484 – La beauté intérieure n’est pas un cliché

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Visuels scénario

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La beauté intérieure se dissimule,

ou se découvre, ou bien s’impose.

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Peut-on découvrir beauté de n’importe

 quel regard interrogateur ?

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La beauté serait-elle façon d’être,

 autant que paraitre, s’habiller ?

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Textuel calligramme

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  • Si la beauté intérieure est cachée, comment faire pour l’entrevoir, comment faire pour le décrire, comment faire pour la capter !  Il n’y a pas d’appareils photo, pas d’instantané, ni de cliché qui puisse en rendre compte, ou qui, à chacun…la raconte. C’est comme un pur reflet, miroir : seuls, ceux qui y croit, la verrait ; seul, celui qui la voit, la partagerait, en pur diamant, brillant, dans le noir.  Beauté intérieure ne se forcera pas, elle est au-delà du spectre du visible, reste hors du domaine du sensible. Mise sous votre nez, vous ne la verrez pas ! Une beauté intérieure n’a rien d’un instantané, non flashée par quelque voyeur, elle échappe à tous les clichés. Faut-il, encore, la chercher en multipliant les rencontres, avant, au hasard, de tomber, en cœur à cœur et tout contre. Lors sa forme occulte son fond, elle trouble sa vision extérieure. Dès lors en explorer le tréfonds ne pourra la rendre supérieure. Faut-il se l’imaginer pour croire en ses valeurs. Faut-il encore se la projeter, pour croire en sa blancheur. Non, il s’agit là d’une lumière que l’on capterait, les yeux fermés, qu’aucune caméra, même dernière, d’aucune façon, ne peut enregistrer. Si votre esprit ne perçoit pas l’invisible, bien au-delà de la simple beauté extérieure, inutile de la chercher ailleurs. Elle pourrait être sous votre nez, parfois, vous aveugler, vous aurez beau regarder, observer, elle n’est pas vôtre, elle n’est pas cliché. Pour qui ne pense pas, avec son cœur, il n’y a pas de chemin pour son bonheur.

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Textuel extension

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  • Une beauté intérieure n’a rien d’un instantané : elle ne surprend pas les yeux, elle ne crève pas le regard, elle reflète tout un monde qu’il faut explorer pour connaitre, apprécier la valeur et l’intimité. Il arrive qu’on la projette, de toutes pièces et qu’on la nourrisse de ses fantasmes jusqu’à découvrir, une fois dans la place, qu’on a forcé la porte d’une forteresse vide ou un décor de façade de cinéma, sans corps.  Le problème est que celui ou celle qui n’en a pas, ne peut ni percevoir celle d’un ou d’une autre, ni ne peut s’enrichir mutuellement d’elle, ni ne peut continuer à s’en satisfaire lors le corps s’affaisse ou se délaisse. Je me dis que des gens me paraissant moches et sont mariés ont sans doute vu leurs lumières intérieures, un jour, briller.  Est-il nécessaire d’avoir une beauté intérieure pour en parler : c’est à chacun d’en décider comme devant un tableau de maître lors certains diront qu’elle ne peut être qu’une projection de soi, d’autres que toute  beauté a des critères objectifs, donc hors soi ! Je n’ose moi-même en parler n’étant pas sûr de toujours la capter. Je la trouve plus, chez un poète, romancier, cinéaste, qu’en réalité.  Et quand un photographe parvient à capter la beauté d’un regard, tout en lui préservant son mystère,  je lui en suis reconnaissant ! Sauf si ce ne sont qu’instantanés parfois plein d’artifices du métier.  Ici ça se corse un peu et d’ailleurs, quand on parle de la Corse, attention les susceptibilités et les nationalismes, referont vite fait surface lors agressions ! Ile de beauté, sûr, elle ne vole pas son nom, pour autant elle n’est pas la seule à le mériter. Si on ne la regarderait  que par son extérieur, c’est un simple rocher, tout comme Madère. Si on ne la regarde que par son intérieur, c’est une beauté quelque peu sauvageonne.  En tant que breton, je ne produirai aucune remarque à son endroit ni envers tout être en général, me contenterai d’affirmer que beauté intérieure n’est pas cliché.

