1056 – La vie ne serait autre qu’un parcours sans fin

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Visuels suggestion de scénario

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Comme dans un labyrinthe dont on

n’atteindrait ni le centre ni la sortie,

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où la mort, la tombe, le cimetière

 seraient-elles comme fins…en soi,

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sauf s’il y a, quelque part ailleurs,

un autre labyrinthe qui n’est réel

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  La vie n’est autre qu’st un voyage, qu’un parcours, qu’une expérience, où notre connaissance et conscience, nous laisse le choix, en un tel passage, de nous déterminer par rapport à sa fin. Le pari est que je ne sais pas si j’ai réussi mais j’aurai la certitude…d’avoir cherché et ce n’est pas la moindre qualité de vie car ne pas le faire serait vivre aveuglé, sourd à tout ce qui nous questionne. La vie ne serait autre que parcours sans fin en un labyrinthe où l’on se perdrait en vain, sauf d’être un messie ou de se dire en mission divine, nous n’avons ni de raison ni de sens-fiction de vivre sur la planète Terre, où notre misère, ne nous sauve en rien au-delà de toute Lumière. Nous ne connaitrions que les pâles reflets que la religion nous sert comme couplets, pour nous tenir tranquille d’aller voir ailleurs s’il n’y a pas quel qu’autre trésor qui nous porterait bonheur. Avant, je n’étais pas. Après, je ne serai plus : voilà ma condition humaine où je suis contenu, moi et les autres, moi et tous les autres depuis le commencement du genre humain. Il n’y aurait donc pas de quoi s’en alarmer et encore moins s’attrister dès lors qu’il s’agit d’un sort commun auquel personne n’échappe : aucun ! Le jeu en vaut largement chandelle. J’aurai vécu une expérience unique et enviable, en prenant conscience de ma force et de ma fragilité, de ma préséance sur les animaux, de mon humanité à laquelle je ne suis pas peu fier d’appartenir, en dépit de ses méfaits et de ses tendances à souffrir. L’individu et sa communauté, voir l’humanité, ne font qu’un au cours de son Histoire passée : entre croitre, se multiplier, exploiter, dominer, il faut désormais rajouter dans notre monde moderne : se polluer et s’exterminer.

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  • + La vie ne serait autre que parcours sans fin car le monde d’hier, pour ce qui est de son sens, sera le même que celui de demain, à quelques gouvernances et techniques près. On court après sa réussite personnelle comme si le sens de sa vie dépendant d’elle lors elle ne peut être que collective. Une fois ma vie terminée, je passerai le flambeau à mes enfants, et ainsi de suite jusqu’à la fin : ils occuperont leur vie à courir et à se poser pour regarder l’infinité d’étoiles qui continuent à briller après leur disparition comme si la Lumière était d’éternité. Si elle l’est,  pourquoi pas nous.

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  • & Parcours sans fin : pensez donc, avec une fin mais parfois circulaire, erratique, de travers quand certains vont tout droit bien en courbe, d’autres se perdront au fond d’un labyrinthe, ne se dirigent que si peu qu’ils en meurent ! Comme on dit, on peut se perdre en chemin et même des fois se retrouver à la rue : fin de parcours, c’est le terminus.

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  • # La religion et la philosophie bouddhiste nous enseignent que  la priorité en sa vie, n’est pas le but à atteindre mais le chemin : voilà qui est sage, contraste avec Chrétienté, pour laquelle le but serait de sauver son âme. Attention à ne pas confondre la fin et la finalité, à ne pas mélanger parcours linéaire et erratique dans un parcours en partie risqué, voire inconnu, non seulement on s’arrête, bien pire, on s’égare,  on fait parfois marche arrière en régressant.

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Textuels symboliques et corrélations

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Parcours de vie

  • Symbolique de forme : L’étude des parcours de vie porte  sur  les  événements, étapes, et transitions vécus par les personnes, dans les différents domaines de la vie que sont les résidences,  les relations familiales sociales, activité  (formation, emploi, loisirs), et santé. L’interdépendance de ces trajectoires, cœur  question de recherche  parcours de vie. Capacité d’agir indique que malgré le poids indéniable des structures, les individus conservent une certaine marge de manœuvre et sont placés devant des choix qui détermineront la suite de leur parcours de vie.

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Dénivelé

  • Symbolique de fond : Le dénivelé est la différence d’altitudes entre deux points de la surface terrestre, dans la plupart des cas relativement proches. Points sont référencés par coordonnées géographiques. Le dénivelé est une caractéristique importante pour la pratique de certains sports : rallye, randonnée pédestre, trail, course en montagne, cross-country, vélo tout terrain, cyclisme, ski de randonnée, ski alpin, course de côte, parachutisme, parapente, base jump, spéléologie. fr.wikipedia.org/wiki/denivele

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Chemins > nombreux, différents, continus, dents scie, projet vie

  • Liens fond/forme : La vie est un parcours, du début à la fin,  oui mais, lequel, lesquels, tant nombreux, tant différents, continus ou en dents de scie qui dit parcours dit trajectoire, projet de vie, et marge de manœuvre pour établir ses choix et à s’adapter, en changer et jusqu’à bifurquer. Car qui ne se met en route n’arrivera nulle part. Pas de vent favorable pour qui ne saura où il va.  De changer, constamment, on en perd fil et sens, comme en un labyrinthe où l’on tourne en rond au lieu de se focaliser, sur l’issue, sur la sortie et ne plus se faire piéger par de faux parcours.

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