163 – Je ne suis qu’un éternel voyageur, cheminant

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Visuels scénario

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Avec une valise à roulette, je taille la route,

transite d’un point à l’autre,

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et pour marcher, je prends mon sac à dos

et je communique partout avec,

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et de temps à autre, je m’arrête,

m’assois pour profiter des paysages.

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Textuel calligramme 

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  • Je ne suis qu’un éternel voyageur du temps, un voyageur, cheminant dans le temps, un voyageur, qui prend son temps, un voyageur de chaque instant. Que je reste sur place, me déplace, chemine dans ma tête, déambule avec mes pieds. Tout ce que j’imagine, vois, embrase d’impressions, sensations, provoquées. Ma vie me parait être un voyage en pointillé, parfois continu, pour observer ce qu’elle est, profiter de ce qu’elle m’apporte dès lors qu’elle ouvre d’autres fenêtres, pour d’autres opportunités, autres portes, m’enrichissant d’airs nouveaux, inconnus. Je ne suis rien d’autre que cet éternel voyageur, cheminant comme un apôtre, de l’extérieur, vers l’intérieur de lui-même, sans but précis, lors tout ce que je grappille, dans tout ce qui fourmille en moi, et autour de moi, je le projette, je l’interprète pour le garder en tête, en mon monde à moi. Ainsi, petit à petit, les différences, divergences, font que ma vision change, je me retrouve en marge, et parfois  en surcharge, savant, artiste, fou, voire… les trois à la fois. Je ne suis rien d’autre que cet éternel voyageur, cherchant dans les valeurs, celles qui me correspondent pour interpréter notre Monde ou pour reconstruire le mien, sans lesquelles rien ne vaudra de naitre, de mourir, d’avoir vécu. C’est simple comme bonjour : on ne peut rester sur place, si l’on veut trouver trace du bonheur, amour.

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Textuel extension

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  • Vagabonder, voyager, chercher : telle est notre destinée à laquelle nous ne pouvons échapper, sauf à jouer l’autruche en attendant Goddot, comme  dit Berthold Brecht ! Ce n’est pas tant ce que l’on cherche ni ce que l’on trouve qui est l’importance que de se mettre en marche, de se mettre en doute tant, comme je suis fait de rencontres, d’actions et de réflexions, mon monde intérieur se bâtit, se détruit, se modifie, se reconstruit sans cesse, en pleine évolution. Stagner c’est régresser : c’est la preuve qu’aucune certitude ne tient longtemps et qu’il faut continuer à voyager dans le dédale des fausses croyances et des vérités toutes faites, y compris d’évidence. C’est souvent par comparaison qu’on avance : ici, on croit ceci, là on croit cela : la vérité est peut-être un peu les deux mais le plus important, peut-être aussi le, plus embêtant, dans tout cela, c’est qu’on garde le choix, qu’on le fait sien, qu’on le change ou le maintient ! Routard : guide de voyages, de séjours et d’aventures parmi d’autres, mais il se distingue des autres par son esprit d’humanisme particulier. Il porte bien le Monde sur son dos mais le visite, le plus souvent, à pied. Un éternel voyageur demeuré un peu adolescent  bien que débrouillard. Il mène une vie de rencontres un peu partout, au rythme de ses hasards ! Il ne se déplace, jamais, sans son sac à dos, véritable fétiche, moyen usuel de mettre ses provisions et souvenirs bien au chaud et au plus près de lui.  Voyage intérieur succède à voyage extérieur : l’un se nourrit de l’autre et réciproquement. La vie est voyage, au court ou au long cours, et que ce soit pour gagner sa vie ou se divertir, l’horloge tournera toujours, dans le même sens. Qui dit sens, dit sensations, sensibilités diversifiées, traversant sa vie comme plaine, mer, montagne, désert. Certains s’enlisent dans un marécage ou forêt primaire tandis que d’autres croient qu’un paradis les attend, en cœur de ville. Qu’on soit ici ou là, l’important est d’être bien dans sa peau.

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Textuels symboliques 

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Voyage

  • Symbolique de forme : Le voyage, symbole d’évasion et de changement et ce depuis toujours, a fait rêver bon nombre personnes. En voyage, nous aurons à faire face à un réel processus de dépaysement, de changement, nous assistons à des paysages différents, des coutumes étrangères, diverses mais parfois elles pourront ne pas s’avérer si paradisiaques que cela.   etudier.com/dissertations/ Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

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Routard

  • Symbolique de fond : Né de la mouvance « soixante-huitarde », le Routard trouve un bon nombre de ses racines dans la littérature beatnik  type Kerouac, dans la vague musicale, voire culturelle, qui en découla « Road movie »  d’Easy Rider. Son succès ne serait pas que marketing  tant  il tient,  avant tout,  à  des valeurs partagées par  le lectorat  qu’il reflète : melting pot,  d’humanisme, d’écologie, de respect de peuples, d’autodérision,  d’humour bon enfant, d’authenticité, de nostalgie des paradis perdus et de clins d’œil à Tintin…  Modifié, source : routard.com

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Corrélations > rencontres, construction, évasion, fuite, identité

  • Liens fond/forme : Le voyage est autant opportunité de rencontres, de construction, reconstruction de soi, confiance, d’évasion pure, ou fuite en avant !  J’ai commencé à voyager à sept ans, à Lourdes ? Compte tenu de mes origines : un miracle. Depuis je n’aurai cessé d’arpenter le Monde pour découvrir quelle était ma destinée : je crois y avoir forgé ma vraie identité.

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