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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Grimper toujours plus haut, voilà une bien belle devise : mais s’agit-il d’un sommet ou de se dépasser…soi-même ! Et pourquoi se fourvoyer dans des sentiers extrêmes, lors l’argent coule à flot, en rivières, devises. Pourquoi risquer une glissade sur une pente trop raide, si avalanche, dévalant, vous tue, vous enfouit. Sur le plateau, une cloche de vache tintinnabule, berger avec son chien, parfois, coince la bulle et moi de même, lors j’y suis, m’abreuvant, au torrent d’eaux, de mots, d’images, en plein air, plein vent. La montagne est immense et ses espaces infinis sont, devant elle. On se sent désarmé, on se sent petit. A perte de vue, ses sommets, ses crêtes et ses pics, nous plongent dans un désert de glace, presque arctique. Si quelques vagues montent à l’assaut, plus haut, la mer est toujours plate, l’horizon est courbe, pareil. Ici, les glissements de plaques, lors volcans chauds, ont entassé les roches en un tohu-bohu qui fait merveille. Au loin, en la plaine, les campagnes sont sereines. Elles regardent les grands frères pleurer du sourcil, pour les arroser, de leur torrent d’alluvions fertiles. Les hauts bois sont, parfois, rois, là où les plaines, sont reines ! Ils sont plus près du ciel, exhalant leur air pur, oxygéné, bien que très froid, réfrigéré, voire raréfié des fois. Ils se moquent des nuages qu’ils toisent, embrumés, encombrant la vallée aveugle d’un soleil qui croît. Combien d’hommes ont flirté un pic, en virginité, taxé d’inaccessible par sa face est ou sa face nord ! Combien d’hommes ont subi une tempête ! Combien sont morts pour l’amour d’une petite grimpette, sur ego, escaladé ! Parvenu en haut de ces montagnes de solitude, l’homme comprend mieux la petitesse et la finitude qui l’habitent comme un grand au-delà des défis qu’il s’est lancé à lui-même, et qui l’ont conquis et dont il s’est remis.
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Textuel extensions
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- Quand la mer vous rend tout petit par son horizontalité, la montagne le fait par sa verticalité, la campagne, par sa diversité. Quoiqu’on fasse et où qu’on aille on a une taille humaine même allongé par terre, et l’on ne peut s’assoir plus haut que son séant. Philosophie de bas étage : pas tant que cela et des mille mètres de haut, dès dix mille nautiques tout autour de vous. Grimper en pente et en lacets et louvoyer contre vent et marée pour avancer et atteindre son but ont en commun de croire que petit mais grande chose. Montagne est grande, on la dit écrasante bien qu’elle nous élève, qu’on la domine, la grimper devient une aventure épatante qui nous réjouit, nous donne bonne mine. Parvenus au sommet : un panorama, géant, nous tend les bras, captive nos yeux et cœur, nous suscite envie d’y rester longs moments, à contempler l’œuvre du mystérieux créateur. Il faut bien redescendre : il y fait froid, la nuit ! Dans la vallée, la vie bat son plein hors l’ennui. On n’a jamais fini de contempler la montagne de sa base au sommet : nombre textes, photos, chants, sonnets, auront été publiés, joués, pour la célébrer. Aucun poème, sur elle, ne pourrait être plat : quel que soit la rime, elle sera en dents de scie, en pente montante, voire en pente descendante, quel que soit auteur, grimpeur, il l’incrémentera. C’est un peu l’esprit de poésies d’Éclats d’existence, que de suivre, voire créer, des formes montagneuses, non pas pour en atteindre pour chacun, des sommets, mais pour magnifier à la fois le merveilleux et l’essentiel. Je ne suis pas sûr y parvenir, j’aurai, du moins, tenté de gravir, de mon âme, la montagne.
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Textuel fragments
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- Passer, rapidement, de la mer à montagne, vous donnera comme vertige des hauteurs : autant la mer est plate et voire la campagne, autant sa verticale donne idée de grandeur ! Au fin fond d’une profonde vallée encaissée, horizon est cerné, parait comme très limité, une chaine de monts et de pics la surplombe de ses versants adret, ubac et de ses combes. Point à l’horizon, lors vous êtes en haute mer, vous vous sentez petit, comme en plein désert mais ici, en montagne, en plus, comme écrasé par la magnificence des lieux tout en majesté. Il ne faut partir en montagne sans lampe, seul, le ciel peut s’obscurcir d’un coup sous l’orage : l’on n’y voit plus goutte, sur certains passages, l’on sera forcé d’attendre et quoiqu’on veuille ! Pourquoi jusque là-haut s’acharner à grimper, ne suffit-il de s’arrêter, à mi pente, au milieu : est-ce pour le sport ou mieux mériter, profiter du panorama unique qui nous mène aux cieux. Je n’ai pas qu’une seule réponse à vous donner, chacun a la sienne, tout comme foi en un Dieu.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Chapeauté parfois par un pic,
comme une échelle vers cime,
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la montage est juste impressionnante
par majesté, diversité, des panoramas,
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mêlant différents verts diverses forêts
au blancs, neiges fondantes, éternelles,
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Dieu que la montagne est grande
et nous si petits … insignifiants !
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Textuels symboliques et corrélations
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Lampion
- Symbolique de forme : Un lampion est un récipient de terre, de fer blanc ou de verre épais, dans lequel on met du suif ou de l’huile avec une mèche pour faire des illuminations. Quand son usage est décoratif, il s’inscrit dans une tradition particulière : abat-jour souvent réalisé en papier, parfois creusé dans une légumineuse. Lampions sont de diverses formes, tailles, modes de construction variés. Modifié, source : Wikipédia
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Montagne
- Symbolique de fond : La montagne a provoqué chez l’homme une quantité de sentiments contradictoires : interdite, promise, refuge des ermites, siège des combats entre les Titans et les Dieux, entre les Archanges et les Dragons, lieu de l’immortalité, colline de la pureté, centre et sommet du monde. Génératrice de paniques tout comme d’exaltations, la montagne suscite, depuis toujours, le sentiment d’un univers échappant à l’échelle humaine. Proche des cieux, éloignée de l’ordre humain, est point de rencontre privilégié entre le Ciel et la Terre, lieu le plus bas pour les dieux et le plus élevé pour les hommes. le-symbolisme-de-la-montagne
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Petitesse > éminence, différence, silence, existence, conscience
- Liens fond/forme : Notre petitesse sur une très haute éminence, n’a d’égale que notre profondeur d’esprit pour mesurer cette grande différence qui nous dépasse et jusqu’à l’infini ! En plus, là-haut, le silence régnant qui frise l’oubli et voire le néant, si ce n’est choses essentielles, nous rapprochant du ciel et de notre existence, poussière cosmique lors y prenant conscience.
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