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Textuel épilogue

  • Attention à ne pas confondre, profondeur pleine de mystère, difficile à cerner, décoder, voir, et une beauté qui s’extériorise. Il en est ainsi de nombre célébrités, sous tous les angles, photographiées. Ne parlons pas des portraits retouchés, c’est sûr que là, beau cliché fait la beauté.  Comme nous vivons souvent dans l’illusion, on peut être séduit par regard manipulateur qui ment comme il respire, surjoue émotions, et l’on se retrouverait dans son lit de laideurs.  Un ange de l’extérieur ; un démon à l’intérieur, bien que ce soit raccourci, parfois même cliché. La bonne façon de découvrir  beauté intérieure, reste encore de vivre avec elle, un temps donné. Laideur intérieure signifie parfois envers décor : on creuse, on creuse et on ne trouve rien encore. Quant à la vraie beauté intérieure, elle ne se perd, elle se bonifie avec le temps, l’âge, les rencontres.

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Textuels symboliques 

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Corse

  • Symbolique de forme : Des légendes existent sur l’origine du nom donné à l’Ile de la Corse. Parmi les plus tenaces, celle qui veut que les grecs l’aient appelée « Kallistê » du grec ancien: « la plus belle » « Aucun historien n’a, jusqu’à ce jour, donné une étymologie satisfaisante des noms de Cynos et de corse. Les uns assurent Cynos fils d’Hercule, les autres prétendent que le nom de « Cyrne » voulant dire, en langue phénicienne, « Couvert de forêts », ce nom dût être imposé à la Corse d’aujourd’hui par les voyageurs phéniciens, frappés de la  richesse de ses forêts. wikipedia.org/wiki/Corse

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Île de Beauté 

  • Symbolique de fond : La Corse ou l‘île de Beauté ne doit pas son nom au hasard. On y découvre des paysages splendides mêlant mer et montagnes, plages et forêts, rivières et maquis. Elle séduit aussi par ses villes et villages typiques et traditionnels,, patrimoine historique et naturel, chemins de randonnée en montagne, ses plages, baignées par le soleil. La Corse se livre tout entière, on la découvre fascinante lors elle vous charme de la beauté de ses couleurs et de son atmosphère.

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Corrélations > comparaison beauté intérieure/être ne tient pas

  • Liens fond/forme : Il n’y a pas de relation directe entre beauté et Corse.  C’est un nom qu’on lui a attribué. Toutefois pour être allé la visiter, j’y souscris. Elle rime avec la beauté autant que primauté ! La comparaison avec la beauté intérieure d’un être ne tient pas, face à face : nature/ personne, elle  ne peut en rien s’appliquer aux vivants.

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Beauté

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Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

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On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

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Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde », la société élégante, brillante.

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La beauté ferait naître  un sentiment d’admiration,

Ou de satisfaction en opposé à mauvais, médiocre.

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Quel joli grain de beauté, vous avez, là, ma chère !

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 « Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux, attirant, le sublime disproportionné et terrible. Cette distinction sera reprise par Emmanuel Kant dans sa Critique de la faculté de juger (1790). » Wikipédia/beau

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BEAU, JOLI. Le joli n’est qu’un diminutif du beau ; il n’en a ni la grandeur, ni la régularité, ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ; un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint. Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

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Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est « très au-dessus de la nature », parce qu’il est œuvre de l’esprit. Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme sensible et permet à l’homme d’accéder à la conscience de soi.

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Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

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Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

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Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre …  subjectivement !

Et, ce qui n’est  ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié de commun.

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Ce que j’en dis vous parait-il commun ?

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