175 – La mer est immense, mais vide, plate

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Visuels scénario

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Une mer vide et plate, ça existe :

rien ne bouge, il n’y a rien à voir,

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si l’on y est, à naviguer, longtemps,

on se sent minuscule ou inexistant,

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mais de temps à autre elle s’agite,

 nous fait des tableaux magiques !

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Textuel calligramme 

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  •  Il faut quitter les rivages et les côtes hospitalières et affronter, seul, en mer, la houle avec ses ravages  et il n’y a pas à faire le fier, avec elle : tantôt amie, tantôt altière. Huit heures pour rayer, de la terre, son horizon, de sa vue, son empreinte, son emprise, son confort. Balloté, bousculé, brinqueballé sans vergogne, par mer grosse, au près, ça cogne, lors le vent trop fort en sifflet, ça grogne. Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre, il faut régler l’allure, voiles et cap du bateau : c’est la bagarre. Si les éléments s’enchainent, déchaînent, pour ne pas être surpris et se trouver à la traîne, à la peine, il faut réagir vite et bien. Notre estomac bouge en nous, poisson dans l’eau cherchant à vomir ses humeurs, sans attendre, sans répit. Il faut garder la tête haute pour assumer l’enfer et le pied sûr si le bateau tangue, roule et pire encore quand il saute ou qu’il enfourne. Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade. Toutes voiles dessus, le bateau n’avance guère plus qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie, d’un œil seulement car le voilà qui féline de ces cris et bonds qui vous chevalinent. Et nous voilà plongeant au fond d’une vague gigantesque. C’est sûr, nous allons sancir, basculer par-dessus tête ! Mais non, notre bateau, gorgé d’eau, se relève. A peine le temps de négocier une trêve que notre le cœur se décroche au fait. Au fait de la nouvelle vague qui nous roule comme un tonneau, nous procure un nouvel élan avant de refréner le bateau, tombé au fond. Il ne volera ni ne coulera pour autant : autant en emporte le vent avec nos peurs. Demain nous espérons bien retrouver terre et rester à terre. Mais l’appel du large, l’appel de l’eau, l’appel du flot, est bien plus fort que nos décisions, nos actions, nos mots. Nous n’avons qu’une seule obsession en tête : en découdre une dernière fois et, prendre un cap nouveau. Vive l’imprévu : on l’a déjà vécu et l’on y a déjà survécu !

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Textuel extension

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  • Affronter la mer n’est plus tout à fait affronter l’inconnu et ce depuis longtemps, depuis l’époque moderne de l’invention des instruments de navigation et des équipements de sécurité et pourtant la même adrénaline est toujours au rendez-vous car un doute subsiste sur leur bon fonctionnement et sur une erreur de barre ou un accident. La mer est immense, c’est vrai tout le temps. La mer est vide, c’est vrai de temps en temps. La mer est plate, c’est plus qu’impressionnant, mais, pour autant, c’est loin d’être un pur néant. Les couleurs du ciel changent au soleil couchant : de bleues, elles deviennent vertes, jaunes, rouges, et cela devient comme un tableau vous enchantant. Les mouvements de l’eau et ceux des nuages volants vous tiennent en haleine, de dormir, vous empêchant.  La mer occupe presque les trois quarts de la surface du Globe  terrestre, 71 %,  soit 361 millions de km²,  sur une profondeur moyenne de 3700/3800 mètres  pour  un volume évalué à 1 332 millions de km³. Voilà qui nous surprend lors on dit manquer d’eau : l’eau douce représente moins de 2,5 % de la totalité  de l’eau sur Terre, dont moins d’ 1 % est sous forme  liquide et pouvant donc être utilisé par l’homme ! Quand on est sur une immensité d’eau, qu’on ne peut boire, on a le sentiment de gâchis extrême. La Nature est ainsi, et toute en dehors de nous. On peut en dire autant des terres cultivables.

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Textuels symboliques 

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Assiette 

  • Symbolique de forme : Une assiette est une pièce de vaisselle qui permet de contenir et servir des mets. Elles servent aussi de symboles de richesse, présentées sur des dressoirs. La légende veut que ce soit le cardinal Mazarin qui ramène l’assiette creuse (Appelée alors « mazarine ») d’Italie en 1653L’assiette est symbole relatif à l’équilibre, positionnement horizontal par analogie à l’assiette dans l’aviation ou l’équilibre de sa charge pour mieux décoller,  mieux atterrir.   Wikipédia

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Assiette

  • Évocation de fond : Objet du quotidien par excellence, l’assiette constitue pour le designer, et bien évidemment pour le chef, une zone d’expression privilégiée. Elle est une page blanche qu’on remplit, construit, modèle ou peint à sa façon. Mais elle doit répondre à de nombreuses contraintes pour qu’elle puisse répondre à sa fonction première : servir aliments. atabula.com/2012/09/20/expertise-lassiette-par-sylvie-amar-designer

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Corrélations > liquide, instable, creuses, gite, bol 

  • Liens fond/forme : Tout ce qui est liquide a tendance à bouger dans l’assiette, instable, alors je ne vous dit pas en bateau, quand tout bouge, autour, à table, on en utilisera que des très creuses et sur ses genoux, si le bateau gite sinon ce sera le sol qui en profite, et en cas de tempête, on a besoin d’un bol : impossible, avec des sauts constants, de penser manger en une assiette.

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