1131 – La vérité est simple, l’homme est compliqué !

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Visuels suggestion de scénario

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Rue de la vérité : ce n’est un mensonge

ni impasse : lors c’est clair.

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Plusieurs vérités en réponse à une

question : mal de crane !

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Qui ne la connait, qui ne la cherche

pas, du moins, une fois né ?

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  La vérité est souvent simple, l’homme, si cela ne le dérange, ne veut la voir en face, l’affronter : gagner une guerre reste compliqué. En science humaine, communication, il n’y a d’erreurs, sauf d’interprétations, les mots sont différents, dans leur sens, leurs associations, contresens, non-sens. Puis l’homme aime qu’on lui raconte des histoires, la science dans sa vérité est plutôt sèche, aride, non motivante : histoire, même fausse, implique. La vérité est simple, c’est l’homme qui est compliqué, à première vue, comme la France, ingouvernable, très aimable et très capable et à la fois indifférente et détestable : on dirait un animal qui se prend les pieds dans un tapis. Demandez à un psychologue ce qu’il en pense ! Il vous dira que c’est une danse et une contredanse : le français fait quatre pas au centre et deux pas de côté tant et si bien qu’on ne sait jamais où il va, ni par où il est passé. Car l’inconscient, ce côté de la force obscure, conduit l’homme à prendre des décisions contraires, arguant qu’il est un sujet chargé d’arbitraire, que son émotion régit son cerveau tout autant que sa raison pure. Par suite de cela, il n’est plus à une contradiction ni à un paradoxe près ! Il les manie comme d’autres, leur épée en duel. Seule, sa signature l’engage en un fait contractuel mais sa dialectique demeure active pour le virer au près. La sombre clarté des étoiles produit un oxymoron qui ne le choque en rien par cette association contre nature, contre toute logique, en pleine contradiction entre les mots qui se suivent et s’annulent au fond. Autant d’oxymorons, de paradoxes, de contraires : autant de zones d’ombres en pleines lumières qui procurent à l’homme ses conduites noires, grises ou blanches selon qu’il est égoïste, altruiste, égalitaire. Les romanciers, les théâtreux, les cinéastes, en font leurs fonds de commerce en leurs scénarios. En changeant d’humeurs, valeurs, castes, ils nous montrent nos travers et nos « contrario ».

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  • + La vérité est simple, c’est l’homme qui est compliqué : On ne le dira jamais assez. Ce n’est pas entièrement de sa faute, quand il est à la fois l’observateur et l’observe, c’est-à-dire quand il s’agit de de définir, de se situer, de s’évaluer et plus encore quand il s’agit de se trouver un sens unique. Comment peut-il être à contre-sens si le sens est indéfini !

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  • & La vérité sur ceci, la vérité sur cela : c’est pas si simple. Un mensonge en une rumeur sera parfois plus crédible ! Foi en Justice, n’est pas lui dire la vérité, ça ne suffit pas. Il faudra lui apporter la preuve intangible et argumenter : une vérité vaut une contrevérité sauf à prouver le contraire. Il y a une longue distance à franchir entre vérité et crédibilité. A partir du moment où vous le n’êtes pas, on ne vous croira pas. Après quoi, on pourra se contenter de rechercher sa propre vérité en menant une enquête pour savoir d’où on vient et qui on est.

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  • #  La vérité est simple, comme la preuve, quand on la connait, qu’on en dispose, est complexe voire même compliquée, quand on aura des doutes à son sujet. La vérité, mensonge, doit être crédible, sachant que les deux…passés au crible, susciteront plus de questions que de réponses et qu’en définitive, le jugement en serait reporté ! Vérité est simple, homme la complique, il aurait besoin que tout on lui explique même s’il s’agit d’attitude irrationnelle, il y a une raison, intention, criminelle.

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Textuels symboliques et corrélations

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Vérité

  • Symbolique de forme : C’est simple, vous êtes la victime, vous ne pouvez pas être condamné, dit l’avocat de la défense, à la jeune femme qui porte plainte pour viol : condamné, le violeur ne le sera pas, faute de preuve, vice de procédure, oui mais la femme, pour autant, pas blanchi de son honneur ! Voilà  qui  donne  à réfléchir sur le décalage, sinon voire le déphasage entre ce dont vous être sûr en toute vérité et est, par l’autre, interprété !

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Vœux

  • Symbolique de fond : C’est simple, vous êtes la victime, vous ne pouvez pas être condamné, dit l’avocat de la défense, à la jeune femme qui porte plainte pour viol : condamné, le violeur ne le sera pas, faute de preuve, vice de procédure, oui mais la femme, pour autant, pas blanchi de son honneur ! Voilà  qui  donne  à réfléchir sur le décalage, sinon voire le déphasage entre ce dont vous être sûr en toute vérité et est, par l’autre, interprété !

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Vérité >

  • Liens fond/forme : La vérité serait une tendance. Elle est peu souvent une certitude. « L’homme est la mesure de toute chose» Cela signifierait que la «vérité» n’est pas quelque chose  d’indépendant de l’homme, mais qu’elle dépendrait de sa perspective. En allant à peine plus loin, on soutiendra la thèse que, rien ici-bas, n’est vrai, tout serait  relatif déjà, selon Platon.

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