487 – L’amour, la différence avec et sans

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Visuels scénario

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En creusant, un peu, derrière son

affichage : des blessures intimes,

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tant de points d’interrogation,

communs de l’un et de l’autre,

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que cœurs, sans amour, rougissent

puis se fendent et puis s’abîment !

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Textuel calligramme 

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  • Pour certains il y a peu ou pas de différence. L’amour est un supplément, une apparence qui affecte la raison, les prises de décision et ne tient pas plus de trois ans en passion. Pour d’autres, il est le cœur ou la raison de vivre : sans lui, ils ne pourraient, ne voudraient, survivre.  L’amour est la première  valeur humaine qu’ils transmettent à la naissance aux enfants. Un lot de prédilection trouvé, et bel ; un lot de consolation, lors il se renouvelle : il faut avoir été sans, pour apprécier avec et c’est un manque qui ne se comble jamais. Ceux vivant sans, le trouvent désirant, infantile ; ceux vivant avec, le trouvent magique, idyllique et ceux qui en changent souvent, le trouvent versatile, inutile. Il y a des personnes qui n’ont jamais rencontré l’amour. Ils ne sont pas célibataires, ils ont des enfants tout autour. Il leur arrive de le chercher, de l’espérer encore et toujours ou d’abandonner à d’autres cette maladie de cour. D’autres ne l’ont rencontré qu’une seule fois, par hasard, foudroyés et ne s’en sont jamais remis depuis. Trop tard, ils contenteront d’un second lot de consolation. Bâtard, ils vivront en souvenir ou projection d’un meilleur avatar. Ces derniers passent de l’un à l’autre comme  écorchés. Leur passion, consommée, et consumée, retombe, oubliée. Angoissés, ils ont peur d’être dominés, d’être délaissés, d’être prisonniers. Leur plein crée le vide, leur vide fait le plein. Il arrive, par miracle, de rencontrer, et réciproquement, l’amour, tout autant que de le reconstruire au fur et à mesure voire même de le conserver des jours quand ce n’est pas des mois, années, sans parler toujours.

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Textuel extension

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  • Ceux qui vivent sans, le trouvent désirant, encombrant, infantile ; ceux vivant avec, le trouvent magique, bénéfique, idyllique ; ceux qui changent souvent, le trouvent éprouvant, versatile. Enfin ceux vivants plus d’un, simultanément, de nature partageurs en quelque sorte, cherchent le délicat équilibre entre le sexe et la tendresse et, si possible, sans conflits majeurs ni sans inattendus heurts. La différence avec amour et sans est perceptible de suite quand on aborde un couple pour la première fois : l’on sent s’ils sont en accord et complices, se font confiance ou sont simplement côte à côte et en perpétuel chamaillement. Sans amour, en principe, un couple de dure pas longtemps mais il y a parfois des tolérances ou des compensations faisant qu’ils durent encore, à se demander comment.  L’amour est une épreuve à subir et un  plaisir à découvrir les blessures qu’il produit ne sont pas physiques, visibles, et doutes, qu’il enchaîne, ne sont jamais tout à fait levés ! Là comme ailleurs, il y a nombre de personnes résilientes, d’autres pas, tournant en rond, en dépression, sur l’échec ! S’il est vrai que « sans », on s’en démunit, d’un tel danger, « avec » c’’est l’aventure et, peut-être, au bout, le bonheur !  Ce n’est pas tant l’amour qui pose problème,  que le choix du conjoint puis son engagement, tout comme ce n’est pas se tromper de femme mais tromper la sienne, et lui jurant fidélité. Voilà qui est dit : il y aura ceux, celles qui ne voudront pas se marier, ou se pacser ; qui pensent amour ne dure qu’un temps, qu’après on pourra très bien faire sans. Il y a des amours de jeunesse, ratés : l’âme sœur était la seule rencontrée et après inutile d’y penser, espérer : la porte est close à ne pas entrer ! Pour les derniers, veufs, veuves,  même si avec, c’était pas terrible, au bout d’un temps : sans, horrible, tout amour gardera le goût du neuf.

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Textuel épilogue

 

  • Avec l’amour, l’on se baigne dans un océan de tendresse, sans l’amour, l’on déambule sur une grande mer de sable. Avec l’amour, sans l’amour, Avec l’amour, sans l’amour, Avec l’amour, sans l’amour, Avec l’amour, sans l’amour. Mieux vaut avec que sans, on peut vivre  sans argent, on se morfond sans amour, on y goute un jour, toujours

 

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Textuels symboliques 

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Éprouvette

  • Symbolique de forme : Des moments à ne jamais oublier : moments courts, éphémères, essentiels, dont nous voulons en capturer les essences dans la grande éprouvette de l’amour. Un  sourire, une  étincelle, dans les yeux, un geste tendre et des plus inattendus, voire la naissance d’une bonne idée, une volonté qui force l’admiration. Ce ne sont là que traces éphémères mais où se croisent et créativité et l’intelligence collective qui font passer du vide au plein plutôt que de rester entre les deux.

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Couleur

  • Symbolique de fond : Blanc, bleu, brun, gris, jaune, noir, orange, rouge, vert, violet. Le premier caractère du symbolisme des couleurs est son universalité. Les sept couleurs de l’arc-en-ciel ont été en correspondance avec les sept notes de musiques, sept cieux, planètes, jours de la semaine.

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Corrélations > science amoureuse semble oxymore, contraire

  • Liens fond/forme : L’amour est une expérience naturelle qui n’a rien à voir avec une éprouvette. On éprouve, certes, mais des sentiments qui riment  avec sa conscience et non avec sa science.  Science amoureuse ressemble à oxymore tant ce face à face nous parait contraire. Tant mieux : profitons de sa subjectivité, l’amour ne  sera jamais reproductible dans un laboratoire, que sur le terrain.

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