’ai rien du Prince-Charmant, pour toi. Au réveil, le matin, tout étonné, apaisé, je t’envoie par mobile, Sms baiser. Sommeil déteint amour pour moi, je te raconte : t’es pas là !
- + Ton fantôme me nargue en s’approchant de moi : quand je tends mon bras vers toi, ma main traverse ton corps absent. Absent ou présent ne changera rien à mon état de transe léthargique devenue comme une sorte de rite liturgique pour honorer la déesse, à qui je le confesse, j’ai trop de tendresse. La tendresse de la nuit compense celle du jour quand tu es partie je ne sais où ni pour quoi faire et jusqu’à quand ! Le seul espoir qui me reste et me tient en haleine est le moment où tu referas ton apparition, non plus en image ou en rêve mais en chair et en sang et que nous serons comme amants !
- & Il ne suffit pas qu’il fasse nuit et qu’on se mette dans son lit, de fermer les yeux, pour dormir et, au pays des rêves, de partir et jusqu’au petit matin, léger, se laisser bercer par Morphée lors on la passe, à s’ennuyer, à mourir et pourtant compter les moutons du Monde entier.
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- # Il pourra y avoir des causes, contradictoires, au manque de s’endormir, manque de sommeil profond, soit je ne suis pas assez fatigué, soit je le suis de trop : ça revient au même entre trop ou pas assez. J’ai compté jusqu’à cent, compté les moutons, je vois ma campagne immobile, bien nuitamment, j’entends ma compagne dormir avec ronflements : rien de cela ne suffit, le monde me parait abscons. Voilà que je prends peur que quelqu’un s’introduise dans ma maison, ma chambre, mon lit, mon cerveau et me pousse à confondre un cauchemar et la réalité au point que je préfère rester, toute la nuit, éveillé.
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Textuels symboliques et corrélations
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Insomnie
- Symbolique de forme : En France, 1 personne sur 3 souffre de troubles du sommeil, insomnie. D’après sondage d’OpinionWay, publié mai 2014, 67 % de la population active dit se lever la nuit pendant vingt-huit minutes, en moyenne. « Faites le test : essayez de vous endormir, ayant la conviction qu’une personne va entrer chez vous, par effraction. Impossible de lâcher prise, de trouver le repos. Et voilà précisément ce qu’est l’insomnie: un sentiment de vigilance permanent », résume le Dr Lionel Coudron. Source lexpress.fr/styles/ psycho/insomnie-mon-amie_1675572.html
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Insomnie
- Symbolique de fond : Les yeux ouverts sur le vide de l’obscurité, vous fixez le mur ou le plafond et cela en attendant vainement que vos paupières s’alourdissent, s’affaissent. Vous tentez de compter les moutons. En vain. De guerre lasse, vous vous emparez de votre smartphone ou rallumez la lumière, avec la certitude que vous paierez cet éveil prolongé au prix fort le lendemain, harassé de fatigue. La scène vous paraît familière ? Vous faites peut-être partie des 15 à 20 % des Français concernés par insomnie, fléau de nos sociétés modernes. franceculture.fr/sciences/sommeil-que-se-passe-t-il-dans-votre-cerveau-insomniaque
Insomnie > maladie, trouble, rester éveillé, médicament
- Liens fond/forme : L’insomnie ne serait pas maladie, juste un trouble du sommeil, la nuit ! Rageant tout de même de rester éveillé contre tout le contexte et contre volonté, jusqu’à prendre un médicament assommant. Lors un somme nie tout ce que l’on désire, il n’y a plus qu’à attendre la fin de la nuit.
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