897 – La vie des uns ne sera pas celle des autres !

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Visuels scénario

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On connait, mal, la vie des autres,

inconnus, sauf dispose biographie,

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on connaîtrait mieux celle des

héros légendaires, imaginaires

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et chaque nation aura les siens,

que parfois les autres ignorent.

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Textuel calligramme

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  • Les parcours personnels, familiaux, professionnels, des uns et des autres, différent : lors « il faut de tout pour faire un monde », comme dit l’adage, tant personne ne vit sur les mêmes nuages ! Si certains franchissent les étapes, d’autres traineront des pieds, se retrouveront en décalé. Même chance, moyen, départ : réussite différente à l’arrivée. Faut-il définir la réussite, humaine, financière, sociale ! Le hasard existe-t-il, le force-t-on, compétence, opportunité : à chacun d’y songer, s’activer. La vie des uns n’est pas celle des autres, même si parfois, au premier abord, elle parait jumelle, se ressembler. Chaque parcours humain est constitué d’un mélange unique, original, fait de destins et hasards croisés. Je suis à cet endroit, en telle année, seule, première, deuxième ou dernière d’une fratrie resserrée ou étalée. Mon père ou ma mère m’ont plus ou moins abandonné ou se sont bien occupé de moi jusqu’à ma majorité. On ne peut pas réussir sa vie, seul : lors certains prennent un raccourci pour devenir adulte, d’autres sont bloqués à l’adolescence, ne savent plus comment s’en sortir, voudraient revenir à l’enfance, recommencer. La vie ne passe les plats qu’une fois, pas les mêmes pour tous, aux mêmes moments. Certaines sont enceintes à quinze ans, d’autres ne le sont pas à quarante : deux générations les séparent et pourtant elles vivent la même expérience unique. Deux hommes ont obtenu un même diplôme mais l’un stagnera en bas de l’échelle, l’autre la grimpera. Est-ce un destin ou un hasard, une motivation, opportunité qui les distingue alors que tout avait été fait pour les égaliser !

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Textuel extension

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  • Quand on ne peut pas décider soi-même et mettre en œuvre et seul, son avenir, on est mort, sinon physiquement, socialement, non que sa carrière s’arrête, par manque d’énergie pour changer de point de vue sur sa vie pour faire ce qui nous plait, là ou ici. La vie des uns n’est pas celle des autres, cela est certain et c’est très bien ainsi. Dès lors qu’il faut de tout pour faire un monde, l’important est de ne pas envier celle des autres et pas davantage regretter la sienne : ni craintes, ni regrets, remords, désespoirs. Qu’aurait été ma vie si j’étais né ailleurs, en d’autres temps, dans une autre famille, cultivée et riche ou illettrée et pauvre : je n’en sais rien et je n’en saurai jamais rien bien que je puisse faire l’effort de l’imaginer, aujourd’hui même encore, en rêver. Rêver que sa vie soit meilleure : qui ne l’a fait,  ne le ferait avec la peur que celle-ci, en apogée, ne dégénère.  On connait mieux la vie de certains personnages fictifs que celle de ses voisins et même que celle de ses cousins. Les héros appartiendraient à tout le monde et à chacun, leur vie change, s’arrête, reprend, au gré des scénarios, qu’on leur choisit, qu’on leur impose comme leur destin. On en vient à cette conclusion que, des êtres imaginaires, sauf exception, ont une vie plus trépidante que la sienne, jusqu’au jour où leurs biographes nous révèlent l’envers.  Ma vie ne ressemblerait à aucune autre, mon histoire m’étant totalement personnelle et pourtant elle a bien des points communs : naissance, enfance, études, métier, famille, mort. Cela dit, certains auraient une vie comme au rabais, tous les jours, ou presque, la répétition du même, tandis que d’autres vivraient par… procuration dans une sorte de rêve d’être un personnage ! Il y a des héros, des figures, des personnes, à qui tous voudraient ressembler mais ce ne seraient là que des repères : notre vie ne peut en rien être la leur.

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Textuel épilogue

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  • Ma vie vaut bien mieux que la tienne, dit-on, à son voisin, et réciproquement, l’on procède toujours par comparaisons pour se situer sur l’échelle du bien être ! J’échangerais bien ma vie contre la tienne, dit un handicapé dans son fauteuil roulant, et l’aveugle, le sourd muet, autre infirmité : on se plaint de ce qu’on a pas, qu’autres ont. D’une manière macroscopique… toute société, est faite de choses et d’autres, toutes, fort utiles ;  de manière microscopique… de cas particuliers, et la politique se doit de ménager la chèvre et le chou. Cela dit, chacun a un parcours personnel, collectif, certains ont plus de motivation à s’élever, collaborer, d’autres, par erreur d’orientation, échec, malchance, se retrouvent en assistés, en dépendants, sans emploi. Si la vie des uns n’est certainement pas celles des autres, ces derniers influe sur votre d’une manière ou d’un autre : ceux qui ne sont pas connus ne font partie d’aucun réseau, auront moins de chance, occasions, pour sortir tête de l’eau.

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Textuels symboliques 

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Récit

  • Symbolique de forme : Le symbolisme est une partie essentielle d’un récit pour déployer une myriade d’émotions chez le lecteur, le moyen de réveiller des intuitions ou voire des représentations soigneusement choisies et étudiées. Et si moi je trouve le symbolisme fascinant, c’est parce que cela me permet de lier des scènes entre elles, d’approfondir les relations entre mes personnages sans avoir à les dire très explicitement, rien qu’avec un jeu de symboles.   leahendersen-auteur.fr/les-symboles-dans-la-fiction

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Excentricité

  • Symbolique de fond : L’excentricité, le simple manifeste  de quel qu’apparence ? Non !  Réputés  pour leur extravagance vestimentaire, les dandys et  punks seront bien apparus,  dans notre  société, à  des moments   de ruptures dont ils ont été les catalyseurs. D’une manière superficielle : on connaît la force du symbole. Modifié, source : psychologies.com

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Corrélations > C’est tantôt le fou du roi et tantôt son conseiller 

  • Liens fond/forme : Une forme animée d’homme assez excentrique, qui a été, de plus, affublé d’un  énorme chapeau. Son allure rime avec : moitié contrainte, moitié liberté. C’est tantôt le fou du roi et tantôt son conseiller ! On pourrait croire un dessin d’enfant de six ans, de son père ou homme, en général, pas sérieux ! Le fond s’éloigne alors totalement de la forme.

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