1160 – La question physique ou métaphysique !

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La physique entraîne automatiquement des questions d’ordre métaphysiques qu’elle n’est à même de solutionner, elles sont au-delà sa compétence !  Voilà qui est dit, mais on fait quoi, on se tourne vers la philosophie, la religion, voire  la psychologie, et avec ça, on aboutit à quoi. On ne fait rien : on constate, simplement, ce qui est grand peut devenir petit et réciproquement !

 

Devant l’immensité de l’Univers, l’homme se voit petit et nu comme un ver. Devant tant d’infinité de possibles, la liberté de l’homme se voit comme en irréductible enfer. S’il est grand, face à l’infiniment petit, il est petit face à l’immensément grand : petit par son corps, sa planète, sa galaxie ; grand par ses connaissances d’être pensant. D’où je viens, où je vais, qui suis-je : question métaphysique s’il en est mais qui demeurent sans réponses. La Science, en son élan, se dit impuissante à nous les traiter. La religion, en sa foi, se dit impuissante à nous les imposer. Que faut-il croire, ne pas croire, yeux ouverts, fermés ! Quelle différence il y a entre matière et pensée ! Le Monde de demain sera-t-il semblable au monde d’hier ! L’humain disparaitra-t-il comme autant de poussière, qu’il est ! Il faut-il s’interroger sur le sens de sa vie, de l’humain, du travail, du plaisir. On y est un peu obligés lors la douleur de perdre nos parents, nous rappelle que nous sommes de chairs et d’os tout autant que de désirs et d’espoirs. Imaginons de vivre sans une raison, que cela nous conduise à nombre d’illusions : dès lors, l’Univers nous échappe tant et si bien on se demande pourquoi le nôtre ferait exception!

 

+ Si je ne deviens rien, pourquoi s’en faire : je subis la dure loi de la physique. Si je deviens autre chose que ce que je suis, j’ai été, après mon passage sur la Terre, pourquoi passerais-je par cette dernière alors que mon corps ne sera plus que poussière. On voit bien que la réponse est indécidable mais que malgré tout nous en sommes responsables de par notre libre arbitre et cela ne fait en rien, de nous, ni des élus ni des coupables. On a souvent personnifié la mort et comme venant du dehors, alors qu’elle est en nous et dès notre conception : c’est nous qui la transmettons à nos propres enfants.  

 

& En plus de la matière comprenant les ondes et les atomes, l’ordonnancement, comprenant gravitation et mouvement, il y aurait la question du sens et de la perfection de l’Univers, qui n’est plus d’ordre, physique, sensible, mais  métaphysique ! Ou bien nous n’avons ni les savoirs ni techniques pour la capter, ou bien il s’agit d’un autre monde à n dimensions et incalculable. N’étant, moi-même ni poète, théologien, philosophe, scientifique,  je me garderai bien de conclure sur une vérité  contre une autre : je me contenterai d’écouter sa mélodie secrète et ses résonances. 

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La question physique des atomes de l’Univers qui nous entourent

 

 

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et question métaphysique de notre sort, après la mort, l’humanité,

 

 

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se rejoignent en un point de vue double, à la fois proche, et éloigné.

 

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En plus de la matière (comprenant les ondes et les atomes)

L’ordonnancement, (comprenant gravitation et mouvement)

Il y aurait la question du sens et de la perfection de l’univers,

Qui n’est plus d’ordre, physique, sensible, mais métaphysique !

Ou bien nous n’avons ni les savoirs ni techniques pour la capter

Ou bien il s’agit d’un autre monde à n dimensions et incalculable

N’étant, moi-même ni poète, théologien, philosophe, scientifique

Je me garderai bien de conclure sur une vérité contre une autre

Je me contente d’écouter sa mélodie secrète et ses résonances.