164 – La mer, loin de moi, me manque, des fois !

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Visuels scénario

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Quoi de plus beau et plus serein qu’un

coucher de soleil, sur une mer calme !

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Quoi de plus beau et de plus serein que

couleurs chaudes du ciel et de la mer !

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Quoi de plus beau et de plus serein que

nuit tombante sur récifs, bord de mer !

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Textuel calligramme 

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  • La mer me manque, des fois, surtout lors elle est loin de moi, cela même si je ne m’y baigne pas, parfois en plein été, lors trop froid ! Comme pour mers de tous les dangers : Homme libre, toujours tu chériras la mer ; Homme libre toujours tu chériras… l’amer : Homme libre, toujours tu chériras ta… mère ; Homme libre toujours tu chériras l’âme erre ! Cette ode à la mer n’est pas de moi… pour sûr, je n’ai fait que la compléter, traiter de travers, mais elle reflète une partie de mon univers qui me rendra mon esprit, clair, voire, mon âme, pure. Le fait de la voir devant moi m’apaise et me rend joyeux, j’ouvre, en grand, mes yeux, pour l’admirer : malgré cela, elle parait étrangère … à moi, elle n’appartiendra pas qu’à moi, reste indifférente, à mon état ! Elle va et vient, ne connait pas les joies, bonheurs et douleurs, qu’elle inspire aux humains, qui la regardent ou pratiquent et, des fois, même…s’y noient. J’y vois le reflet … d’une âme, tantôt au repos,  tourmentée, tantôt chaude et tantôt froide, réponse en élans passionnés ! Ce doit être sa matière… fluide, ce doit être son aspect, humide, un gout insipide sinon très salé, ou, sa couleur, verte, ou bleutée. Toujours en mouvement comme la marée, faisant rouler ses galets sur la côte, étale, basse, haute, son paysage sera toujours sublimé par les poètes, musiciens, peintres, qui n’ont de cesse que transformer ses vues extérieures en intériorisées.

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Textuel extension

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  • La mer n’est pas qu’en sa vue, quand on habite juste à côté, à ses pieds, elle est aussi en tête, elle est aussi en cœur. Elle va vous manquer par son absence, par la sérénité qu’elle vous suscite, par la beauté de ses paysages. Bien que parfois chahutée par un vent violent, elle reste ou redevient chaque fois d’un calme olympien. Les poètes et les peintres chantent la mer autant que les marins, bien que d’une autre manière et pour d’autres raisons. Pour les artistes, elle est métaphorique : chaque fois qu’ils la dépeignent, ils abordent son âme. Pour les marins, elle est nourricière : chaque fois qu’ils la pratiquent, elle les rend euphorique, en dépit des efforts consentis pour la dompter. La mer est à la fois un immense miroir, un immense réservoir de toutes projections. Elle semble simultanément attirante, indifférente, méchante, selon qu’elle vous nourrit, vous déplaît, vous engloutit. Soldats, songez, que du haut de ces pyramides, quarante siècles d’histoires vous contemplent, proférait Napoléon pendant la guerre d’Egypte ! Eh bien, la nature est, bien plus vielle, bien plus surprenante encore pour qui sait la …  décrypter. Pas besoin d’aller ailleurs, l’autre bout du monde. Elle est là, devant vos yeux à votre porte et portée, il suffit de s’arrêter et de la regarder, sans la fixer : elle finira par vous dire autant de vous, que d’elle ! Il existe mille et une représentations de la mer : rien d’étonnant, elle est partout, on ne s’en passe. Mer, mère se rejoignent non seulement phonétiquement mais elle est notre mère ancestrale, notre soupe primitive.  Un vrai marin sans mer est comme orphelin de mère, elle est encore en lui bien plus souvent qu’autour de lui, elle résonne lorsqu’il est à terre comme un bruit de cœur qu’il confond avec le sien, la nuit, comme le sac et ressac ! Le sentiment de pleine liberté est bien plus fort qu’ailleurs, ce n’est pas qu’on puisse tout faire, sans la moindre contrainte mais son univers est réduit à son bateau, son équipage, tout marin lui confie son émoi et son sort et elle le lui rend bien !

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Textuels symboliques 

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Manque

  • Symbolique de forme : Chaque être humain doit faire avec le manque. Il est et sera toujours en manque, cela fait partie de son identité, comme sujet, comme être. Ce manque est propre à la nature humaine inachevée, dite incomplète. Nous sommes tous fragiles physiquement et psychiquement sans que rien ne puisse nous blinder. Cette fragilité est propre à l’être humain, tant le sujet s’organise autour d’une perte : la soustraction de la jouissance primordial, à laquelle s’ajoute la vulnérabilité issue de notre position subjective dans le processus de construction du sujet.    tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

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Contempler,

  • Symbolique de fond : Contempler, application de l’esprit à voir et à observer certaines réalités. Le terme aura un sens particulier dans  la religion et dans  l’art. l’’état  contemplatif  offrirait dans le premier cas, à l’âme, une proximité  directe avec  Dieu ; dans le second, avec la nature. Des auteurs, de la période romantique, trouvent en  contemplation de la Nature, une source d’inspiration inépuisable.  Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations > atmosphère, manière, période calme, rien à faire

  • Liens fond/forme : Ce n’est pas tant la mer, étendue d’eau qui le plus me ferait un moment défaut, que son atmosphère et que son univers, me faisant voir le Monde d’une autre manière. En mer, il y a longues périodes, cycliques, où il n’y aura rien à faire, de pratique et sur la côte, ce sera  un peu pareil, à contempler un coucher de soleil !

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