468 – L’amour est fruit du hasard, du désir.

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Visuels scénario

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Marie vaut l’amour : l’amour Marivaux

quel marivaudage mais rien ne le vaut,

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pas besoin d’être ange pour séduire Marie,

lors transpirer phéromone d’amour suffira,

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t’es là, toi, t’es qui quel hasard t’y a mis,

je me sens comme libre de tout avec toi.

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Textuel calligramme

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  • L’amour, dit-on, ne se commande pas, arrive par hasard, on ne s’y attend pas. Encore faudra-t-il avoir quelque désir  ou les opportunités viendront vite à mourir. Bon, finalement, être célibataire a du bon. On n’a pas encore rencontré le vrai amour, il ne peut être question d’infidélité, simplement  changement de partenaires ! Le mariage, aussi, a du bon, même si certains le considère comme une déraison : le hasard aura permis d’établir  une solide union.  Mais la fidélité n’est que promis, nullement garantie. Quand le hasard frappe à la porte, que faire de tout ce que l’on a construit : tromperie-divorce ou arrangement-amis ! Si c’est le hasard qui gouverne, alors, tout est permis.  Certes, l’amour et la fidélité font, parfois, bon ménage, mais à la longue, un vieux couple vivant une amitié fort sage. Pour autant conquise, la femme n’est pas soumise à votre personne ou personnage, elle peut l’être et toujours aussi exquise. Dès qu’elle aura percé un homme à jour : démasqué, ce dernier, tout penaud, s’en ira ailleurs déchanter et ne se pointera plus, déguisé en personnage qui ne lui colle pas assez à la peau. Parfois, un amour rêvé, se transforme en simple réalité et emporte tout conflit hors de toute rivalité qui ne peut être que suite de fantasmes en tromperies, voire en possessions projetées. Tant que l’attraction des corps dure, la raison en soi s’étiole devant la passion et elle s’en tient à la première impression même si cette dernière n’éclaire pas plus que lumière de luciole. Qui ne dit non à l’infidèle intuition que rien ne saurait durer éternellement, se met en tête l’amour comme vraie obsession. Personne n’a jamais trompé personne : ce ne sont que des supercheries en des lits, incompris, sans commun accord, nenni, que mensonges d’oublis, habitudes égoïstes, erreurs friponnes. Des fois un miracle se produit : des amants d’un jour s’allient une nuit et ils décident au petit matin, de tenter, à deux, leur vie. C’est dire à quel point  l’amour ressemble à une loterie ! Le hasard n’y est pour rien en cette affaire : tout est dit, tout est permis, tout est construit, et si l’aventure perdure sans se défaire, c’est qu’elle ne doit rien à la logique, à la passion, à l’arbitraire. L’amour est seule affaire du couple, il ne leur suffit pas qu’ils s’accouplent, ce serait trop facile bien qu’il y ait nombre d’émotions qui dérégleront un jour  l’horloge de leur passion. Une passion ici, puis une passion là-bas et les amours s’en viennent…et puis s’en vont : qui peut savoir et dire pour quelle raison, on aime ce qu’on n’a pas, et pas ce que l’on a. Choisi par hasard, par arcane d’un désir, l’amour ne peut durer qu’en poussant un soupir.

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Textuel extension

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  • Faut-il s’imaginer le choix du conjoint comme celui d’un ovule, que nombre de spermatozoïdes atteignent, et tentent de percer : une fois le premier entré, porte se ferme pour les autres à jamais. La différence avec la biologie : les amants font un choix conscient !   L’amour est, par nature, fruit du désir,  d’ailleurs, il cessera quand il disparait, l’état de manque ne se satisferait plus de comblement par sa consommation. En dehors de confondre ou de marier le plaisir avec le désir, ou réciproquement, l’amour reste une émotion, axée vers l’autre, et non pas vers soi bien qu’à travers l’autre. Le hasard fait bien les choses, disent certains.  La question « comment vous êtes-vous rencontré » peut paraitre une question des plus anodines or la réponse ne le serait que très rarement. «Nous nous sommes rencontrés, par hasard, en échangeant quelques mots doux sur le quai d’une gare » En dehors de satisfaire au besoin de rime, la vérité est que deux fruits murs sont tombés l’un sur l’autre à ce moment-là.

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Textuels symboliques 

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Chemin

  • Symbolique de forme : Dans toute tradition religieuse ou métaphysique, l’image du chemin est un symbole de la quête de l’Être, de l’autre, de l’amour. On dit que le bonheur n’est pas au bout du chemin, qu’il serait le chemin ! La marche est,  sans nul doute, une activité enrichissante et qui aura inspirée bien des hommes ! Écrivains, philosophes ou illustres inconnus, ils ont tous été fasciné par la marche, par sa symbolique et par la réflexion qu’elle favorise. Hélène Payet

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Destin

  • Symbolique de fond : Bien sûr qu’il fait bien les choses, le destin. De plus, il est aidé par son copain, le hasard. En résumé : il suffira d’attendre, c’est le hasard qui dirige ma vie. N’est-ce pas ? Bien sûr, que, grâce au destin, vous  allez rencontrer celle que vous attendez. Nous pouvons quand même nous hasarder à penser que notre destin a parfois besoin d’un sérieux coup de pouce, sinon notre destin devient synonyme de fatalité ! Modifié, source : penseespositives.net

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Corrélations > je deviens poète : est-ce mon fait,  ma liberté

  • Liens fond/forme : Le destin, parlons-en un instant : à supposer que je devienne… poète ! Est-ce alors de mon fait, de ma liberté ? Non, j’y suis contrait ou comme obligé, je n’ai aucun mérite, aucune volonté. À moins de concevoir un destin restreint qui ne s’intéresserait qu’à ma santé, j’aurai de grandes étapes,  de grands choix dans ma vie, mais cela reviendra au même : aliéné. Le destin est un chemin pré-tracé et certains diront même, pré-câblé ! Mais alors il ne devrait avoir… que des vers tous contraints en un refrain auquel ni liberté ne s’oppose, ni frein. Si c’est un chemin en prédestinée, alors la forme a épousé le fond.

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