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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Sans sensations, pas d’informations à traiter au cerveau, demeurant en repos, pas un geste ni mot, pas même de mouvement : autant dire, néant. La sensation d’exister tient à notre activité et à notre réactivité, pour partie, réflexe, et partie, complexe : réflexion connexe, pour s’adapter au milieu et autres. Très fort : je ne suis qu’une somme de sensations et de sommations qui feront mes perceptions, feront des vraies actions, feront de vraies réactions : rester en vie est le fait d’automatismes et d’autoadaptations. Adaptations qui à leur tour viendront susciter d’autres sensations et impressions et réactions me menant à penser que je suis esclave de mes passions, un être doué de langages, d’émotions et de raison. Raison faisant qu’en moi, de violentes émotions seront canalisées pour exercer ma vie en société, sinon je serais prêt à mordre, à taper, tuer, pour satisfaire à l’emprise de ma passion. Passion qui entretient, en moi, ma flamme d’aimer, tout autant que de la haïr jusqu’à destruction. Les lois qui régissent ma vie en communauté sont les mêmes qui instaurent les divisions. Divisions entre les gens, les bons et les méchants, les égoïstes, les altruistes, les cons et les intelligents, qui se côtoient, s’affrontent, se font la guerre, pour conquérir leurs paix, répandre partout leurs misères. Misères d’une fin, faisant, qu’une fois au cimetière, nous serons voisins, pour toujours, réduits en poussière. Même si les uns vont au paradis et les autres en enfer, aucun n’aura eu la sensation d’exister à part entière. Entière ment, car, nous ne sommes qu’éléments d’un tout qui nous dépasse et qui nous trépasse. C’est ainsi que la vie passe et sans cesse, repasse, que nos raisons d’exister finissent par nous enterrer. Enterrer avec gaieté de la vie se trouvant en l’esprit qui nous donne la chance d’avoir pleine conscience de notre tragique destinée tant c’est elle qui remplit le fil rouge qui se trame jusqu’à notre échéance. Échéance, déchéance de l’homme, ou rédemption : à chacun de choisir en son âme et religion ! S’il existe une vie après la mort, il doit en exister une avant notre naissance, notre apparence créée ! Créer le doute est fort mais personne n’a raison ni n’a tort : je suis une somme de sensations et cela est plus que fort !
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Textuel extensions
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- Sensations forte, sensations faibles, selon capteurs, humeurs, il y a des enfants qui sont de véritables éponges à sensations et des vieux, des autistes, qui ne sentent plus rien ou presque. Après, certains seraient doués d’un sixième sens, mais lequel, s’il n’y a pas de capteurs, de transmetteurs ni d’interpréteurs. Un nouveau-né a plein de capteurs mais pas d’interpréteurs, ce qu’il apprendra, c’est à donner un sens à tout ce qu’il ressent ! Ceci n’est peut-être pas un texte qui aura fait sensation aux lecteurs, mais qui en a fait beaucoup chez moi, déjà rien qu’en l’écrivant, le relisant. Mais encore faudra-t-il différencier les sensations et les émotions, tant les sensations restent liées aux sens, les émotions, à leurs représentations. On parle d’événement partagé à plusieurs et du ressenti de chacun parfois très divers de ceux qui ne ressentent rien ou presque et des hypersensibles qui prennent tout.
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Textuel fragments
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- Un philosophe français tel que Condillac, nous enseigne que « la nature nous donne des organes pour nous avertir, par le plaisir, de ce que nous avons à rechercher, douleur de ce que nous avons à fuir.» Il démontre que les facultés de notre esprit : «Ne sont que la somme de sensations mêmes qui se transforment différemment». La sensation est la première chose que l’on a senti à l’accouchement, lorsque l’air, qui remplit nos poumons, nous conduit à pousser un grand cri : on ne voit, n’entend pas grand-chose mais une sensation tactile avec notre mère nous calme et rassure sur notre bien-être. Nous sentirons faibles et fortes sensations : les fortes déclencherons des réactions en retour ; les faibles seront à peine perçues, ou non traitées. quant à savoir si c’est l’esprit qui fait le choix, les biologistes ne seront pas d’accord, car il interprète en fonction des expériences précédentes et non un somme de stimuli. Une pierre, un tas de pierres, ne produit pas de sensations, lors la matière est dite «inerte». Nous la voyons, nous la représentons. Si elle comporte des inscriptions, nous les percevons, nous la reconnaissons : trois modes de traitement de l’information. Quant à dire que la poésie n’est qu’une somme de sensations, je vous laisse libre de toutes vos élucubrations. Certains en produiront comme des frissons lors d’autres n’en verront pas l’utilité, ni la raison. La sensation dans les deux cas est la même : que se passe-t-il pour des réactions contraires ? Le plaisir pour les premiers, le rejet pour les autres et ce, quel que soit la somme des sensations.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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La sensation pure et naturelle
que l’eau coulant à mes pieds.
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Sensations complexes qu’effets
stroboscopiques de lumières.
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Toute perception d’environnement
déclenchera une sensation.
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Somme sensations bleues et roses :
et ce, jusque, d’amour, l’apothéose.
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Textuels symboliques
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Pierre
- Symbolique de forme : La pierre levée des Celtes, se retrouve sous la forme actuelle des clochers. On célèbre la messe catholique sur une pierre. Elle est élément de construction, est liée à la sédentarisation des peuples et à une sorte de cristallisation cyclique. La pierre cubique à pointe est philosophale. Pierre angulaire et voire pierre clé de voûte ou pierre du faîte, celle de l’achèvement.
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Sensation
- Symbolique de fond : L’information sensorielle est, par essence, concrète et tangible. Dans le processus de sensation, l’accent est mis sur l’expérience réelle, autant que les faits, que, sur les données. Comme grand processus perceptif et actif, il est plus que la simple stimulation cinq sens car c’est l’enregistrement de cette stimulation qui est, activement, relié aux réalités concrètes du monde extérieur et autant à ses souvenirs des expériences familières du monde intérieur. Source : 16-types.fr/modele/MBTI-2-sensation-intuition
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Corrélations > Sensation forte qui marque, sensation faible
- Liens fond/forme : Il y a les sensations fortes qui marquent d’un coup parce qu’elles explosent, comme en plein vol, figure, et les sensations faibles, à bas bruit, petites mélodies qui s’instillent en vous et mémoire stable petit à petit et dont certaines vous tourmentent jusqu’à l’obsession. Certaines seront dures comme pierres, se répèteront, le restant de sa vie comme cycle vertueux, infernal. Une pierre, plus une, superposées, jusqu’à sept, voilà qui constituent de très beaux empilements qui nous procurent des sensations d’élévations. Une somme de pierres, une somme d’impressions. De temps en temps, ça rime en vers, parfois non ! Toujours serait-il que deux monticules ou repères, ne sont jamais identiques sauf des fois sur le fond.
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