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Visuels suggestion de scénario
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Je ne suis pas l’homme qu’il vous faut :
trop intériorisé !
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Je ne suis pas l’homme qu’il vous faut :
trop extériorisé !
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Là, c’est certain, sauf peut-être en politique,
car pour le reste …
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Textuels calligramme / extensions
£ + & #
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- £ Je ne suis pas ceci ni cela, loin s’en faut : en bref, je ne suis pas celui que, pour ton couple, il te faut ! Je suis cheval et pas taureau, je ne suis pas bon et pas salaud, je ne suis qu’un homme et pas un loup : cela fait un peu, beaucoup. Etalon et talons étalons-nous : qualités et défauts, déclinons. Tu n’es pas non plus… déesse : juste d’enfant, mère, promesse. C’est là surtout où le bât blesse, amant passe encore si tendresse, mais mari et, pour finir, un père, là t’exagère, trop fort, tu l’espères. Je ne suis pas l’homme qu’il te faut, je ne suis pas l’homme qui te vaut, je ne suis pas l’homme que, beau, tu souhaites comme un cadeau, mais quelque chose me dit que j’ai malgré tout ma place auprès de toi. Qu’elle soit de fait, d’amour, de droit, l’essentiel est que nous soyons heureux. Je ne suis pas l’homme qu’il te faut, je suis cheval, bouc ou taureau, n’importe lequel de ces animaux que tu aimes bien en ton hameau, mais quelque chose me dit que, si je me transforme en homme-loup, je pourrai t’approcher, pour le coup, pour mieux te dévorer des yeux. Je ne suis pas l’homme qu’il te faut, je ne suis pas assez bon ou salaud : en restant entre pas assez et trop, je manque le bon geste, le bon mot, mais quelque chose me dit que, si je deviens imprévisible et cache mon âme dans l’invisible, je pourrais te l’offrir comme un cadeau nouveau, merveilleux. Si je ne suis pas l’homme qu’il te faut, je ne suis pas, déjà, j’espère, de trop : à pied, à cheval, au trot ou au galop, pour te conquérir, je ferai ce qu’il faut, car quelque chose me dit que, si nous n’avons pas épuisé le rêve qui ferait notre vie trop brève, tu ne peux perdre un amoureux. Je ne suis pas l’homme qu’il te faut, je ne suis pas l’homme qui, à mots couverts, t’aura promis des berceaux où nos enfants seraient faux, mais, quelque chose me dit que, si leur réalité l’emporte aujourd’hui, sur le reste, ce qui s’en suit fait qu’ils nous verront parents joyeux.
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- + Je ne suis pas l’homme qu’il te faut. Combien de fois me le suis-je répété, l’ai-je moi-même vérifié et pourtant, je persévère, et pourtant je ne désespère que ton choix ne bascule un jour en ma faveur et que je profite, enfin, des tiennes et à toute heure. Je ne suis pas homme, je suis faux. Est-ce la même chose ou c’est parce que je ne te vaux. Je peux me poser mille et une fois ces questions sans trouver la réponse qu’il faut.
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- & L’homme qu’il faut : sur plus d’un milliard, y a ce qu’il faut. Eh bien, parfois, non, ce n’est pas qu’elle ne trouverait pas, mais celui qui l’approche, qu’elle rencontre ne convient pas : trop intériorisé, extériorisé, trop intellectuel ou exubérant. Le problème de fond est qu’il n’existe pas, pour elle, ailleurs qu’en son fantasme, son illusion, son rêve, et non dans la réalité qui est finalement régulateur de toute chose sur Terre. De là à imaginer de manière obsessionnelle et le dire, que son conjoint n’est pas le bon, qu’un pis-aller !
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- # Qu’est-ce ça peut bien vouloir dire : « Je ne suis pas l’homme qu’il te faut » On dirait presque une erreur de casting, on ne pourra pas tourner la scène prévue. On peut modifier un tantinet la phrase : « Je ne suis pas l’homme qui te vaut ». Ça aura au moins le mérite d’être clair, à chacun de juger si c’est vrai ou faux. On peut même aller plus loin, jugement : « Je ne suis pas l’homme sans défaut» Mais qui peut bien l’être, sauf être ange, on touche à des commentaires abyssaux.
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Textuels symboliques et corrélations
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Cheval
- Symbolique de forme : Une croyance ancrée en la mémoire des peuples, associe l’origine du cheval aux ténèbres d’un Monde dont il surgit, en galopant comme le sang en ses veines, des entrailles de la Terre, des abysses de la mer. En tant que fils de la nuit et d’un mystère, il serait porteur à la fois de mort et de vie, destructeur et triomphateur.
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Cavalier
- Symbolique de fond : Psychanalyse du cheval et du cavalier : en plein midi, entraîné par la puissance de sa course, le cheval galope à l’aveugle et le cavalier, les yeux grands ouverts, prévient ses paniques et le dirige vers le but qu’il s’est assigné. La nuit, quand le cavalier devient à son tour aveugle, le cheval peut se faire voyant et guide. C’est lui qui commande car lui seul peut franchir, impunément, les portes du mystère, inaccessible à la raison ?
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Complémentarité > transformation, déguisement, potentiel
- Liens fond/forme : En vrai, il te faudrait un homme qui soit comme si, comme ci, et surtout pas comme ça ! Je suis comme ça, pas comme ci, cherchez l’erreur ! On peut transformer un poulain en cheval, en étalon, mais pas en chat ni en chien et encore moins en lion. Aucun déguisement ne suffit pour la transformation du proverbe : chassez le naturel, il revient au galop : encore une histoire de cheval qui se cabre et rue ! En fait, il faut rester comme on est et progresser, c’est une question d’histoire, non d’instantané : apprécier le potentiel, malléabilité de l’autre plutôt que le condamner à n’être que ce qu’il est.
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