387 – La vie est un voyage avec une fin !

<<  Calligramme et symboliques 

.

Visuels suggestion de scénario

.

387 2

.

Un voyage dans la vie, le voyage

d’une vie, une aventure familiale,

.

387 1

.

puis, soudain, plus de chapeau

sur la tête pour se couvrir, protéger,

.

387 3

.

en fin, plus rien, l’extinction de feux,

la fin du jour pour toujours !

.


.

Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  •  £  Quand on évoque le voyage, on pense à un déplacement mais il peut être immobile en sa tête, par des images, qui laissent à penser, rêver, tout comme si l’on y était ! Toute la vie, on peut voyager ainsi sans bouger de chez soi, traverser l’espace et le temps et pour finir un jour terrassé par la mort ou par un néant qui nous a englouti vivant. La vie n’est autre qu’un long voyage avec une fin, que l’on attend pour demain, mais que l’on souhaite divin. Bien qu’on naisse de parents, jusqu’à trois ans, on ne souvient de rien. Ce sont nos parents qui rédigent le parchemin qui fera date et qui fera guide, par la suite, pour tout, notre destin. Les étapes se succèdent et, à ce train, se rajoutent des wagons de joies et de chagrins. Pour certains ils se limitent à cinq, dix ans, vingt ans, avant la fin, à peine le temps de rire à la vie et plus rien ! Douze ans d’enfance est un voyage extraordinaire, surtout si l’on bouge, et plus encore, jeune, histoire de changer d’air, si ce n’est adulte, de métier ou de conjoint. Les familles, captent nos désirs, exaspèrent des vacances au sud pour vivre tout le contraire. Bien que marre de tout, aller jusqu’au bout du voyage qui court, trop vite vers sa fin, et près des siens, du jour au lendemain, jusqu’à tirer sa révérence et un point c’est tout. La vie est un voyage dont on connait la fin et dont l’important est le chemin qui nous prendra tout notre temps, notre temps de savant, notre temps d’amant, notre temps d’argent !

.

  • +  Toute chose qui se tient, devrai, on le sait bien, pour être plus cohérent, devrai commencer par la fin. C’est souvent ainsi que les romanciers commencent et plus encore les polars à suspense. Mais il s’agit là d’une vie imaginée, d’une vie écrite, d’une vie rêvée, cauchemardée. La vie réelle ne peut suivre un tel chemin, elle se déroule linéairement et même si l’on peut tous projeter notre fin, nous ne maitrisons pas son moment par arrêt brutal accidentellement. Nombre de vie ne font que prolonger leur enfance pour en jamais y renoncer et nombre d’autres la transformer, la renier, pour ne jamais y retourner.  Ceux qui disent ne pas en avoir eu parce qu’elle a été sacrifié sont les plus à plaindre : ils restent en prison à l’intérieur d’eux-mêmes sans jamais pouvoir ni la revivre, la liquider.

.

  • & Une seule certitude, en ce Monde, c’est qu’un jour notre horloge interne s’arrête, et, ne repart plus ! Aucune assurance vie ne nous protège de la mort. D’ailleurs elle ne s’adresse à nous : descendants ! Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage nous clame Joachin du Bellay, au XVI éme siècle. Et combien l’auront dit et redit avant lui et après. Voyage est perçu si long qu’on n’en voit pas la fin : il est pourtant bien là, à chaque détour du chemin.

.

  • #  Nous n’entrevoyant pas  le début de notre vie, tant notre naissance est affaire de nos parents. Ce qui est bien loin d’être le cas, pour notre fin : entre temps, parents nous auront mis au parfum. Et si nous ne savons ni où, ni quand, ni pourquoi, nous savons bien tous que personne n’y échappera. Ce n’est pas que la vie soit voyage pour s’y préparer, que pour en profiter tant qu’elle dure, jusqu’à la fin.

.


.

Textuels symboliques et corrélations

.

.

Horloge

  • Symbolique de forme : Le symbolisme de l’horloge est lié à la notion d’écoulement du temps et de fuite, qui sont irréversibles, à rapprocher du nombre douze. Le cadran faisant des cycles répétitifs. Les rêves d’horloge seront souvent révélateurs d’un sentiment d’angoisse, mais ils peuvent aussi symboliser une mécanique psychique impeccable.      Modifié, source : tristan-moir.fr/horloge

 .

Heure (dernière)

  • Symbolique de fond : Vulnerant omnes ultima necat. Toutes blessent…  la dernière heure tue. Cet adage latin, inscrit au fronton de certaines horloges publiques, contient plusieurs des leitmotivs de ce premier tome du Journal intime de Philippe Muray.  La question de la morale et l’angoisse de la mort. Lorsqu’il commence ses notes, L’auteur de L’Empire du Bien  Ou d’Après l’Histoire a 33 ans. La postface de sa compagne, Anne Sefrioui, traite avec beaucoup de respect des limites inhérentes d’un journal intime.   unidivers.fr/philippe-muray-ultima-necat

 .

Fin de vie > durée, naissance, comptés, mémoires

  • Liens fond/forme : Étant humain, donc durée de vie limitée, notre fin s’annoncera dès notre naissance. Même si nos jours nous seront bien comptés, ce n’est pas la fin de tout, du Monde, ni de nous. Nous restons vivants par nos enfants, nos mémoires, un certain temps, sachant que lui n’aura pas de fin. On dit souvent que la fin n’est que le commencement de quelque chose d’autre et la mort ne dit pas de quoi. Elle nous laisse l’imaginer sans apporter d’information, c’est alors nous projetons de rester vivant quelque part, ainsi on invente et paradis/enfer, et matière/néant.

.

<<  Calligramme et symboliques