929 – Je suis ici, et puis je vais là !

<< Calligramme et symboliques 

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Visuels scénario

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Si on se déplace en des lieux inconnus,

le GPS nous serait très utile.

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On est toujours quelque part,

ici et maintenant en présence physique.

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Que de moyens pour parcourir le Monde :

en voiture, avion, bateau.

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Textuels calligramme 

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  • Etre ici puis être là, être ici plutôt que là, être bien ici et bien là, mon corps ou mon esprit, là : déclinaison de présence aiguisant des représentations de ce que je vois, apprécie, ignorant de tout le reste, ici. Ailleurs est un mot imprécis, comme nulle part, pour l’esprit : les milliers d’endroits, où je n’irai pas, resteront virtuels, pour moi, en images. Cela ne m’empêche pas de profiter des paysages offerts à ma vue, à tous mes sens, et qui me lévitent parfois sur leurs nuages. Je suis ici, et puis, je vais là, emmène mon corps avec moi tandis que mon esprit s’en va ailleurs, là où je ne suis pas. Lors, ma vue perçoit un paysage nouveau que je n’ai jamais vu, je me sens sur un petit nuage qui me transporte où il m’a plu. Comme un phare, de son rayon, je scrute le fin fond d’horizons, laissant tomber mes gens en maisons. Je les gomme, de mon lumignon, je fais comme s’ils n’existaient pas, lors ils s’effacent en moi : disparus. Toutefois, des milliards d’endroits continueront à persister, sans moi,  où, jamais je ne mettrai les pieds. N’étant pas le nombril de l’humanité, si je ne peux être  partout, à la fois : je ne suis que point GPS à mon endroit. J’y suis sans y être. Dédoublement, n’est pas bilocation, n’est pas téléportation. Je suis là où est mon corps, seulement est et nulle part ailleurs sauf en pensée,  en vision.

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Textuel extension

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  • Cette belle invitation au voyage ne laisse pas indifférent et d’autant que les lieux que les gens sont aussi intéressants. Il y aura les endroits où j’aime aller, retourner, ceux que j’ai une fois et cela me suffit, ceux que j’aimerais visiter mais je n’ai pas le temps ou l’argent pour, ceux que je connais par le ciné ou la télé, ceux qui me sont totalement inconnus et représentent pourtant de véritables merveilles de la nature ou de la culture. Déjà, d’habiter un endroit qui vous plait et ne vous lasse pas est un privilège en soi, que ce soit en campagne, mer, montagne, ville, désert, ile ou atmosphère. De toute façon une vie ne suffirait pas à faire le tour de la Terre, dans les coins et les recoins et puis il y en a tellement qui se ressemble ou sont sans intérêt ni originalité qu’il n’est pas utile de les avoir pratiqué. Un choix judicieux s’impose donc à tout le monde et sur les cinq continents  sinon on risque vite l’épuisement physique, sinon moral et mental !  Les lieux sont des marqueurs, non seulement géographiques : où es-tu ? Mais aussi existentiels même quand ils sont professionnels : que fais-tu ? Y compris ceux d’où on vient ou ceux où on projette de se rendre bientôt ! Grâce à dieu, si ce n’est le contraire, l’on peut désormais être géolocalisé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire par son PC, smartphone ! Et bientôt une puce, implantée en nous, nous dira où nous sommes et l’on ne serait  plus à  cent lieues de dire … qui nous sommes !   Aller, vaquer, circuler d’un lieu à l’autre, cela sans moindre contrainte, restriction, fait partie de la définition de notre liberté.  La nouveauté du vingtième siècle, aura été de nous permettre un déplacement virtuel par les réseaux télé, visio, et vidéophonies. En aucun cas ils ne replaceront la présence physique, réelle, concrète,  voire  charnelle : l’écran cinéma donnera envie de s’y rendre. Je me sens bien quelque part, en résonnance avec le lieu, son paysage, atmosphère, climat, et puis je me déplace et je me sens… différent.

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Textuel épilogue

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  • Je suis ici, puis je vais là, le monde entier est si vaste qu’on en a, jamais, terminé de le visiter, appréhender.  Les lieux sont très divers,  les lieux sont surprenants : chacun a une histoire entière qui explique son comportement. Si on y accède par moyens différents, que ce soit, voiture, train, bateau, avion, toute personnelle nous sera sa perception : la forme impacte le fond et réciproquement.  L’appel au voyage est si fort en nous, si pressant, que l’on ne peut y résister, que ce soit près ou loin, pour ma part, ai sillonné France, Europe, Continents et de voyages, à mon âge, j’en ai toujours grand besoin.

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Textuels symboliques 

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Hautbois

  • Symbolique de forme : Le hautbois est connu dès l’antiquité. Instrument évolué en l’espace et dans le temps avec sa diversité qui n’a d’égale que la créativité des civilisations et cultures dans lesquelles cet instrument est encore utilisé de nos jours. Les hautbois traditionnels  (bombarde) et les hautbois modernes (Musette, hautbois baroque, hautbois classique) forment une grande famille aux multiples facettes.

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Lieu

  • Symbolique de fond : Un lieu (au pluriel : lieux) désigne une portion de l’espace, au sens propre ou au sens figuré, caractérisée par son usage ou par les évènements qui s’y sont déroulés, dans l’Histoire. Synonyme  d’« emplacement », « place »  ou  « endroit » ce terme apparaît  notamment  en plusieurs contextes. Différents lieux, différents états mentaux, différentes perceptions, émotions, rencontres  sans parler  de souvenirs vécus et relatés ou non par soi-même.  Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations> n’évoque pas de forme précise pour jeu hautbois 

  • Liens fond/forme : On a coutume d’utiliser un rond, pointe en bas, pour signaler sur un panneau, carte, écran, etc., le lieu, endroit, où l’on est, en rapport à ou l’on va. Certains aimeront admirer les panoramas tandis que d’autres, y habiter un temps. Allez ici et là, puis revenir par ci par là, au gré de ses envies et au gré des lieux, n’épouse pas, n’évoque pas, de forme précise et ce, même en jouant bien du hautbois !

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