La maladie vous guette, vous prend, tient


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La maladie est un signe de bonne santé, si elle n’est pas trop longue, de gravité, et que l’on en guérit, pour s’en protéger, jusqu’à ce que son corps disent : assez ! Le diagnostic, les soins, les médicaments, ne suffisent pas tout seul à en venir à bout, il faut la participation du moral, du patient, et sa volonté de lutter pour ne pas sombrer. Et il existe une telle panoplie de maladies qu’on se demande comment rester en vie, comme toute précaution, pour risque zéro, ne fonctionne pas, il faut un peu de chance.

 

La maladie vous guette, vous prend, tient tout entier, d’un seul coup, la machine se prend  à déraille. On se voit trahi, par son corps, on se voit diminué. On éprouve de la peine à marcher ou à respirer. Le repos, n’y fait rien, le médicament ne guérit point : pour aujourd’hui ou pour demain, sera-ce l’agonie ? C’est alors que l’on repense à toute sa vie. Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini. L’espoir seul fait vivre, on s’accroche, on garde son bon moral en poche, tant mourir à cet instant est trop moche : un joker, et vite, on pioche ! C’est la chance, la volonté, le hasard ou la ténacité qui décide de bonne santé ou de décéder ! On transpire, on respire, on soupire, une fois sauvé, avoir été.

 

+ La bonne santé, en pointillé, comme une machine qui se fatigue qui dérape, qui tire trop sur ses réserves d’énergies mais il n’y a pas que des maladies physiologiques, il y a aussi les maladies mentales et tout un entre deux  qui boite et déboite un tas de comportements alarmants comme l’épuisement ou « burn out » ou la dépression ou la bipolarisation ou que sais-je encore. Tout est affaire en définitive de relationnel, c’est-à-dire de bonne ou de mauvaise communication entre un organe physiologique et un autre, entre une personne et une autre, entre un employé et  son travail, entre un citoyen et la société. Vous aurez beau faire, il y aura toujours quelque chose qui clochera, suite à un ou à une suite d’événements, sinon sur le moment, à retardement. Ce n’est pas parce qu’on est en bonne santé qu’on ne va pas être malade ni qu’on est malade qu’on ne va pas retrouver la santé.

 

& Nos relations sociales ont un impact positif sur notre santé sauf dans le cas où elles sont stressantes, et voire toxiques. Comme pour une addiction, au tabac, à l’alcool, drogue, etc. La moitié du sevrage tient à soi et autre moitié à l’entourage. L’on y consent autant pour quelqu’un que pour soi, sa santé. Je ne suis pas médecin, alors, conseils, je m’en garderai bien : je constate que la médecine chinoise fonctionne différemment, elle soigne le patient par prévention bien plus que par réparation. De bonnes relations d’entourage et prévention sont de bonne santé.

 

 

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La maladie vous prend le pouls et  le plus clair de votre temps,

 

 

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elle vous  coûte cher, en angoisses, soins, médicaments, argent

 

 

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et elle restera tapie, comme assoupie, prête à renaître, frapper.

 

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Nos relations sociales ont un impact positif sur notre santé

Sauf dans le cas où elles sont stressantes, et voire toxiques.

Comme pour une addiction au tabac, à l’alcool, drogue, etc.

La moitié du sevrage tient à soi et autre moitié à l’entourage

L’on y consent autant pour quelqu’un que pour soi, sa santé.

Je ne suis pas médecin, alors, conseils, je m’en garderai bien,

Je constate que la médecine chinoise fonctionne différemment

Elle soigne le patient par prévention plus que par réparation !

De bonnes relations d’entourage et prévention sont bonne santé